Decet lyrâque flatilique tibiâ, Tubæque majori sono, Cuncta procul veteris superantem nomina famæ Ad astra ferre principem ; Utilem bello pariterque paci Principem, sæcli decus, et ruentis Hunc, cives, patriæ patrem, Vindicem placidæ, celebrate, gentes, Europa vasto mater amplexu fovet./ Erepta dulci reddidit otio Regna, quibus Scythici Martis furor Quali te rapuit malo, Quam nempe hostis atrox odiis pejoribus unam Urgebat, duce tot scelerum atque emptore Britanno! Huc ille, geminum qui ferox orbem quatit, Nocentis hospes insulæ, Pretiumque sceleri dicit, et fusum impio Rependit auro sanguinem! Huc adsit ille, brevia permensus freti Interjacentis æquora; Videatque terris imperantem latiùs, Coloque tollentem caput, Exuere propriis ipse quam provinciis Optavit amens Galliam! At tu, cui tantos licuit frænare furores, M. CAUCHY, Secrétaire archiviste de la chambre des Pairs. ODE AUX DRAPEAUX CONQUIS A AUSTERLITZ ET TRANSFÉRÉS DANS L'ÉGLISE MÉTROPOLITAINE DE PARIS. NAPOLÉON l'a dit le jour de la victoire : Etendards ennemis, loin de mon territoire, Etendards ennemis, partez, le temps s'écoule.... L'éclat de ses vertus. Déjà l'airain sacré du haut des tours résonne; Pour bénir notre armée Paraît avoir cent voix. Drapeaux, inclinez-vous! Dieu protège la France. A la voûte des cieux. N'espérez plus revoir, ni la Néva sauvage, Vous serez les garans d'un succès que l'histoire A la postérité. M. DE PIIS. ODE SUR LA GUERRE DE PRUSSE. LE DÉPART. PAISIBLE, et satisfait de l'encens que Offre en tribut à ses autels, la terre Le héros avait dit à son puissant tonnerre: « Dors, et laisse en paix les mortels. » Il avait dit déjà des fêtes magnifiques : S'apprêtaient, rivales des jeux Qu'institua la Grèce aux plaines olympiques L'Europe désormais, sous sa main glorieuse, Voilà que tout-à-coup des flots de la Baltique Et des mers d'Archangel à l'onde Adriatique La discorde aux pieds d'or quitte Albion sanglante, Naissent des légions que sa torche cffrayante Guide aux homicides combats. << Dieu! dit le laboureur, quel est ce météore ་ ་ Qui s'avance sur les moissons? « Messager des courroux, vient-il semer encore «La famine dans nos sillons? >> Et cependant qu'il parle, une ligue insensée, Nous menace; et déjà, dans sa folle pensée, Des Parthes autrefois telle on vit la démence, Peuples ne craignez pas : en vain l'hydre abattue Hercule s'arme, il marche, et va, de sa massue, Voyez-vous ce serpent long-temps caché sous l'herbe, S'attache au roi de l'air, et s'applaudit, superbe, L'aigle, sans s'étonner, de sa terrible serre Saisit l'ennemi tortueux; Et, déchiré, sans vie, il le rend à la terre, Et suit sa route vers les cieux. M. PIERRE Le Brun. |