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6.

Encore une fois il se flatte d'avoir été l'ami de la Bruyère : « Je dois à l'amitié dont il m'honoroit, écrit-il (p. 4), encore plus à sa grande réputation, le dessein de son Apologie. »

Dissertation sur les caractères de Corneille et de Racine contre le sentiment de la Bruyère (par Tafignon, avocat au parlement de Bourgogne). Fr. de Laune, 1705, 35 pages.

Autre édition en 1709, qui fut l'objet d'un article favorable dans les Mémoires de Trévoux, octobre 1709, p. 1702.

Cette dissertation a été reproduite dans le « Recueil de dissertations sur plusieurs tragédies de Corneille et de Racine, avec des réflexions pour et contre la critique des ouvrages d'esprit et des jugements sur ces dissertations » (par l'abbé Granet). Paris, 1740, p. 70-98.

7. — Défense de M. de la Bruyère et de ses Caractères contre les accusations et les objections de M. de Vigneul-Marville (par P. Coste). Amsterdam, T. Lombrail, 1702, in-12.

8.

Réimprimée dans un grand nombre d'éditions des Caractères. Bayle avait appris de Coste lui-même qu'il était l'auteur de la Défense. Il lui écrivait, le 15 mai 1702, de Rotterdam : « Vous m'avez fait un plaisir très-grand par la confidence que vous êtes l'auteur de la Défense de M. de la Bruyère. Soyez bien sûr de mon silence et de la sincérité avec laquelle je vous dis que cet ouvrage m'a paru très-bon, et que tous les bons connoisseurs en jugent de même. » (OEuvres de Bayle, édition de 1727, in-folio, tome IV, p. 816.)

Éloge de la Bruyère, par l'abbé d'Olivet.

Histoire de l'Académie française, par Pellisson et d'Olivet. Édition de 1729, Paris, in-4°, tome II, p. 317-322, et édition de M. Ch. L. Livet, Paris, 1858, tome II, p. 3152.

9. — Histoire de la vie et des ouvrages de la Bruyère, par le P. Niceron. Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la République des lettres.... (par le P. Niceron), 1727–1745, tome XXX, p. 191. 10.— Parallèle de Théophraste et de la Bruyère, par P. C. Passerat, 1733.

Article du Mercure de France, 1733, no de janvier, p. 78.

1. Voyez notre tome I, p. 100, et ci-dessus, n° 4 (p. 196).

2. Nous citons sous des articles spéciaux cet ouvrage et le suivant, dont les auteurs ont appartenu à une génération voisine de celle de la Bruyère; mais il nous suffira de renvoyer d'une manière générale dans cette note aux ouvrages relatifs à notre histoire littéraire, que l'on pourra consulter avec fruit sur les Caractères: par exemple, au Cours de littérature de la Harpe (siècle de Louis XIV, livre II, section 11); aux Mélanges littéraires de l'abbé de Feletz et de M. de Barante; aux Histoires de la littérature française de MM. Nisard, Geruzez, Demogeot, Albert; au Port-Royal de Sainte-Beuve et aux Français du XVIIe siècle de M. Gidel; à tous les dictionnaires de biographie (Biographie universelle, article de l'abbé Delille, Biographie générale, article de M. Léo Joubert; Dictionnaire historique de la France, de M. Ludovic Lalanne, etc.), et enfin au Dictionnaire critique de biographie et d'histoire de M. Jal, qui contient sur la famille de la Bruyère un certain nombre de renseignements précis.

11. Histoire de la Bruyère, par Savérien.

Histoire des philosophes modernes, par M. Savérien, avec leurs portraits gravés par François. Paris, 1773, tome II, p. 231. Le portrait de la Bruyère accompagne la Notice qui lui est consacrée.

12.- Notice sur la personne et les écrits de la Bruyère. Paris, imprimerie de Monsieur, 1781, in-18 de 60 pages. (Avec portrait gravé par Saint-Aubin.)

13.

Cette notice, sans nom d'auteur, est de J.-B.-A. Suard'.

Imprimée en tête des Maximes et réflexions extraites de la Bruyère, et tirée à 25 exemplaires. Le faux titre porte: Maximes et réflexions morales. Voyez ci-dessus, p. 159, no 49.

Lettre sur le talent de la Bruyère, par J. Bitaubé.

Nous ne savons où ni quand a paru cette Lettre, que la France littéraire de Quérard et des biographies mentionnent sans en donner la date: elle n'a pas été recueillie dans les OEuvres de Bitaubé.

