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parce qu'il a étendue comme nous, mais non pas des bornes

comme nous.

Mais nous ne connaissons ni l'existence1 ni la nature de Dieu, parce qu'il n'a ni étendue ni bornes.

Mais par la foi nous connaissons son existence; par la gloire 2 nous connaitrons sa nature. Or, j'ai déjà montré qu'on peut bien connaitre l'existence d'une chose sans connaître sa nature.

Parlons maintenant selon les lumières naturelles.

S'il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible, puisque, n'ayant ni parties ni bornes, il n'a nul rapport à nous nous sommes donc incapables de connaitre ni ce qu'il est, ni s'il est. Cela étant, qui osera entreprendre de résoudre cette question ? Ce n'est pas nous, qui n'avons aucun rapport à lui.

Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise, stultitiam, et puis vous vous plaignez de ce qu'ils ne la prouvent pas! S'ils la prouvaient, ils ne tiendraient pas parole:

abstraction: quant à l'infini de l'espace et du temps, c'est une grande question de savoir ce qu'on doit entendre par son existence; car y a-t-il quelque chose de réellement existant qui soit l'espace ou la durée?

« Ni l'existence. » Ainsi nous ne pouvons connaître naturellement l'existence de Dieu! Cette étrange hardiesse, qui revient encore plus bas, est sans doute ce qui a effrayé P. R., et a fait retrancher tout ce passage.

2 « Par la gloire. La gloire, en langage chrétien, signifie l'état glorieux des élus dans le ciel. Dans le vers fameux de Polyeucte:

Où le conduisez-vous? A la mort. A la gloire.

Polyeucte entend par là cet éclat de la vie céleste, cette splendeur de Dieu dont l'auréole des peintres est l'image.

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3 Parlons maintenant. » 4. Cet alinéa manque dans P. R. Il se trouve dans Bossut comme une pensée détachée (II, III, 4) Des éditeurs ont imaginé de mettre ces paroles dans la bouche d'un incrédule auquel répond Pascal. Mais ce raisonnement est bien de Pascal lui-même. Voir ce qui précède et ce qui suit.

4 « Cette question. » De savoir s'il y a un Dieu, et ce qu'il est.

5 « Qui blâmera donc. » Ce passage, jusqu'à : Examinons done, manque dans les anciens éditeurs. Il ne laisse aucun doute sur la pensée de Pascal.

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6 « Dont ils ne peuvent rendre raison. » Ce n'est pas là une tautologie. Il veut dire: Qui professent que leur religion est une religion dont on ne peut rendre raison. « Une sottise, stultitiam. » Voir saint Paul, I Corinth., 1, 49, traduit par Montaigne, Apol, p. 123: « Car, comme il est escript le destruiray la sapience » des sages, et abbattray la prudence des prudents: où est le sage? où est l'escri>> vain? où est le disputateur de ce siecle? Dieu n'a il pas abesty la sapience de

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>> ce monde? Car, puisque le monde n'a point cogneu Dieu par sapience, il luy a pleu, par l'ignorance et simplesse de la predication [ per stultitiam prædicationis], >> sauver les croyants. » Montaigne interprète le stultitiam ; Pascal le traduit crùment pour étourdir davantage la raison.

c'est en manquant de preuves qu'ils ne manquent pas de sens1. Oui; mais encore que cela excuse ceux qui l'offrent telle, et que cela les ôte du blâme de la produire sans raison, cela n'excuse pas ceux qui la reçoivent. Examinons donc ce point, et disons: Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer3. Il y a un chaos infini qui nous sépare “. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinies, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre '; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux'.

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Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix;

« Qu'ils ne manquent pas de sens. » Que cela est brusque et impérieux! Montaigne, Apol., p. 420: « C'est aux chrestiens une occasion de croire que de ren>> contrer une chose incroyable; elle est d'autant plus selon raison, qu'elle est contre » l'humaine raison. »

