Les chef-d'œuvres dramatiques de messieurs Corneille avec le jugement des sçavans à la suite de chaque pièce, Volume 11760 |
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... enfin la plus grande beauté de la Comé- die étoit alors inconnue , on ne fongeoit point aux mœurs & aux caracteres : C'eft par - là que Moliere illuftrant fes écrits , Peut - être de fon art eût remporté le prix , Si moins ami du Peuple ...
... enfin la plus grande beauté de la Comé- die étoit alors inconnue , on ne fongeoit point aux mœurs & aux caracteres : C'eft par - là que Moliere illuftrant fes écrits , Peut - être de fon art eût remporté le prix , Si moins ami du Peuple ...
Page 6
... enfin comme j'ai combattu , Ecoute quels affauts brave encor ma vertu . L'amour oft un tyran qui n'épargne perfonne ; Ce jeune cavalier , cet amant que je donne , Je l'aime . LEONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main fur mon cœur ...
... enfin comme j'ai combattu , Ecoute quels affauts brave encor ma vertu . L'amour oft un tyran qui n'épargne perfonne ; Ce jeune cavalier , cet amant que je donne , Je l'aime . LEONOR . Vous l'aimez ! L'INFANTE . Mets la main fur mon cœur ...
Page 9
... enfin quelque borne au mal qui me poffède , Affure mon repos , affure mon honneur , Dans le bonheur d'autrui je cherche mon bonheur , Çet hymenée à trois également importe ; Rends fon effet plus prompt , ou mon ame plus forte : D'un ...
... enfin quelque borne au mal qui me poffède , Affure mon repos , affure mon honneur , Dans le bonheur d'autrui je cherche mon bonheur , Çet hymenée à trois également importe ; Rends fon effet plus prompt , ou mon ame plus forte : D'un ...
Page 11
... Enfin , pour épargner des difcours fuperflus , Vous êtes aujourd'hui ce qu'autrefois je fus . Vous voyez toutefois qu'en cette concurrence Un Monarque entre nous met quelque différence . LE COMTE . Ce que je méritois vous l'avez emporté ...
... Enfin , pour épargner des difcours fuperflus , Vous êtes aujourd'hui ce qu'autrefois je fus . Vous voyez toutefois qu'en cette concurrence Un Monarque entre nous met quelque différence . LE COMTE . Ce que je méritois vous l'avez emporté ...
Page 15
... Enfin tu fçais l'affront & tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi , Montre - toi digne fils d'un pere tel que moi ; Accablé des malheurs où le deftin me range , Je vais les déplorer.Va , cours , vole ...
... Enfin tu fçais l'affront & tu tiens la vengeance , Je ne te dis plus rien . Venge - moi , venge - toi , Montre - toi digne fils d'un pere tel que moi ; Accablé des malheurs où le deftin me range , Je vais les déplorer.Va , cours , vole ...
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Common terms and phrases
ACHORÉE Æmilie affez affuré aime ainfi Albe ALBIN amant amour auffi AUGUSTE bonheur C'eft C'eſt CAMILLE Céfar ceffe CHARMION Chevalier Romain CHIMENE chofe ciel CINNA CLEOPATRE cœur combat conferver confidérer CORNELIE courage crainte crime CURIACE deffein defirs deftin déja DIEGU Dieux difcours digne douleur efprit ELVIRE EMILIE enſemble époux eſt EUPHORBE falut fang fans fçai fecret FELIX FERNAND feroit fervir feul fien fœur foins foit fonge font fouffrir foupirs fous fouvenir fuis fuit fuivre fujet fupplice gloire grace haine honneur hymen illuftre j'ai j'en jufte L'INFANTE laiffe LEONOR Lépide loix m'en main malheur MAXIME mort mourir n'eft Néarque paffe PAULINE penfer pere PHOTIN pleurs POLYCLETE POLYEUCTE Pompée préfent PTOLOMÉE puiffe puifque punir raiſon refte Rodrigue Romain Rome s'eft SABINE SANCHE SCENE PREMIERE Seigneur SERTORIUS ſes SEVERE Sire STRATONICE Sylla trépas trifte UCTE vainqueur VALERE venger vertu veux victoire vieil HORACE vœux vois
Popular passages
Page 54 - Nous partîmes cinq cents ; mais, par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant...
Page 35 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 103 - A faire ce qu'il doit lâchement se dispose ; Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien.
Page 272 - PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas.
Page 204 - Et ce sont, malgré lui, les tiens que j'ai suivis. Bien plus , ce même jour, je te donne Emilie Le digne objet des vœux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins.
Page 271 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne ; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 11 - Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Page 212 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler.
Page 198 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.
Page 205 - Après m'avoir au temple à tes pieds abattu? Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique! Si j'ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d'un souverain Qui pour tout conserver tienne tout en sa main...