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chapitre LIV: Hoc quoque in tuam gloriam cedet, eos ad summa vexisse, qui et modica tolerarent. »

Page 385, n° 28, fin, ajoutez en note: « M. Fournier (la Comédie de la Bruyère, p. 100-102) rapproche de cette remarque le passage suivant du dernier des quinze pamphlets publiés en Hollande sous ce titre : les Soupirs de la France esclave (1 octobre 1690): « Sous le ministère de « M. Colbert, il fut mis en délibération si le Roi ne se mettroit pas en « possession actuelle de tous les fonds et de toutes les terres de France, « et si on ne les réduiroit point toutes en domaine royal, pour en jouir << et les affermer à qui la cour jugeroit à propos. » Il y joint ce témoignage suivant lequel le jésuite le Tellier amena Louis XIV à créer l'impôt du dixième « en l'assurant qu'il étoit le maître et le propriétaire de tous « les biens du Royaume » (la Place, Pièces intéressantes, tome I, p. m), et renvoie à un article de M. H. Trianon, publié dans l'Illustration du 19 avril 1851 (p. 255) et à l'Analectabiblion du marquis du Roure, tome II, p. 357. » Page 408, Iv. Le second alinéa, dans lequel nous combattions l'interprétation des clefs, peut être supprimé. La citation de Descartes que nous avons faite ci-dessus (p. 206, addition relative à la page 116, note 1, fin) le rend superflu. A voir combien de fois la Bruyère s'est inspiré de Malebranche, il est permis de supposer qu'ici encore il reproduit, sous une forme nouvelle, une réflexion qu'il a lue dans la Recherche de la vérité.

Page 411, vi, avant-dernier alinéa, ajoutez en note: «Annotation d'Amelot de la Houssaye : « Perrault. Maintenant que la Bruyère est de « l'Académie, M. Perrault n'aura pas ses coudées franches avec un tel << adversaire à ses côtés. >>>

Page 412, VII, fin, ajoutez : « Amelot de la Houssaye nous semble mieux inspiré que dans la note précédente, lorsqu'il recueille le nom de Cousin, que nous trouvons reproduit dans les clefs manuscrites de quelques exemplaires : « Le président Cousin, qui travailloit au Journal « des Savants d'une manière assez négligée, quoiqu'il fût d'ailleurs homme « de mérite et chargé d'érudition. » Moins affirmatif et plus explicite, Félibien écrit de son côté : « On veut que l'auteur ait eu en vue M. Cou« sin qui lut ces Caractères en manuscrit, et dit pour toute louange : « Le « livre est passable. »

« Le premier alinéa de la remarque fait partie de la rre édition, et parut avant que le président Cousin eût pu imiter les gens dont parle la Bruyère et qui, « portés par la foule et entraînés par la multitude, » disent enfin « qu'ils ont les premiers approuvé » l'ouvrage. Si, le livre publié et le succès obtenu, Cousin se déclara l'admirateur de la Bruyère, il ne se hâta point de l'écrire. Le Journal des Savants, qui plus tard devait annoncer avec exactitude les imitations que l'on fit des Caractères, ne signala en effet les Caractères à ses lecteurs qu'en 1689, lorsque parut la 4e édition (voyez ci-dessus la Notice bibliographique, p. 142, no 4). Le président Cousin était alors le directeur dudit journal; la Bruyère avait quelque droit de lui reprocher son peu d'empressement; il revint sur la même pensée, dans sa 6e édition, par le second alinéa de la remarque, en réponse peut-être à l'éloge tardif et discret du Journal des Savants. Dans la suite, le président Cousin ne se départit jamais de sa froideur, soit qu'il ait conservé quelque rancune de la remarque qui lui était plus ou moins justement appliquée, soit qu'il ait eu quelque autre raison de garder une certaine réserve vis-à-vis de la Bruyère « Peu s'en faut, écrivit-il avec quelque apparence d'humeur, en parlant du discours académique où l'abbé Fleury rendit hommage à notre auteur, qui venait de mourir, peu s'en faut que les nouveaux Caractères de M. de la Bruyère « n'y soient égalés aux anciens qui lui avoient servi de modèle. » (Journal des Savants, 1696, no du 20 août, p. 396.) »

Page 413, ligne 9: « l'abbé de Choisy, ami de la Bruyère », supprimez les quatre derniers mots.