2 Examinons donc ce point. » P. R. reprend ici le texte, mais après une interpolation qui est une précaution pour détruire autant que possible l'impression que peut faire tout ce morceau. Voici ce qu'il fait dire à Pascal: « Je ne me servirai >>pas, pour vous convaincre de son existence, de la foi, par laquelle nous la con>> naissons parfaitement, ni de toutes les autres preuves que nous en avons, puisque » vous ne les voulez pas recevoir. Je ne veux agir avec vous que par vos principes » mêmes; et je prétends vous faire voir, par la manière dont vous raisonnez tous » les jours sur les choses de la moindre conséquence, de quelle sorte vous devez >> raisonner en celle-ci, et quel parti vous devez prendre dans la décision de cette >> importante question de l'existence de Dieu. Vous dites donc que nous sommes in>> capables de connaître s'il y a un Dieu. Cependant il est certain que Dieu est ou » qu'il n'est pas; » etc. Cette addition dénature la pensée de Pascal. Ce n'est pas son adversaire, c'est lui-même qui dit que nous sommes incapables de savoir s'il y a un Dieu; et il ne le dit pas seulement, il le démontre ou prétend le démontrer rigoureusement par tout ce qui précède. Il ne peut donc offrir d'établir cette existence par toutes les autres preuves que nous en avons, puisqu'il ne croit pas à ces preuves, puisqu'il déclare que c'est en manquant de preuve qu'il ne manque pas de

sens.

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N'y peut rien déterminer. » P. R.: « La raison, dites-vous, n'y peut rien » déterminer. »

4 « Qui nous sépare. » De quoi? Du principe des choses, que ce principe soit Dieu, ou une nature vide de Dieu.

« A l'extrémité de cette distance infinie. » P. R.: A cette distance infinie, sans doute parce que ce qui est infini n'a pas proprement d'extrémité. Mais pourtant où chercher une cause première, sinon au terme de la durée et de l'infini? La logique du langage est confondue par certaines idées, qui sortent des limites de l'observation et du raisonnement.

6 « Faire ni l'un ni l'autre. » C'est-à-dire parier ni l'un ni l'autre.

1 « Défendre nul des deux. » Défendre, interdire aucun des deux paris. P R.: « Vous ne pouvez assurer... vous ne pouvez nier. » Mais il ne s'agit pas d'assurer ou de nier, il s'agit de faire une gageure.

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« De fausseté. C'est-à-dire d'erreur, d'être dans le faux le mot n'est pas d'un bon français en ce sens.

car vous n'en savez rien 1. —Non: mais je les blåmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix; car, encore que celui qui prend eroix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute le juste est de ne point parier.

Oui, mais il faut parier: cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué 2. Lequel prendrez-vous done? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre, le vrai et le bien; et deux choses à engager, votre raison et votre volonté3, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir, l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, puisqu'il faut nécessairement choisir, en choisissant l'un que l'autre. Voilà un point vidé; mais votre béatitude? Pesons le gain et la perte, en prenant croix, que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout'; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. Cela est admirable: oui, il faut gager; mais je gage peutêtre trop. Voyons. Puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gager'. Mais s'il y en avait trois à gagner, il faudrait

1 « Vous n'en savez rien. » Vous ne savez rien de la fausseté ou erreur, vous ne savez pas s'il y a fausseté ou non.

2 « Vous êtes embarqué. » P. R. ajoute cette glose: « Et ne parier point que » Dieu est, c'est parier qu'il n'est pas. » Pascal veut dire qu'il faut nécessairement se conduire ou en chrétien ou en incrédule. Vivre en chrétien, c'est parier pour Dieu; vivre en incrédule ou en athée, c'est parier contre. Pascal ne connaît d'autre Dieu que Jésus-Christ, tel que la foi catholique l'adore; et quand il dit, Dieu est ou il n'est pas, c'est pour lui comme s'il disait : Le péché originel, l'incarnation, la croix, la grâce, la pénitence, l'eucharistie, le paradis et l'enfer tout cela est ou n'est pas, et il le faut admettre ou rejeter: il n'y a point de milicu: Qui non est mecum contra me est (Matth., x11 30).

3 << Votre raison et votre volonté. » Ce n'est toujours qu'une seule et même antithèse. La raison, c'est la faculté qui s'applique au vrai, la volonté, celle qui recherche le bien.

4 « Béatitude. » Ce qui précède, depuis Voyons, manque dans les anciennes éditions. P. R ne pouvait consentir à imprimer que la raison n'est pas plus blessée en choisissant l'un que l'autre.

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<< En prenant croix, que Dieu est. » P. R.: En prenant le parti de croire que Dieu est. Cette phrase est la suite naturelle de ce qui a été dit plus haut, qu'il arrivera croix ou pile.

