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pressé qu'on a de voir le mal que l'on dit d'une infinité de personnes distinguées. Je me trouvai à la cour le premier jour que les Caractères parurent, et je remarquai de tous côtés des pelotons où l'on éclatoit de rire. Les uns disoient : « Ce portrait est outré; » les autres : « En voilà un qui l'est encore davantage. » — « On dit telle « chose de Madame une telle, disoit un autre; et Monsieur un tel, « quoique le plus honnête homme du monde, est très mal traité dans << un autre endroit. » Enfin la conclusion étoit qu'il falloit acheter au plus tôt ce livre pour voir les portraits dont il est rempli, de crainte que le libraire n'eût ordre d'en retrancher la meilleure partie. Voilà les effets que la satire produit. Les auteurs en sont souvent éblouis et attribuent à la beauté de leurs ouvrages ce qui n'est dû qu'au mal qu'ils disent de quantité de personnes. Un des illustres de ce temps, homme de naissance et d'érudition, et qui a l'honneur d'être auprès d'un prince du sang royal en qualité d'homme de lettres, ayant traité sérieusement un ouvrage intitulé Discours sur les anciens, qu'il pouvoit égayer de quelques traits de satire, dit, page 115: « Je sais tous les avantages que j'aurois trouvés à donner un tour plus gai a à ce discours. Je sais combien la raillerie a de charmes pour les « lecteurs les plus chagrins, combien il est agréable de rire et de << faire rire aux dépens d'autrui, combien de feu, de vie et d'agré<<ment un pareil tour répand dans tout un ouvrage. Je sais que le << ridicule est souvent plus capable de persuader et de tirer d'un pas « glissant que les raisonnements les plus forts, etc........ » Le même dit, page 231: «En réjouissant le public, on est toujours sûr du succès « de sa cause. On chatouille le cœur, on attache, on plaît infailli«blement. La plaisanterie donne un air aux choses qui fait tout << passer, et souvent, en faveur d'un bon mot, un lecteur ne voit pas << ou ne veut pas voir le défaut d'exactitude, plus sensible à son plai«sir qu'à son utilité; mais quand on parle d'un ton sérieux, les «< choses changent bien de face. Point d'égard, point de grâce, point « d'indulgence; il faut toujours frapper au but, toujours faire sentir << la droite raison, et toujours faire briller la vérité. » Ces derniers mots font assez connoître que la vérité ne règne guère dans les satires, et l'on voit en général dans ces deux endroits les priviléges de ce genre d'écrire, et qu'il est aisé d'y réussir, parce que la médisance grossit toujours les objets; mais comme ce parti coûte fort cher à la gloire, à l'honnête homme et aux bonnes mœurs, il se trouve peu d'auteurs qui le veuillent embrasser. Je ne prétends attaquer ici personne en particulier : je parle de la satire en général. Ceux qui s'attachent à ce genre d'écrire devroient être persuadés qu'elle fait souffrir la piété du Roi, et faire réflexion que l'on n'a jamais ouï ce monarque rien dire de désobligeant à personne. La satire n'étoit pas du goût de feu Madame la Dauphine, et j'avois commencé une réponse aux Caractères des mœurs du vivant de cette princesse, qu'elle avoit fort approuvée, et qu'elle devoit prendre sous sa protection, parce qu'elle repoussoit la médisance. L'ouvrage de M. de la Bruyère ne peut être appelé livre, que parce qu'il a une couverture et qu'il est relié comme les autres livres. Ce n'est qu'un amas de pièces détachées, qui ne peut faire connoitre si celui qui les a faites auroit assez de génie et de lumières pour bien conduire un ouvrage qui seroit suivi. Rien n'est plus aisé que de faire trois ou quatre pages d'un portrait, qui ne demande point d'ordre, et il n'y a point de génie si borné qui ne soit capable de coudre ensemble quelques médisances de son prochain et d'y ajouter ce qui lui paroît capable de faire rire. Ainsi il n'y a pas lieu de croire qu'un pareil recueil, qui LA BRUYÈRE, III, I

