Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français: Couronne poétique. Facsimile des écritures. 1821

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Charles Theodore Beauvais de Preau
C.L.F. Panckoucke, 1821 - Autographs

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Popular passages

Page ix - Pharamond! Pharamond! nous avons combattu avec l'épée. «Nous avons lancé la francisque à deux tranchants; la sueur tombait du front des guerriers et ruisselait le long de leurs bras. Les aigles et les oiseaux aux pieds jaunes poussaient des cris de joie; le corbeau nageait dans le sang des morts ; tout l'Océan n'était qu'une plaie : les vierges ont pleuré longtemps ! «Pharamond!
Page 42 - C'est le sort le plus beau, le plus digne d'envie, Je suis vainqueur, je suis vainqueur!.., En voyant ma large blessure, Amis!
Page 54 - Descends, ô liberté, fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez, vainqueurs des rois, l'Europe vous contemple ; Venez, sur les faux dieux étendez vos succès. Toi, Sainte liberté, viens habiter ce temple. Sois la déesse des Français.
Page 231 - O mort ! épargne ce qui reste ! Varus, rends-nous nos légions ! Les coursiers frappés d'épouvante, Les chefs et les soldats épars, Nos aigles et nos étendards Souillés d'une fange sanglante, Insultés par les léopards, Les blessés mourant sur les chars, Tout se presse sans ordre, et la foule incertaine, Qui se tourmente en vains efforts, S'agite, se heurte, se traîne, Et laisse après soi dans la plaine Du sang, des débris et des morts. Parmi des tourbillons de flamme et de fumée, O douleur...
Page 76 - D'anéantir les oppresseurs : En tous lieux, dans la nuit profonde. Plongeant l'infâme royauté, Les Français donneront au monde Et la paix et la liberté ! La république nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir...
Page 38 - Français, pour nous, ah ! quel outrage! Quels transports il doit exciter! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage ! Aux armes, etc. Quoi ! des cohortes étrangères Feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fiers guerriers!
Page 53 - Vive à jamais, vive la liberté ! Reçois nos vœux, chère et sainte patrie : Nous jurons d'obéir, de donner notre vie, Pour nos lois, pour l'égalité. Que la France entière s'écrie : Vive à jamais, vive la liberté ! (On exécute des danses analogues aux différentes nations.} LE GÉNÉRAL.
Page 6 - Français , ressaisissez le char de la Victoire ; Aux armes , citoyens ! il faut tenter le sort. Il n'est que deux sentiers dans les champs de la gloire : Le triomphe ou la mort. Celui que Mars couronne au bout de la carrière Sur ses pâles rivaux lève un front radieux ; Et la palme qui luit sur sa tête guerrière Le place au rang des dieux.
Page 27 - Baissent leurs fronts anéantis. Tout sera libre un jour : un jour la tyrannie , Sans appui, sans états, de l'univers bannie , Ne verra plus le sang cimenter ses autels ; Et des vertus , mère féconde , La Liberté , reine du monde , Va, sous d'égales lois, rassembler les mortels. Où donc est ce pouvoir grossi par tant de crimes ? Où donc est , diront-ils , ce monstre audacieux ? Ses pieds touchaient aux noirs abîmes ; Son front se perdait dans les cieux.
Page 112 - ... chêne ombrageaient son cercueil. Courbé par la douleur et le poids des années , Son vieux père , accusant l'arrêt des destinées , Laissait tomber ces mots cent fois interrompus : « Charles, mon pauvre enfant, je ne te verrai plus! » Les rayons du héros entouraient sa famille , Et le père , et la veuve , et la sœur , et la fille , Qui , sa branche à la main , tendait vers le tombeau Ses petits bras couverts des langes du berceau. . .• Lui-même contemplait cette fête imposante ;...

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