L'art et la vie de Stendhal, Volume 1Germer Baillière, 1868 - 535 pages |
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... de bouts pour connaître un homme , c'est - à - dire autre chose qu'un pur esprit . « Tant qu'on ne s'est pas ' Émile Deschanel ; Essai de critique naturelle . adressé sur un auteur un certain nombre de ques- tions INTRODUCTION . 11.
... de bouts pour connaître un homme , c'est - à - dire autre chose qu'un pur esprit . « Tant qu'on ne s'est pas ' Émile Deschanel ; Essai de critique naturelle . adressé sur un auteur un certain nombre de ques- tions INTRODUCTION . 11.
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... et les livres , etc. Nous verrons comment ses idées secondent ou contrarient parfois ses passions , comment son esprit Sainte - Beuve . s'accorde avec son coeur , comment sa manière de concevoir 12 L'ART ET LA VIE DE STENDHAL .
... et les livres , etc. Nous verrons comment ses idées secondent ou contrarient parfois ses passions , comment son esprit Sainte - Beuve . s'accorde avec son coeur , comment sa manière de concevoir 12 L'ART ET LA VIE DE STENDHAL .
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... esprit étroit viendrait lui reprocher d'avoir trouvé du plaisir en nous rendant à tous un signalé service par ses recherches incessantes et par la fé- conde originalité de son esprit ? Sans la vigueur de cet esprit , sa riche nature ...
... esprit étroit viendrait lui reprocher d'avoir trouvé du plaisir en nous rendant à tous un signalé service par ses recherches incessantes et par la fé- conde originalité de son esprit ? Sans la vigueur de cet esprit , sa riche nature ...
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... esprit aimable , était difficile dans ses choix . Beyle ne séparait pas son estime de ses goûts . Le sentiment dont il était capable se distingue donc du caprice et de la sensation . On peut trouver qu'il reste encore mêlé de ...
... esprit aimable , était difficile dans ses choix . Beyle ne séparait pas son estime de ses goûts . Le sentiment dont il était capable se distingue donc du caprice et de la sensation . On peut trouver qu'il reste encore mêlé de ...
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... esprit fier , loyal , inca- pable d'une bassesse , l'éloignait de pareille compagnie , dès qu'il s'y rencontrait quelque avantage autre qu'une satisfaction de curiosité 1 . Ami de la franchise , ennemi irréconciliable du mensonge ( ne ...
... esprit fier , loyal , inca- pable d'une bassesse , l'éloignait de pareille compagnie , dès qu'il s'y rencontrait quelque avantage autre qu'une satisfaction de curiosité 1 . Ami de la franchise , ennemi irréconciliable du mensonge ( ne ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 474 - Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
Page 215 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 12 - Que pensait-il en religion ? — Comment était-il affecté du spectacle de la nature ? - Comment se comportait-il sur l'article des femmes? sur l'article de l'argent ? - Etait-il riche, était-il pauvre ? - Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible ? Tout homme en a un.
Page 376 - Voici ce qui se passe dans l'âme : 1° L'admiration. 2° On se dit : « Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir! etc. » 3° L'espérance. On étudie les perfections ; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif, qu'il se trahit par des signes frappants. •4° L'amour est né. Aimer, c'est avoir...
Page 11 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus étrangères à la nature de ses écrits : — Que pensait-il en religion?
Page 60 - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée, et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés, ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons très égoïstes.
Page 450 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites ; ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses, et ses raffinements ceux de la chimie.
Page 377 - Aux mines de sel de Salzbourg on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver. Deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que les pattes d'une mésange sont garnies d'une infinité de diamants immobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout...
Page 89 - Non seulement il n'attachait aucune importance à rectifier les interprétations plus ou moins malveillantes qu'on donnait à ses paroles ou à ses écrits, mais encore il trouvait un malin plaisir, de vanité, je pense, à passer aux yeux des gens pour un monstre d'immoralité.
Page 500 - Quelle excellente source de comique pour la postérité ! les la Harpe et les gens du goût français, régentant les nations du haut de leur chaire, et prononçant hardiment des arrêts dédaigneux sur leurs goûts divers, tandis qu'en effet ils ignorent les premiers principes de la science de l'homme1. De là l'inanité des disputes sur Racine et Shakspeare, sur Rubens et Raphaël.