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Vous gagnez tout. » C'est-à-dire la vie éternelle. puisque, dans ce second cas, il n'y a rien après la mort.

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« Je gage peut-être trop. » Gager que Dieu est, c'est s'obliger à vivre d'une manière conforme à cette supposition, c'est sacrifier le péché et la satisfaction de nos penchants pendant toute la vie. Voilà l'enjeu; n'est-il pas trop considérable? N'est-ce pas gager trop? C'est l'objection qu'on fait à Pascal.

8 « Vous pourriez encore gager. » Non-seulement nous le pouvons, mais nous

jouer (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé à jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois à un jeu où il y a pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur. Et cela étant 3, quand il y aurait une infinité de hasards dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux, et vous agiriez de mauvais sens, étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de

le devons, dans les termes de la supposition de Pascal, qui est qu'il faut nécessairement parier pour ou contre. En effet, si, en pariant pour Dieu, nous avons chance de gagner deux vies heureuses pour une vie de plaisirs que nous sacrifions; et si, en ne pariant pas pour Dieu, ce qui est parier contre lui, nous risquons de perdre deux vies sans pouvoir en gagner qu'une, il faudra parier pour Dieu.

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1 « Il faudrait jouer. 7. Bien entendu, jouer que Dieu est. Mais il le faudrait déjà pour deux; l'obligation ne commence pas à trois, seulement elle augmente. P. R. met dix au lieu de trois.

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« Nécessité de jouer. » De même à la ligne suivante, lorsque vous êtes forcé à jouer, et plus loin, étant obligé à jouer, et encore après, quand on est forcé à jouer. Cette réserve tant répétée est essentielle, et veut être particulièrement éclaircie, car elle fait toute la force de l'argumentation de Pascal. Dans un jeu ordinaire, quelque grand que soit le gain possible, et quelque petite que soit la perte, on peut aimer mieux ne rien risquer, même avec des chances favorables; on peut sacrifier l'espérance, la probabilité du gain, pour l'assurance de ne rien perdre. Mais ici il faut risquer, quoi qu'on fasse; dès qu'on ne se soumet pas à la religion, dès qu'on ne parie pas pour elle, on parie contre: non-seulement on abandonne l'espérance du salut, mais on court le risque de la damnation. Supposez un homme à qui on dirait : Voici un billet de loterie, qu'il faut prendre ou refuser. Ce billet sera gagnant ou perdant. Si vous prenez le billet, et qu'il gagne, vous gagnez une fortune énorme : si vous le prenez, et qu'il perde, vous ne perdez que le prix du billet, qui est peu de chose. Si vous refusez le billet, et qu'il perde, vous ne gagnez ni ne perdez rien; mais si vous le refusez, et qu'il gagne, non-seulement le gain ne sera pas pour vous, mais encore on va vous prendre toute votre fortune, et vous réduire à la plus affreuse misère. Il est clair qu'il faut prendre le billet, pour peu qu'il y ait chance que le billet sorte. Eh bien! ce billet, c'est la religion. Si elle est fausse, on ne risque rien sans doute à ne pas y croire; mais à y croire on n'aura pas non plus risqué beaucoup, car il n'en aura coûté que quelques efforts, quelques sacrifices pendant une existence bien courte. Si au contraire elle est vraie, on aura gagné, à croire, une éternité de bonheur, et en refusant de croire, outre la perte de ce bonheur, on aura encouru une éternité de supplices. Il y a donc là comme un double lot et un double enjeu, le bien infini à perdre, le mal infini à gagner. Voilà ce qui est sous-entendu dans toute la suite des raisonnements de Pascal; quand il parle d'une éternité bienheureuse à gagner, il n'entend pas par là la gagner au lieu de rien, mais la gagner au lieu d'une éternité misérable. Il ne nous place pas entre la chance du ciel et celle du néant, mais entre la chance du ciel et celle de l'enfer.

