Ephémérides politiques, littéraires et religieuses, présentant pour chacun des jours de l'année: un tableau des événemens remarquables qui datent de ce même jour dans l'histoire de tous les siècles et de tous les pays, jusqu'au 1er. janvier 1812, Volume 3

Front Cover

From inside the book

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 9 - J'ai trop aimé la guerre: ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites. Prenez conseil en toutes choses, et cherchez à connaître le meilleur, pour le suivre toujours. Soulagez vos peuples le plus tôt que vous pourrez, et faites ce que j'ai eu le malheur de ne pouvoir faire moi-même.
Page 49 - L'autre moitié resta dans les plaines de Mars. Il dispersa partout ses membres et sa gloire. Tout abattu qu'il fut, il demeura vainqueur. Son sang fut en cent lieux le prix de sa victoire Et Mars ne lui laissa rien d'entier que le cœur.
Page 196 - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie ; Mais pensant aux beautés pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours M'incite à la révolte et me promet secours...
Page 143 - Le ciel à les former se prépare longtemps. Tel fut cet empereur • sous qui Rome adorée Vit renaître les jours de Saturne et de Rhée ; Qui rendit de son joug l'univers amoureux ; Qu'on n'alla jamais voir sans revenir heureux ; Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par ses bienfaits signalé la journée.
Page 9 - Ce que je vous recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 69 - L'un meurt vide de sang , l'autre plein de séné : Le rhume à son aspect se change en pleurésie , Et par lui la migraine est bientôt frénésie. Il quitte enfin la ville, en tous lieux détesté. De tous ses amis morts un seul ami resté Le mène en sa maison de superbe structure. C'étoit un riche abbé, fou de l'architecture. Le médecin d'abord semble né dans cet art, Déjà de bâtiments parle comme Mansard...
Page 37 - Caumartin porte en son cerveau De son temps l'histoire vivante; Caumartin est toujours nouveau A mon oreille qu'il enchante; Car dans sa tête sont écrits Et tous les faits et tous les dits Des grands hommes, des beaux esprits, Mille charmantes bagatelles, Des chansons vieilles et nouvelles , Et les annales immortelles Des ridicules de Paris.
Page 14 - ... et observant avec son épouse tous les dehors de la bienséance; bon père, bon maître, toujours décent en public, laborieux dans le cabinet, exact dans les affaires, pensant juste, parlant bien, et aimable avec dignité.
Page 9 - Mon cher enfant, je vous donne de tout mon cœur ma bénédiction ; et il l'embrassa ensuite deux fois avec de grandes marques d'attendrissement. La duchesse de Ventadour, voyant le roi s'attendrir, emporta le Dauphin. Le roi fit entrer successivement les princes et les princesses du sang, leur parla à tous ; mais séparément au duc d'Orléans et aux légitimés, qu'il fit venir les premiers.
Page 29 - le vrai, mon cousin, poursuivit-il en se tournant « vers le duc de Mayenne, je vais un peu vite « pour vous.

Bibliographic information