L'art et la vie de Stendhal, Volume 1Germer Baillière, 1868 - 535 pages |
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... milieu où elle parut aimable . Voilà pourquoi il aimait l'Italie et Paris , Paris surtout , l'heureux asile de la charmante indépendance , Paris , la ville du monde où la société 1 Notes et Souvenirs . est la plus tolérante , la plus ...
... milieu où elle parut aimable . Voilà pourquoi il aimait l'Italie et Paris , Paris surtout , l'heureux asile de la charmante indépendance , Paris , la ville du monde où la société 1 Notes et Souvenirs . est la plus tolérante , la plus ...
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... milieu des ruines de Rome , devant les tableaux du Corrège ou les statues de Canova , voilà son paradis réel , savouré et souhaité , après Paris , toutes compa- raisons faites , comme le nec plus ultra du possible en ce triste monde ...
... milieu des ruines de Rome , devant les tableaux du Corrège ou les statues de Canova , voilà son paradis réel , savouré et souhaité , après Paris , toutes compa- raisons faites , comme le nec plus ultra du possible en ce triste monde ...
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... milieu . Il croyait à la prépondérante influence du climat sur l'homme . « Le talent vrai , disait - il , comme le Vis- mara , papillon des Indes , prend la couleur de la plante sur laquelle il vit ; >> et c'est pourquoi Stendhal ...
... milieu . Il croyait à la prépondérante influence du climat sur l'homme . « Le talent vrai , disait - il , comme le Vis- mara , papillon des Indes , prend la couleur de la plante sur laquelle il vit ; >> et c'est pourquoi Stendhal ...
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... milieu ; il faut qu'il voie la province , l'étranger , qu'il contrarie ses habitudes , et qu'il ne fuie pas l'imprévu . Balzac , dit M. Monselet , a partagé avec Stendhal , ce genre de supériorité . « Balzac , tour à tour imprimeur ...
... milieu ; il faut qu'il voie la province , l'étranger , qu'il contrarie ses habitudes , et qu'il ne fuie pas l'imprévu . Balzac , dit M. Monselet , a partagé avec Stendhal , ce genre de supériorité . « Balzac , tour à tour imprimeur ...
Page 58
... toujours des circonstances et du milieu où se sont écoulées nos premières années . 1 De 1789 à 1799 , c'est - à - dire de six à seize ans . II . Nous connaissons déjà la famille de Beyle , 58 L'ART ET LA VIE DE STENDHAL .
... toujours des circonstances et du milieu où se sont écoulées nos premières années . 1 De 1789 à 1799 , c'est - à - dire de six à seize ans . II . Nous connaissons déjà la famille de Beyle , 58 L'ART ET LA VIE DE STENDHAL .
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Popular passages
Page 474 - Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
Page 215 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 12 - Que pensait-il en religion ? — Comment était-il affecté du spectacle de la nature ? - Comment se comportait-il sur l'article des femmes? sur l'article de l'argent ? - Etait-il riche, était-il pauvre ? - Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible ? Tout homme en a un.
Page 376 - Voici ce qui se passe dans l'âme : 1° L'admiration. 2° On se dit : « Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir! etc. » 3° L'espérance. On étudie les perfections ; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif, qu'il se trahit par des signes frappants. •4° L'amour est né. Aimer, c'est avoir...
Page 11 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus étrangères à la nature de ses écrits : — Que pensait-il en religion?
Page 60 - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée, et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés, ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons très égoïstes.
Page 450 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites ; ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses, et ses raffinements ceux de la chimie.
Page 377 - Aux mines de sel de Salzbourg on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver. Deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que les pattes d'une mésange sont garnies d'une infinité de diamants immobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout...
Page 89 - Non seulement il n'attachait aucune importance à rectifier les interprétations plus ou moins malveillantes qu'on donnait à ses paroles ou à ses écrits, mais encore il trouvait un malin plaisir, de vanité, je pense, à passer aux yeux des gens pour un monstre d'immoralité.
Page 500 - Quelle excellente source de comique pour la postérité ! les la Harpe et les gens du goût français, régentant les nations du haut de leur chaire, et prononçant hardiment des arrêts dédaigneux sur leurs goûts divers, tandis qu'en effet ils ignorent les premiers principes de la science de l'homme1. De là l'inanité des disputes sur Racine et Shakspeare, sur Rubens et Raphaël.