L'art et la vie de Stendhal, Volume 1Germer Baillière, 1868 - 535 pages |
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... choses . On se déprave en l'analysant parce que le plaisir n'est , en effet , que dans une addition de petites choses séparément futiles , ou basses , ou matérielles , justement dédaignées des âmes héroïques altérées d'infini . Tant que ...
... choses . On se déprave en l'analysant parce que le plaisir n'est , en effet , que dans une addition de petites choses séparément futiles , ou basses , ou matérielles , justement dédaignées des âmes héroïques altérées d'infini . Tant que ...
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... choses lui étaient dictés par l'odieux souvenir de l'ennui qu'il en avait subi . Il par- tageait l'avis de ces docteurs en médecine qui auto- risèrent le duc de Lauraguais à poursuivre au criminel un ennuyeux pour tentative d'homicide ...
... choses lui étaient dictés par l'odieux souvenir de l'ennui qu'il en avait subi . Il par- tageait l'avis de ces docteurs en médecine qui auto- risèrent le duc de Lauraguais à poursuivre au criminel un ennuyeux pour tentative d'homicide ...
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... choses et mille autres analogues , soient sans influence sur l'homme , et par conséquent sur son œuvre ? » Je n'ignore pas d'ailleurs les reproches qu'on peut lui faire . Cet homme a passé toute sa vie à la re- cherche des sensations ...
... choses et mille autres analogues , soient sans influence sur l'homme , et par conséquent sur son œuvre ? » Je n'ignore pas d'ailleurs les reproches qu'on peut lui faire . Cet homme a passé toute sa vie à la re- cherche des sensations ...
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... choses et la force soutenue d'étudier les secrets mobiles des actions humaines : en quoi il est encore utile et admirable . D'ailleurs il s'est bien ennuyé cet ami du plaisir et des choses riantes ! Amoureux du soleil , il a eu des ...
... choses et la force soutenue d'étudier les secrets mobiles des actions humaines : en quoi il est encore utile et admirable . D'ailleurs il s'est bien ennuyé cet ami du plaisir et des choses riantes ! Amoureux du soleil , il a eu des ...
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... parfois visible , dont il souffrait : cet orgueil qui fut sa force et qui fut aussi son tourment . Heureusement en cela , comme en toutes choses , il fut sincère . C'est bien à tort qu'on l'accuse APERÇU GÉNÉRAL . 31 III. ...
... parfois visible , dont il souffrait : cet orgueil qui fut sa force et qui fut aussi son tourment . Heureusement en cela , comme en toutes choses , il fut sincère . C'est bien à tort qu'on l'accuse APERÇU GÉNÉRAL . 31 III. ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 474 - Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir.
Page 215 - Le romanticisme est l'art de présenter aux [peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 12 - Que pensait-il en religion ? — Comment était-il affecté du spectacle de la nature ? - Comment se comportait-il sur l'article des femmes? sur l'article de l'argent ? - Etait-il riche, était-il pauvre ? - Quel était son régime, quelle était sa manière journalière de vivre? etc. — Enfin, quel était son vice ou son faible ? Tout homme en a un.
Page 376 - Voici ce qui se passe dans l'âme : 1° L'admiration. 2° On se dit : « Quel plaisir de lui donner des baisers, d'en recevoir! etc. » 3° L'espérance. On étudie les perfections ; c'est à ce moment qu'une femme devrait se rendre, pour le plus grand plaisir physique possible. Même chez les femmes les plus réservées, les yeux rougissent au moment de l'espérance ; la passion est si forte, le plaisir si vif, qu'il se trahit par des signes frappants. •4° L'amour est né. Aimer, c'est avoir...
Page 11 - Tant qu'on ne s'est pas adressé sur un auteur un certain nombre de questions et qu'on n'ya pas répondu, ne fût-ce que pour soi seul et tout bas, on n'est pas sûr de le tenir tout entier, quand même ces questions sembleraient le plus étrangères à la nature de ses écrits : — Que pensait-il en religion?
Page 60 - Tout m'étonnait dans cette liberté tant souhaitée, et à laquelle j'arrivais enfin. Les charmes que j'y trouvais n'étaient pas ceux que j'avais rêvés, ces compagnons si gais, si aimables, si nobles, que je m'étais figurés je ne les trouvais pas, mais à leur place des polissons très égoïstes.
Page 450 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites ; ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses, et ses raffinements ceux de la chimie.
Page 377 - Aux mines de sel de Salzbourg on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver. Deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que les pattes d'une mésange sont garnies d'une infinité de diamants immobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau primitif. « Ce que j'appelle cristallisation, c'est l'opération de l'esprit qui tire de tout...
Page 89 - Non seulement il n'attachait aucune importance à rectifier les interprétations plus ou moins malveillantes qu'on donnait à ses paroles ou à ses écrits, mais encore il trouvait un malin plaisir, de vanité, je pense, à passer aux yeux des gens pour un monstre d'immoralité.
Page 500 - Quelle excellente source de comique pour la postérité ! les la Harpe et les gens du goût français, régentant les nations du haut de leur chaire, et prononçant hardiment des arrêts dédaigneux sur leurs goûts divers, tandis qu'en effet ils ignorent les premiers principes de la science de l'homme1. De là l'inanité des disputes sur Racine et Shakspeare, sur Rubens et Raphaël.