Les chef-d'œuvres dramatiques de messieurs Corneille avec le jugement des sçavans à la suite de chaque pièce, Volume 1

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Page 54 - Nous partîmes cinq cents ; mais, par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant...
Page 35 - Pleurez, pleurez, mes yeux, et fondez-vous en eau! La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau Et m'oblige à venger, après ce coup funeste, Celle que je n'ai plus sur celle qui me reste.
Page 103 - A faire ce qu'il doit lâchement se dispose ; Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien.
Page 272 - PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas.
Page 204 - Et ce sont, malgré lui, les tiens que j'ai suivis. Bien plus , ce même jour, je te donne Emilie Le digne objet des vœux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins.
Page 271 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne ; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 11 - Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ; Et ton jaloux orgueil, par cet affront insigne, Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, Mais d'un corps tout de glace inutile ornement, Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense...
Page 212 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler.
Page 198 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.
Page 205 - Après m'avoir au temple à tes pieds abattu? Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique! Si j'ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d'un souverain Qui pour tout conserver tienne tout en sa main...

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