Page 421, xv, fin, ajoutez : « Après avoir relevé les annotations suivant lesquelles l'écrivain qui ne pensoit pas assez serait soit la Mothe le Vayer, soit le P. Bouhours, et l'écrivain qui pense trop subtilement, soit Malebranche, soit Pascal, soit Nicole, Amelot de la Houssaye ajoute : « M. de « Salo ne parloit jamais de Montagne qu'avec mépris. J'ai vu son Mon«tagne, dont toutes les marges étoient chargées de notes très-piquantes, « écrites de sa main. >> M. de Salo n'a jamais rien publié, que nous sachions, sur Montaigne. >>

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Page 427, entre les n° xxiv et xxv, insérez, sous le n° xxiv bis, la note suivante :

« Page 147, n° 59.- La gloire ou le mérite de certains hommes.... (1692.) Annotation d'Amelot de la Houssaye: « Le P. Bouhours, jésuite, a acquis « la gloire de bien écrire par plusieurs ouvrages qu'il a donnés au public. « Le P. Bourdaloue, au contraire, en a acquis beaucoup en n'écrivant « point, ce que l'on a de ses mains ayant été donné par de mauvais co<< pistes qui l'ont fait imprimer sans son aveu. »

Page 427, xxv, ligne 2: « Clefs imprimées du dix-huitième siècle, etc. », substituez à cet alinéa le suivant :

« Clefs imprimées du dix-huitième siècle : « Le P. Bouhours et le « P. Bourdaloue, tous deux jésuites. » C'est là une application inacceptable, et qui très-vraisemblablement n'aura été faite que par suite d'une méprise de copiste, qu'auront reproduite les éditeurs. On vient de voir dans la note qui précède que les noms de Bourdaloue et de Bouhours ont été écrits par Amelot en marge de la remarque 59, à côté de laquelle ils semblent légitimement placés. Cette interprétation était sans doute celle d'autres clefs manuscrites. Un copiste l'aura maladroitement inscrite en regard de la remarque 60, et les imprimeurs se seront mépris d'après lui. » Page 431, xxvi, fin, ajoutez : « Amelot de la Houssaye, trouvant le nom de Ménage inscrit à côté de la remarque 62, le reproduit en le faisant suivre de cette annotation: « M. Ménage, qui étoit effectivement <«< chargé de beaucoup de lecture, se croyoit en droit de juger souverai<<< nement de toutes sortes d'ouvrages dans les assemblées qui se faisoient «< chez lui. Elles étoient composées d'un certain nombre de demi-savants, qui se croyoient tous aussi infaillibles dans leurs jugements que leur « directeur. >>

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<< Félibien inscrit un autre nom : « Ils veulent que ce soit M. Ménage, << mais c'est Baillet. » Adrien Baillet, bibliothécaire de M. de Lamoignon, fécond érudit, avait déjà publié, quand parut cette remarque, les ouvrages intitulés: Jugements des savants sur les principaux ouvrages des auteurs (1685 et 1686, 9 vol. in-12); des Enfants devenus célèbres par leurs études et par leurs écrits (1688); des Satires personnelles (en réponse à Ménage, 1689). Son ouvrage sur les Auteurs déguisés est de 1690. »

Page 431, note 1, fin, ajoutez: « Annotation d'Amelot de la Houssaye « L'abbé de Villiers, autrefois jésuite, dans ses Réflexions sur les « défauts d'autrui, qui sont fort plates, insipides, et de très-mauvaises «< copies de la Bruyère, que cet abbé ex-jésuite croit pourtant avoir dé<< passé de bien loin. Mais pourquoi s'en étonner? Ne sait-on pas que « l'école jésuite n'est pas moins propre à faire des présomptueux qu'à « former des savants? >>

Page 435, note 1, ajoutez : « Annotation d'Amelot de la Houssaye : << M. le Noble ne manquoit pas de talent pour briller dans la magistra<< ture; mais il lui a manqué d'être honnête homme. »