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choque les bonnes mœurs, ait fait obtenir à M. de la Bruyère la place qu'il a dans l'Académie. Il a peint les autres dans son amas d'invectives; et dans le discours qu'il a prononcé, il s'est peint lui-même, et après avoir tâché de prouver que les places de l'Académie ne se donnoient qu'au mérite, il a dit que la sienne ne lui avoit coûté aucunes sollicitations, aucune démarche, quoiqu'il soit constant qu'il ne l'a obtenue que par les plus fortes brigues qui aient jamais été faites. Quelle différence des deux discours qui ont été prononcés en même jour, et des manières des deux nouveaux académiciens! M. l'abbé Bignon témoigne beaucoup de reconnoissance pour la place qu'on lui donne; M. de la Bruyère se croit si digne du choix qu'on a fait de lui, par la haute réputation qu'il prétend que ses Caractères lui ont acquise, qu'il n'a daigné faire nul remerciement. M. l'abbé Bignon, aussi modeste qu'il est distingué par son savoir, ne veut point devoir sa place à son mérite, mais à la considération que l'Académie a pour sa famille; M. de la Bruyère, fier des sept éditions que ses portraits satiriques ont fait faire de son merveilleux ouvrage, exagère son mérite, et fait entendre que c'est à ce seul mérite qu'il doit la place où il est reçu. Je n'entre point dans le détail du reste de son discours, puisque toute l'assemblée a jugé qu'il étoit directement au-dessous de rien. Il auroit tort de se plaindre de la manière dont j'en parle. Je me sers des propres termes dont il s'est servi quand il lui a plu de se divertir à parler hors de propos du Mercure galant, et je veux bien mettre ici le même galimatias pour ne dire ni plus ni moins. Il n'y a dans ces paroles que l'intention qui m'offense, car elles ne me regardent pas, et je n'aurois jamais cherché à les relever si j'étois seul offensé. Le Mercure n'est point composé de mes ouvrages, et l'on ne me doit regarder que comme une bouquetière qui lie les fleurs des autres, qui sont leurs ouvrages. Ils consistent dans ce que font de plus beau les plus illustres orateurs de France, et les poëtes les plus distingués. On n'y voit que des harangues faites au Roi, ou à l'ouverture des Parlements, ou à la réception des académiciens françois, des fragments des plus beaux sermons ou des oraisons funèbres, des relations de guerre faites souvent par des généraux d'armées même, des ouvrages d'éloquence et des dissertations sur tout ce que le hasard fait naître de plus curieux et de plus beau. On ne peut dire que tant de beaux ouvrages soient directement au-dessous de rien, à moins que de vouloir faire entendre qu'il n'y a pas un seul homme en France capable de bien écrire ; et comme le contraire paroit visiblement, il suffit d'exposer le fait pour faire voir que M. de la Bruyère n'a pu mettre le Mercure au-dessous de rien, sans y mettre en même temps tout ce qu'il contient, c'est-à-dire une infinité de belles pièces, tant en vers qu'en prose. Il n'a pas cru ce qu'il a écrit; et s'il n'avoit trouvé de la réputation à ce recueil de tant d'admirables ouvrages, il l'auroit jugé indigne de sa colère. C'est la manière de tous les nouveaux auteurs. Ils s'imaginent qu'ils brilleront seuls quand ils auront porté des coups qu'ils croient mortels à ce qu'ils trouvent établi. Il y a dix-sept ans que le Mercure est au goût du public: il est un peu tard pour l'attaquer. Le public voit clair, vous le savez; il a de bons yeux et en grand nombre, et s'il se laisse quelquefois surprendre, ce n'est jamais pour longtemps. Je suis fâché du chagrin que cet article pourra donner à M. de la Bruyère. Cependant, je le répète, il aura tort s'il se plaint, puisque c'est lui qui est l'agresseur. Quand il calomnie toute la terre, il ne doit pas vouloir empêcher une légère ébauche de ce qu'on lui répondra, s'il réplique ou s'il

