L'art et la vie de Stendhal, Volume 1Germer Baillière, 1868 - 535 pages |
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... s'en relève par son ambition secrète d'être utile , par cette ré- flexion profonde et fréquente , cette ardeur au travail qui ont fini par le tuer . Est - ce une vie inutile que la sienne ? Toute dévouée à l'Art et à la science du cœur ...
... s'en relève par son ambition secrète d'être utile , par cette ré- flexion profonde et fréquente , cette ardeur au travail qui ont fini par le tuer . Est - ce une vie inutile que la sienne ? Toute dévouée à l'Art et à la science du cœur ...
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... s'en dégage est égale à celle dont M. Taine est aujourd'hui le plus illustre représentant . Un écrivain digne d'être lu doit acquérir la science complète de la Vie . Pour renouveler ses idées , il faut qu'il change souvent d'air et de ...
... s'en dégage est égale à celle dont M. Taine est aujourd'hui le plus illustre représentant . Un écrivain digne d'être lu doit acquérir la science complète de la Vie . Pour renouveler ses idées , il faut qu'il change souvent d'air et de ...
Page 57
... s'en débarrasser complètement ; la crainte d'être trompé , la peur d'être dupe , venait trop souvent se mettre en tiers dans ses relations les plus intimes et leur enlevait ce qu'elles ont de plus doux , la confiance poussée jusqu'à l ...
... s'en débarrasser complètement ; la crainte d'être trompé , la peur d'être dupe , venait trop souvent se mettre en tiers dans ses relations les plus intimes et leur enlevait ce qu'elles ont de plus doux , la confiance poussée jusqu'à l ...
Page 69
... s'en va à l'armée , » sur ce cheval , et qui n'a jamais vu l'armée , ayez » la charité de le prendre avec vous pour les pre- » mières journées . >> » M'attendant toujours à me facher , et pensant à mes pistolets , je considérais le ...
... s'en va à l'armée , » sur ce cheval , et qui n'a jamais vu l'armée , ayez » la charité de le prendre avec vous pour les pre- » mières journées . >> » M'attendant toujours à me facher , et pensant à mes pistolets , je considérais le ...
Page 73
... s'en revenir à Grenoble . Ses parents furent scandalisés des idées et des sentiments nouveaux qu'il rapportait du régiment . Ils étaient vieux et n'avaient pas changé . La fougue du jeune Beyle soulevait dans sa paisible famille des ...
... s'en revenir à Grenoble . Ses parents furent scandalisés des idées et des sentiments nouveaux qu'il rapportait du régiment . Ils étaient vieux et n'avaient pas changé . La fougue du jeune Beyle soulevait dans sa paisible famille des ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 474 - Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.‎
Page 215 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.‎
Page 12 - Que pensait-il en religion ? — Comment était-il affecté du spectacle de la nature ? - Comment se comportait-il sur l'article des femmes? sur l'article de l'argent ? - Etait-il riche, était-il pauvre ? - Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible ? Tout homme en a un.‎
Page 376 - Voici ce qui se passe dans l'âme : 1° L'admiration. 2° On se dit : « Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir! etc. » 3° L'espérance. On étudie les perfections ; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif, qu'il se trahit par des signes frappants. •4° L'amour est né. Aimer, c'est avoir...‎
Page 11 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus étrangères à la nature de ses écrits : — Que pensait-il en religion?‎
Page 60 - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée, et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés, ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons très égoïstes.‎
Page 450 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites ; ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses, et ses raffinements ceux de la chimie.‎
Page 377 - Aux mines de sel de Salzbourg on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver. Deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que les pattes d'une mésange sont garnies d'une infinité de diamants immobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout...‎
Page 89 - Non seulement il n'attachait aucune importance à rectifier les interprétations plus ou moins malveillantes qu'on donnait à ses paroles ou à ses écrits, mais encore il trouvait un malin plaisir, de vanité, je pense, à passer aux yeux des gens pour un monstre d'immoralité.‎
Page 500 - Quelle excellente source de comique pour la postérité ! les la Harpe et les gens du goût français, régentant les nations du haut de leur chaire, et prononçant hardiment des arrêts dédaigneux sur leurs goûts divers, tandis qu'en effet ils ignorent les premiers principes de la science de l'homme1. De là l'inanité des disputes sur Racine et Shakspeare, sur Rubens et Raphaël.‎