Page 439, II, Votre fille est née pour le monde, ajoutez en note, à la fin du second alinéa : « Amelot de la Houssaye explique, comme le font

les clefs, l'entrée de Mlle de Harlay « aux filles de Sainte-Élisabeth, » et il ajoute qu'elle y est religieuse au moment où il écrit. Il ne parut pas toutefois à tout le monde qu'elle eût été enfermée « parmi les vestales par suite d'un acte d'autorité paternelle. On lit dans une lettre du temps (nous n'avons malheureusement pas gardé note de l'endroit où nous l'avons lue): «La fille de M. le procureur général est entrée dans les filles de SainteÉlisabeth pour y prendre l'habit, au grand regret de Monsieur son père qui l'aime tendrement. » Cette lettre est du 24 avril 1686, date qui ne s'accorde pas tout à fait avec celle que nous avons donnée au tome I, p. 439. Page 441, v, ligne dernière, et p. 442, premières lignes : « A ces deux noms l'on eût pu en ajouter bien d'autres si l'on cherchait des exemples des gens qui ne savoient étre des Érasme, etc. », ajoutez en note, à la fin de l'alinéa : « Depuis la rédaction de notre Commentaire, M. Fournier a relevé une annotation de Félibien des Avaux d'après laquelle Érasme serait l'abbé de Choisy. La Bruyère, suivant l'interprétation de M. Fournier, l'appelle ici « Erasme » par allusion aux Dialogues qu'il fit avec l'abbé de Dangeau (1684), à la façon des Colloquia. (La Comédie de la Bruyère, 2e édition, tome I, p. 145, note 3, et tome II, p. 529.) »

Page 446, 1x, fin, ajoutez: « Voyez, comme le meilleur commentaire que l'on puisse lire sur l'application du caractère de Mopse à l'abbé de Saint-Pierre, les articles publiés en 1861 par Sainte-Beuve (Causeries du lundi, tome XV), et dans lesquels est démontrée la ressemblance du modèle et du portrait. Félibien nomme un autre Mopse: M. de SaintUssans, auteur de Billets en vers, publiés à Paris en 1688. »

Pages 447, 448, etc., passim : « Claude le Pelletier.... le Pelletier de Sousy », lisez : « Claude le Peletier.... le Peletier de Souzy ».

Page 447-449. M. A. de Boislisle nous communique la note suivante au sujet de notre commentaire sur ce passage: Il connoit.... le fond, etc.:

« Peut-on appliquer le terme de rupture des deux ministres à Louvois et Seignelay, qui ont toujours professé publiquement l'inimitié la plus franche? Il est vrai que, dans ses Mémoires, M. de Sourches, à l'année 1686, constate « les apparences de la plus belle union du monde. » M. de Louvois reçoit M. de Seignelay à Meudon, et M. de Seignelay rend une fête à Sceaux. « Mais toutes ces belles amitiés ne trompoient personne, et il n'en restait plus trace quand la guerre de 1688 et ses horribles cruautés, provoquées par Louvois, lui eurent attiré une disgrâce à peu près complète. Voyez P. Clément, le Gouvernement de Louis XIV, p. 225. »

Page 448, lignes 23, 24 et 30. C'est en septembre 1689, et non en 1697, que Claude le Peletier se démit de ses fonctions de contrôleur général; nous avons donc eu tort d'écrire que Jérôme le Peletier était mort à l'époque où Claude quittait les Finances. Ce sont ses fonctions de ministre d'État et la direction des postes que Claude abandonna en 1697 pour vivre, ainsi que nous l'avons dit plus loin, dans la retraite : voyez p. 225, addition relative à la page 537, xxvII, fin.

Page 453. Après la ligne 4, ajoutez, sous le n° xIII:

<< Page 169, no 43. Le sage guérit de l'ambition.... (1689).

«Quelques annotateurs ont inscrit en marge de cette remarque le nom du duc de Beauvillier. Amelot de la Houssaye admet l'application, mais en l'accompagnant du commentaire peu bienveillant qui suit : « M. le duc de « Beauvillier, qui pourtant n'est sage et modéré qu'autant qu'il le veut « paroître, par une rigoureuse attention à bien composer toutes ses démar«ches et à ne jamais sortir d'un certain équilibre qui l'a fait surnommer « le pendule de la cour. Au reste, c'est un très-foible génie, mais des mieux « accommodés au théâtre présent par ses airs graves et mortifiés. »

Page 453, 1, fin, ajoutez: « Et ailleurs, dans les mêmes Mémoires (tome 1, p. 153): « J'avois trois mouchoirs de cou,... et pas un ruban de

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ADDITIONS ET CORRECTIONS. (TOME I.) 221