14.-Éloge de la Bruyère, discours qui a remporté le prix d'éloquence décerné par la classe de la langue et de la littérature française de l'Institut dans sa séance du 4 avril 1810. Par M. J. J. Victorin Fabre. Paris, imprimerie de Baudoin, 1810, in-4° de 44 pages.

15.-Éloge de la Bruyère, qui a concouru pour le prix proposé par l'Institut pour 1810. Par A. R. Richard. Paris et Strasbourg, A. König, 1810, in-8° de 52 pages et 2 feuillets préliminaires.

16. Eloge de la Bruyère. Discours qui a concouru pour le prix d'éloquence proposé par l'Académie française en 1810. Par Théodore Pelleport, avocat à la Cour de cassation. Paris, P. Blanchard, 1810, in-8° de 54 pages.

17.- Éloge de la Bruyère, par M. T. de N. (Tassin de Nonneville.) Paris, A. le Clère (1810), in-8° de 45 pages.

2o édition, P. Le Clère, sans date, in-8° de 45 pages et 20 pages pour les notes. Cette seconde édition porte: «< par M. T. de N., auditeur au Conseil d'État. >> - Les notes ont une pagination particulière.

18. La Bruyère, par Sainte-Beuve, 1836.

Cet article, le premier de ceux que Sainte-Beuve a consacrés à la Bruyère, publié par la Revue des Deux-Mondes, le 1er juillet 1836,

1. A la suite de la Notice de Suard, qui a été le travail le plus souvent réimprimé sur la Bruyère, nous pourrions énumérer, en les distinguant les unes des autres, les Notices qui sont placées en tête des éditions dont nous avons donné la liste, et dont beaucoup pourront être consultées avec intérêt, plusieurs avec profit; mais il suffira de renvoyer ici, dans un même article et sans donner le titre exact de chacune d'elles, aux notices de Mme de Genlis (n° 58), d'Auger (no 73), de Walckenaer (no 109), de Sainte-Beuve (n° 108 et 137, etc.); de MM. Hémardinquer (n° 113), Georges Mancel (n° 123), Destailleur (n° 119, 122), Ch. Louandre (no 125), Asselineau (n° 138), Lacour (de la Pijardière) (n° 141), Chassang (n° 144), etc.

réimprimé en 1842 (voyez ci-après, no 21), a pris place dans les Portraits littéraires (1844, 1862, etc., tome 1), et en tête d'éditions diverses des Caractères. Voyez de plus l'indication d'articles de SainteBeuve sur la Bruyère, p. 169, no 22, et p. 201, no 32.

19. Documents biographiques sur la Bruyère, extrait de la Revue rétrospective, n° d'octobre 1836. (Par J. Taschereau.) Imprimerie de H. Fournier (sans lieu ni date), in-8° de 8 pages. 20.-Théophraste et la Bruyère, étude par J. F. Stiévenart, 1840.

Cette notice, lue par l'auteur à une séance publique de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, a paru dans les Mémoires de cette compagnie, Séance publique du 17 août 1840, p. 11-24. M. Stiévenart n'en a reproduit que la première partie dans l'introduction de sa traduction des Caractères de Théophraste (Paris, Périsse, 1842, in-8°).

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21. La Bruyère et la Rochefoucauld, Mme de la Fayette et Mme de Longueville. (Par Sainte-Beuve.) Paris, imprimerie de H. Fournier, 1842, in-12.

22.

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Speckert (L.). Dissertatio de politica et sociali Bruyerii doctrina. Tolosa, 1848, in-8°.

25.- La Bruyère et M. Walckenaer, par M. J. d'Ortigue, 1848. Voyez ci-dessus, p. 167, n° 109, fin.

M. d'Ortigue a de plus inséré dans le Journal des Débats, nos du 30 mars et du 3 avril 1862, d'intéressants articles intitulés :

La Bruyère, ses biographes, ses éditeurs (éditions de MM. Walckenaer, Destailleur, Mancel).-M. Ed. Fournier. - Les cours galantes, par M. G. Desnoiresterres. Étude chronologique sur J. de la Bruyère, par M. E. Châtel. La Bruyère à l'Académie donne sa voix à

Mme Dacier.

24. La Bruyère, par M. H. Taine, 1854 et 1866.

Voyez ci-dessus, p. 168, no 118, et ci-après, p. 201, no 32. 25.- La Bruyère, articles de M. de Sacy, 1845 et 1855. Voyez ci-dessus, no 109, p. 167, et no 119, p. 168.

26.

La Bruyère. Quelques notes sur sa vie et ses mœurs. (Signé : Edouard Fournier.) Paris, imprimerie de S. Raçon (sans date), in-8° de 24 pages.