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ajoute le moindre mot dans son livre à ce que sa vanité lui fait dire de gaieté de cœur contre moi, qui ne me suis rendu digne par aucun endroit des plaisanteries qui l'ont réjoui. Quand on insulte les autres, il faut être préparé à tout et ne pas donner la comédie au public en se fàchant comme les enfants, qui ont souvent peur quoiqu'on ne fasse que les regarder. S'il se plaint, j'ai la justice pour moi. Il m'a attaqué sans nulle raison, je suis offensé, et je défends une infinité de personnes cruellement outragées dans les Caractères des mœurs. Un ancien, recommandable dans l'Eglise, ordonne d'attaquer ces sortes d'ouvrages, de crainte que les auteurs ne s'enorgueillissent dans la pensée que le mérite de leurs écrits les fait acheter, quoique le débit n'en soit dû qu'à la médisance, qui excite une curiosité à laquelle la foiblesse humaine ne peut résister........ »

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Mélanges d'histoire et de littérature recueillis par M. de Vigneul-Marville (Noël, dit Bonaventure, d'Argonne). Rouen, 16921701, 3 vol. in-12.

Le 3° volume, qui parut en 1701 et fut également le 3e volume de la « nouvelle édition » de 1713', comprenait un article de 36 pages sur la Bruyère (p. 332-369).

Ce factum a été reproduit dans l'Encyclopédiana (1842, in-8°, p. 87-94), où il est précédé de la note qui suit : « Du temps que la critique s'acharnait aux écrits de M. de Châteaubriand, il prenait plaisir à relire le morceau suivant, écrit au XVIIe siècle contre la Bruyère, et fort supérieur à tout ce qui s'est écrit contre l'auteur des Martyrs. »

De l'avis du Journal des Savants, « il paraît peu de goût et beaucoup de mauvaise humeur » dans les déclamations que Bonaventure d'Argonne dirige contre la Bruyère. Sa critique est pleine d'amertume et d'injustice, comme nous l'avons déjà dit; mais la pièce n'est pas sans intérêt, et nous en reproduisons dans la Notice biographique un passage curieux.

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Sentiments critiques sur les Caractères de M. de la Bruyère (par P. J. Brillon). Paris, Michel Brunet, 1701, in-12 de 600 pages numérotées, suivies d'une table, d'une approbation datée du 11 mars 1700 et signée « Fontenelle », et du privilége, daté du 13 mars 1700 2.

Le nom de l'auteur n'a pas été découvert par les bibliographes contemporains, quelque bonne volonté qu'il ait apporté, par la suite, à se laisser découvrir. « Je ne connois point l'auteur des Sentiments critiques sur les Caractères de M. de la Bruyère, » écrit un correspondant d'Henri Basnage3 vers la fin de l'année 1700, au moment où le livre, daté de 1701, vient de paraître. Les Mémoires de Trévoux les attribuent à l'abbé de Villiers; mais leur conjecture, inexacte d'ailleurs, n'a pas d'écho. En 1712, le Dictionnaire de Moréri trahit un secret que sans nul doute l'auteur trouvait trop bien gardé : il recommandait lui-même, en 1727, à ses lecteurs la notice biographique qui contenait la liste de ses œuvres et qu'avait publiée le conti

1. Voyez le Journal des Savants, 1713, p. 433-441.

2. Au tome I, p. 100, ligne 26, nous avons donné par erreur la date du 11 mars. 3. Histoire des ouvrages des savants, décembre 1700, p. 552.

4. Voyez l'article critique des Mémoires de Trévoux, mars-avril 1701, p. 76-32.

nuateur de Moréri'. Cette notice demeura cependant inaperçue de Coste, qui, comme la plupart de ses contemporains, mettait au compte de Vigneul-Marville, c'est-à-dire de Bonaventure d'Argonne, les Sentiments critiques sur les Caractères : l'abbé de Saint-Léger a accepté l'attribution, et de nos jours Barbier l'a consacrée 2.