« couleur, comme si j'eusse voulu avoir l'air d'une personne de qua

<<< rante ans. >>

Page 453, entre les nos II et III, insérez sous le n° 11 bis :

« Page 176, n° 21. — Bien des femmes ne sont pas mieux désignées.... (1688). <«< Annotation d'Amelot de la Houssaye : « Témoin la marquise de la Baume, que l'on ne connoissoit plus que sous le nom de vieux abbé « de Saint-Romain. >>

Page 455, v, ligne 4, ajoutez : « Amelot de la Houssaye remplace le nom de Mme de la Ferrière par celui de Mme de Novion. Il s'agit sans doute de la même personne, car M. de la Ferrière épousa Mlle Novion. »>

Ibidem, v, insérez à la 5° ligne : « Cette autre un moine.... Annotation d'Amelot de la Houssaye: « La duchesse d'Aumont. » Voyez ci-après, l'addition relative à la page 458, vii.

Page 456, vi, fin, ajoutez l'alinéa suivant : « Chacun de ses traits contre le grand et présomptueux comédien, dit M. Fournier en parlant de ceux que la Bruyère lance contre Baron, porte juste, et les plus fins les ont repris faute de trouver mieux. D'Allainval, entre autres, applaudit fort à celui-ci sur la déclamation du nouveau Roscius: « Il ne lui « manque.... que de parler avec la bouche. » Or, Baron, en effet, s'étoit si furieusement bourré de tabac dans sa jeunesse, qu'il parloit du nez très-désagréablement. » (La Comédie de la Bruyère, 1re partie, p. 95 et 96.) Page 457, ligne 20, « duchesse d'Olonne », lisez: : « comtesse d'Olonne ». Page 458, vII. Il paraît que nous avons eu tort d'hésiter à faire l'application de ce caractère à la duchesse d'Aumont. « On avoit toujours médit d'elle et de ses directeurs, lit-on dans une note du Chansonnier Maurepas (tome VII, p. 857), citée par M. Fournier (la Comédie de la Bruyère, 2o partie, p. 465, note 1). Les deux plus fameux qu'elle ait eus jusqu'à cette présente année 1691, étoient le P. Gaillard, jésuite, qu'elle quitta pour un prêtre de l'Oratoire, appelé le P. la Roche. » Suivant M. Fournier, la Bruyère « était bien avec le P. Gaillard,» mais la lettre où M. Fournier voit la preuve de cette liaison, est une lettre dont il nous est permis de nier l'authenticité sans l'avoir vue (voyez tome II, p. 476).

On peut rapprocher de ce caractère l'alinéa suivant du Théophraste moderne (p. 378), appliqué de même par la clef de cet ouvrage à Mme d'Aumont et au P. de la Roche : « Un directeur est bien récompensé par le don d'une maison de campagne, suivi d'une pension plus forte que le revenu d'une riche commande. Il n'y a personne qui ne se chargeât, à ce prix, de la conscience d'une duchesse pénitente. >>

Page 458, VIII, 3 et 4° lignes, en remontant : « Mme de Cheré n'était sans doute pas beaucoup plus connue de ses contemporains qu'elle ne l'est de nous », lisez : « Mme de Cheré pourrait être la femme d'un des maîtres des comptes de ce nom, fils ou petit-fils d'un des secrétaires du cardinal de Richelieu". »

Page 459, après le n° vIII, insérez sous le n° vIII bis :

« Page 181, n° 39. Si une femme.... (1689).

« Annotation d'Amelot de la Houssaye: «Un M. le Franc, vicaire de « la paroisse de Saint-Séverin, maintenant curé de Vendôme, souffroit « qu'une de ses pénitentes vînt faire son lit et sa chambre tous les matins, « de sorte que le frère de la fille s'en étant plaint longtemps, mais en vain,

1. Lettre sur Mlle Lecouvreur, dans la Collection des Mémoires sur l'Art dramatique, 1822, tome II, p. 219.

2. Almanach des Spectacles, 1757, p. 8o.

3. M. Fournier (la Comédie de la Bruyère, p. 164, note 3) voit dans la Ducherré, comme écrit la clef de 1693, une célèbre dévote, alliée à la famille d'Ormesson, par le Journal de Matthieu Marais, tome II, p. 240.