(Extrait de la Revue française des 10 et 20 janvier 1857.)

27.- La Bruyère, par A. Vinet, 1859.'

Chapitre de l'ouvrage intitulé les Moralistes des seizième et dixseptième siècles, par A. Vinet. (Paris, 1859, in-8°, p. 233-265.) L'auteur y a inséré un pastiche, p. 260-263.

Il y a un autre pastiche de la Bruyère dans les Questions de littérature légale de Ch. Nodier (2o édition, 1828, p. 215–217; la 1re est de 1812).

28.-Étude chronologique sur Jean de la Bruyère, trésorier de France au bureau des finances de Caen, par M. Eugène Châtel, archiviste du département du Calvados. Caen, Hardel, 1861, in-8° de 31 pages.

(Extrait du II volume du Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, 3 livraison, 1861.)

Avec une bonne grâce dont je ne saurais trop le remercier, M. Châtel a mis à ma disposition, avant de la livrer à l'impression, la copie des documents inédits contenus dans cette Étude.

29. La Bruyère, par Prevost-Paradol, 1863.

Articles publiés dans le Journal des Débats, nos des 8 et 26 mars 1863, et formant l'un des chapitres du livre intitulé : les Moralistes français (Paris, Michel Lévy), 1865, p. 175-211.

Le même volume contient (p. 237-252) une étude intitulée : « De la chaire à propos de la Bruyère. »

30. De la Bruyère. Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris, par Charles Caboche, licencié. Paris, Joubert, 1844, in-8° de 70 pages.

31.-Étude sur la Bruyère et Malebranche, par Auguste Damien, professeur suppléant de littérature française à la Faculté des lettres de Clermont. Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1866, in-8° de 80 pages.

Cet intéressant travail, qui nous a fourni de précieux rapprochements, a paru alors que notre premier volume était imprimé. On trouvera dans nos Additions et Corrections les citations qu'il eût convenu de placer au bas des pages du tome I.

32. La Comédie de J. de la Bruyère, par Édouard Fournier. Paris, Dentu, 1866, 2 vol. in-18 (d'une pagination continue).

Nous avons si souvent cité la Comédie de la Bruyère qu'il nous suffit de l'enregistrer ici, sans insister sur ce qu'il y a d'attrayant et d'ingénieux dans le travail de M. Fournier. Il est, son livre le prouve, l'un des écrivains de notre temps qui connaissent le mieux la littérature, grande et petite, du dix-septième siècle. Nous avons discuté et combattu, et peut-être réfuté diverses pages de la Comédie de la Bruyère; mais nous y avons recueilli de nombreux renseignements, dont nous avons eu soin d'indiquer la source.

M. Sainte-Beuve a publié dans le numéro du Constitutionnel du 27 août 1866, sur la Comédie de la Bruyère, un article critique, qu'il a réimprimé en 1868 dans les Nouveaux Lundis, tome X, p. 416-437, en y joignant une lettre écrite par M. Fournier et quelques observations nouvelles. Voyez aussi, sur l'ouvrage de M. Fournier, un article de M. H. Taine dans le Journal des Débats du 30 août 1866.

La librairie Dentu a fait paraitre en 1872 une « deuxième édition, revue et augmentée » de la Comédie de J. de la Bruyère. Cette édition nouvelle, qui n'est pas une réimpression de l'ouvrage entier, se compose d'exemplaires de la première dans lesquels l'insertion de nombreux cartons témoigne du soin avec lequel l'auteur, suivant en cela l'exemple de la Bruyère, a complété son travail en l'améliorant. Une

33.

préface de XLIX pages, où notre édition est citée avec une amicale et peut-être excessive bienveillance, contient de nouveaux et intéressants renseignements. Si nombreux que soient nos points de rencontre, il demeure entre l'auteur de la Comédie de la Bruyère et nous quelques dissentiments: c'est ainsi qu'il admet, dans l'une et l'autre édition, l'authenticité de lettres de la Bruyère que nous tenons, sans hésitation, pour apocryphes.

Nous reproduisons dans nos Additions diverses annotations d'une clef de Félibien empruntées à la préface nouvelle de M. Fournier (voyez ci-après, p. 205).

Journal de la Bruyère dans la maison de Condé, par Étienne

Allaire, 1874.

Articles insérés dans le Correspondant, nos des 10 août, 10 septembre, 25 octobre, 25 novembre, 25 décembre 1874, et 25 janvier 1875 (tomes 96, 97 et 98). L'auteur doit reprendre, développer et achever, dans une prochaine publication, ces intéressantes études sur la vie de la Bruyère dans la maison de Condé.

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