Chefs-d'oeuvre de Diderot,...Lemerre, 1879 |
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Common terms and phrases
actions animal araignée Asseline assez aurait avez bandeau BORDEU Bougainville brins du faisceau cabane Chaoua châtiment chose clavecin cordes vibrantes crime croire crois CRUDELI D'ALEMBERT déiste DIDEROT Dieu dire docteur enfants espèce Est-ce êtes femelle femme filles forme grappe homme idées inceste inerte infinité j'ai j'en jamais jeune jour l'allée des épines l'animal L'AUMONIER l'homme l'homme sauvage l'origine du faisceau l'origine du réseau l'univers lois MADEMOISELLE DE L'ESPINASSE main maladie mâle MARÉCHALE mémoire ment mère merveilleux mieux mœurs molécules monde morale mort n'en nature organes OROU parler passe Patagons pensée père peuple peut-être phénomène philosophe pieds polypes première presque prodiges puceron qu'est-ce qu'un quelquefois question raison religion reste rêve RÊVE DE D'ALEMBERT rien s'est s'il sais sait saurait sceptique scrotum sens sensations sensible sent serait seul sorte Taïti Taïtien terre testicules tête tion vérité vice vieillard voilà vois Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 195 - L'homme qui prendrait cette grappe pour un animal se tromperait; mais, mademoiselle, je présume qu'il a continué de vous adresser la parole. Voulez-vous qu'il juge plus sainement? Voulezvous transformer la grappe d'abeilles en un seul et unique animal? Amollissez les pattes par lesquelles elles se tiennent, de contiguës quelles étaient, rendez-les continues.
Page 199 - Dans le monde, le même phénomène dure un peu davantage ; mais qu'est-ce que notre durée en comparaison de l'éternité des temps ? Moins que la goutte que j'ai prise avec la pointe d'une aiguille, en comparaison de l'espace illimité qui m'environne.
Page 164 - ... pour la nation, est plus souvent et plus sûrement encore un accroissement d'indigence dans la famille. Par les vues politiques des souverains, qui ont tout rapporté à leur intérêt et à leur sécurité. Par les institutions religieuses, qui ont attaché les noms de vices et de vertus à des actions qui n'étaient susceptibles d'aucune moralité. Combien nous sommes loin de la nature et du bonheur! L'empire de la nature ne peut être détruit : on aura beau le contrarier par des obstacles,...
Page 187 - C'est une quatrième corde harmonique et proportionnelle à trois autres dont l'animal attend la résonnance qui se fait toujours en lui-même, mais qui ne se fait pas toujours en nature. Peu importe au poète, il n'en est pas moins vrai. C'est autre chose pour le philosophe ; il faut qu'il...
Page 13 - Vous voulez bien convenir avec moi, continuerait-il, que la matière existe de toute éternité, et que le mouvement lui est essentiel. Pour répondre à cette faveur, je vais supposer avec vous que le monde n'a point de bornes ; que la multitude des atomes...
Page 182 - L'instrument philosophe est sensible ; il est en même temps le musicien et l'instrument. Comme sensible, il a la conscience momentanée du son qu'il rend ; comme animal, il en a la mémoire. Cette faculté organique, en liant les sons en lui-même, y produit et conserve la mélodie. Supposez au clavecin de la sensibilité et de la mémoire, et dites-moi s'il ne saura pas, s'il ne se répétera pas de luimême les airs que vous aurez exécutés sur ses touches.
Page 240 - Le grand homme, s'il a malheureusement reçu cette disposition naturelle, s'occupera sans relâche à l'affaiblir, à la dominer, à se rendre maître de ses mouvements et à conserver à l'origine du faisceau tout son empire.
Page 18 - Qu'est-ce qu'un sceptique? C'est un philosophe qui a douté de tout ce qu'il croit, et qui croit ce qu'un usage légitime de sa raison et de ses sens lui a démontré vrai.
Page 141 - Sa volonté éternelle est que le bien soit préféré au mal, et le bien général au bien particulier. Tu ordonneras le contraire; mais tu ne seras pas obéi. Tu multiplieras les malfaiteurs et les malheureux par la crainte, par...
Page 184 - Ecoutezvous, et vous aurez pitié de vous-même; vous sentirez que, pour ne pas admettre une supposition simple qui explique tout, la sensibilité, propriété générale de la matière, ou produit de l'organisation, vous renoncez au sens commun, et vous précipitez dans un abîme de mystères, de contradictions et d'absurdités.