citée

« fut obligé de menacer le directeur d'en avertir Mgr l'Archevêque de « Paris: ainsi le mal cessa. >>>

Page 460, note 3, fin, ajoutez : « Sur Mme de Bauquemare, ou plutôt sur la présidente d'Ons-en-Bray, voyez encore les Chansons choisies de M. de Coulanges, édition de 1754, P. 272. »

Page 463, xv, fin : « Rapproché de la date de l'expédition de Candie, etc. », substituez à cette fin de l'alinéa celle-ci : « Ce suicide a été mis en vers par le médecin Étienne Bachot (Parerga seu Horæ subcessivæ, 1668, p. 29), et mentionné par Gui Patin dans sa lettre du 22 février 1669 (Lettres de Gui Patin, édition Reveillé-Parise, tome III, p. 687 et 688, et la Comédie de la Bruyère, 2e édition, tome I, p. xxvII). »

Page 468, vIII, avant-dernière ligne, « Berthier », lisez : « Bertier ». Page 471, XII, 1o alinéa, fin, ajoutez : « Loyseau était receveur général des finances en Bretagne. >>

Page 472, XIII, fin, ajoutez : « Veydeau de Gramont, condamné, a été « dégradé en pleine salle, dit Amelot de la Houssaye, et chassé du corps « avec toutes sortes d'ignominies, ce qui fut exécuté à la rigueur. Cepen<< dant, comme ses prétendus forfaits n'ont pas été trop solidement proua vés, bien des gens ont cru ce conseiller plus malheureux que coupable, ce « qui n'a pas fait d'honneur au Parlement, d'avoir si légèrement flétri un de << ses membres pour plaire à la cour, à qui la malice de ses ennemis l'avoit << rendu odieux plutôt que ses crimes. » La querelle de pêche (à laquelle seule la Bruyère fait allusion, car sa remarque date de 1687, et le procès que le Parlement fit à Veydeau y est postérieur de quelques années) a été contée, en 1688, par Courtilz de Sandras dans les Mémoires de Rochefort (édition de Cologne, p. 342 et suivantes). »

Page 474, ligne 19, « Chantilly », lisez : « Gentilly ».
Page 475, ligne 9, effacez : « son neveu ».

Page 478, fin de la note 2 de la page 477, ajoutez : « Annotation d'A-
melot de la Houssaye au sujet de Frémont, dont il cite le nom à côté de
la remarque du chapitre des Biens de fortune : « Frémont, partisan, a ma-
«rié sa fille à M. le maréchal et duc de Lorge, d'une illustre noblesse,
« mais qui n'a pas voulu faire mentir le proverbe: Ad turpia cogit egestas. »
Page 481, vIII, ligne 13, « 1647 », lisez : « 1747 ».
Page 484, ligne 6 : « Raymond, autre partisan », lisez : « François
Rémond, dit de la Renouillière, autre partisan ».

Page 484, note 3, fin, ajoutez: « Il fut chargé, en 1690, de la régie des biens des religionnaires fugitifs. »

Page 490, ligne 14 : « 1684 », lisez : « 1675 ».

Ibidem, note 2, lignes 7-10, supprimez la phrase : « Plus tard, des« servi, etc. », jusqu'à : « tome IX, p. 31 »; le passage de Saint-Simon s'applique, non à Louis, baron de Beauvais, dont il est question dans la Bruyère, mais à son fils.

Page 492, xx, fin, ajoutez :

« Dans la Comédie de la Bruyère (1re partie, p. 133-135), M. Fournier exprime l'avis que Criton, imposant des conditions extravagantes à ceux à qui sa terre fait envie, pourrait bien être la Touanne, trésorier de l'extraordinaire des guerres, qui possédait, à Saint-Maur, « la plus jolie mai« son du monde, » au dire de Saint-Simon (Mémoires, tome III, p. 194, édition de 1873), et de beaux jardins contigus au parc de Monsieur le Duc. L'ancien élève de la Bruyère eût en effet désiré, nous apprend SaintSimon, « de joindre les jardins de la Touanne aux siens et d'avoir sa << maison; mais, en 1690, il n'habitait pas encore le château de SaintMaur, dont Gourville avait la jouissance (voyez ci-après, p. 223, l'addition relative à la page 506, xxxix, fin). Le très-vif désir d'agrandissement dont parle Saint-Simon fut sans doute postérieur à l'année 1690, date

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