3 « Et cela étant. » Les éditeurs de P. R. ont retranché cette phrase; nous croyons qu'ils ne l'ont pas comprise; pour nous, nous ne la comprenons pas. Il n'est pas vrai du tout qu'on ait raison de gager un pour avoir deux, ou pour avoir trois, s'il y a une infinité de chances de perte contre une seule chance de gain. Il est vrai, comme le dit la fin de la phrase, que, si l'enjeu était l'infini, alors on devrait risquer tout pour sauver cet enjeu, quand même il y aurait une seule chance de gain contre une infinité de chances de perte; mais, dans ce cas, il ne s'agit plus de gager un contre deux ou contre trois. Les différentes parties de la phrase ne paraissent

hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte 1, et ce que vous jouez est fini 2. Cela est tout parti: partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui de gain, il n'y a point à balancer, il

pas d'accord entre elles. Pascal, qui écrivait très-vite ces notes, s'est peut-être trompé en écrivant. Il semble que voici à peu près ce qu'il voulait mettre : Et cela étant, quand il y aurait une infinité de hasards dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, et si ce que vous gagez n'est pas infini.

1 « Contre un nombre fini de hasards de perte. » M. Faugère a rétabli cette leçon, qui paraît être celle du manuscrit autographe. Les copies sur lesquelles a été faite l'édition de P. R. portent contre un nombre infini, ce qui n'a pas de sens. Aussi P. R. a mieux aimé mettre, comme Pascal lui-même avait écrit d'abord, et autant de hasard de gain que de perte. C'est en effet la supposition où il s'était tenu jusqu'à cet endroit; il admettait qu'il y a chance égale que le Dieu qu'il croit soit ou ne soit pas. Ici, pour mieux pousser l'adversaire, il lui accorde un moment qu'il y ait une seule chance pour et plusieurs contre; ces chances contraires n'en seront pas moins en nombre fini, et cela suffit à son argumentation.

2 « Et ce que vous jouez est fini. » P. R. met : « Et ce que vous jouez est si peu » de chose et de si peu de durée qu'il y a de la folie à le ménager en cette occasion. >> Le reste de l'alinéa est supprimé. P. R. a craint qu'on ne s'embrouillat dans tous ces calculs.

3 « Cela est tout parti. » Parti est ici le participe du vieux verbe partir, qui signifie partager, et qui s'emploie encore dans cette phrase: Avoir maille à partir. Le composé répartir est resté dans la langue. Cela est tout parti signifie donc qu'ici la répartition, la balance des gains et des risques est toute faite, ou, comme disait encore Pascal Le parti est tout fait: cette fois, le mot parti est substantif, et c'est ainsi que Pascal l'emploie quand il parle de la règle des partis (v, 9). Voici comment il s'exprime à ce sujet dans son Traité du triangle arithmétique, au chapitre intitulé: Usage du triangle arithmétique pour déterminer les partis qu'on doit faire entre deux joueurs qui jouent en plusieurs parties: « Pour entendre les règles des partis, la >> première chose qu'il faut considérer est que l'argent que les joueurs ont mis au » jeu ne leur appartient plus, car ils en ont quitté la propriété; mais ils ont en re» vanche le droit d'attendre ce que le hasard peut leur en donner suivant les condi>>tions dont ils sont convenus d'abord. Mais, comme c'est une loi volontaire, ils > peuvent la rompre de gré à gré, et ainsi, en quelque terme que le jeu se trouve, » ils peuvent le quitter, et, au contraire de ce qu'ils ont fait en y entrant, renon» cer à l'attente du hasard, et rentrer chacun en la propriété de quelque chose; » et, en ce cas, le règlement de ce qui doit leur appartenir doit être tellement proportionné à ce qu'ils avaient droit d'espérer de la fortune, que chacun d'eux > trouve entièrement égal de prendre ce qu'on lui assigne, ou de continuer l'aven»ture du jeu, et cette juste distribution s'appelle le parti. » Plus loin on trouve qu'étant donnés deux joueurs dans une situation égale, le parti est qu'ils prennent chacun la moitié de l'enjeu; et cette locution, le parti est, revient souvent. Au reste, le mot parti est plus large, d'après l'emploi qu'en fait Pascal lui-même, que la définition qu'on vient de lire; il signifie en général le choix à faire, la détermination à prendre, dans une matière où il y a du hasard, d'aprés telle condition donnée. Le Dictionnaire de l'Académie n'explique pas suffisamment ce mot.

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4 « Et où il n'y a pas infinité, etc. » S'il y avait infinité de chances de perte contre des chances finies de gain, on pourrait encore jouer, ainsi qu'il a été dit plus haut,

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