Nous avons déjà restitué sans hésitation à Jacques Brillon cette œuvre de peu d'intérêt 3. Auteur d'une imitation de la Bruyère qu'il avait intitulée le Théophraste moderne (voyez plus haut, p. 187 et 188, nos 26 et 26 bis), et désireux d'appeler sur sa production l'attention publique, Brillon avait attaqué lui-même et tout à la fois son propre livre et celui de la Bruyère. Les Sentiments critiques contiennent alternativement une lettre de l'auteur, adressée à un correspondant de province qu'il appelle le Solitaire et consacrée à l'examen du Théophraste moderne, et la réponse du correspondant, qui fait à son tour la critique d'un chapitre des Caractères de la Bruyère.

L'auteur avait d'abord marqué dans son titre le double objet de son livre, ainsi intitulé dans le privilége: Sentiments critiques sur les Caractères du Théophraste moderne et de M. de la Bruyère; Brillon, le Théophraste moderne, avait le pas sur son modèle. Mais le libraire crut sans doute plus habile, dans l'intérêt de la vente, de ne mentionner que la Bruyère, et le titre, assez singulièrement abrégé, annonça incomplétement ce que le livre contenait, et imposa aux Caractères de la Bruyère une appellation inexacte1.

Brillon se juge parfois avec sévérité, accusant l'auteur du Théophraste moderne d'une présomption sans égale, le traitant de plagiaire effronté, et signalant les larcins plus ou moins déguisés qu'il fait aux moralistes de son temps et particulièrement à la Bruyère. Il ne se traite pas toujours aussi mal, à vrai dire : ce Theophraste moderne contient, à son avis, « plusieurs bons caractères, » parfois « des traits excellents, » et « beaucoup de vif, beaucoup de vrai, même du nouveau 6. »

« Soit qu'il craigne la censure, dit-il ailleurs parlant de l'auteur du Théophraste moderne, c'est-à-dire de lui-même, ou que son état ne lui permette pas de se produire, il n'est point connu dans le monde. On ne s'empresse même pas beaucoup de l'y connoître (ajoute-t-il modestement), persuadé que ce n'est point un habile homme. »

Brillon, auteur du Théophraste moderne, se piquait d'avoir obtenu des encouragements de la Bruyère, et nous n'étions pas éloigné de le croire sur parole; mais Brillon, auteur des Sentiments critiques, nous avertit qu'il y a là « un tour d'auteur.... Je me défie, ajoute-t-il,

I. « Le continuateur de Moréri.... a parlé de Pierre-Jacques Brillon, écuyer, avocat au Parlement, et n'a pas dédaigné de louer ses œuvres de littérature et de jurisprudence; c'est moi. » (Dictionnaire des Arrêts, édit. de 1727, in-f°, tome I, p. 989.) 2. Défense de M. la Bruyère, etc., par P. Coste, dans l'édition de 1740 des Caractères, tome II, p. 569, et Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 1824, tome III, p. 253; les récents éditeurs de ce dernier ouvrage (1877) citent notre opinion, mais ne se prononcent pas eux-mêmes entre Brillon, Vigneul-Marville et de Villiers.

3. Tome 1, p. 99 et 100. Il peut être remarqué que dans l'édition de 1737 des Vies des plus célèbres jurisconsultes, où l'on trouve (p. 606) des détails très-circonstanciés sur Brillon, les Sentiments critiques ne sont point cités parmi ses ouvrages. Aurait-il compris, dans les dernières années de sa vie, que la paternité ne pouvait lui en être glorieuse?

4. Voyez ce que dit l'auteur sur la tyrannie des libraires quant aux titres, p. 29 et 30. 5. Pages 2, 3, 10, 348.

6. Pages 30, 32, 71, 206, 573, 574, 599. — 7. Pages 2 et 3.

8. Voyez la Préface du Théophraste moderne et notre tome I, p. 432.

du style ordinaire des préfaces; et comme je ne crois plus un homme qui dit avoir été sollicité par ses amis de donner ses ouvrages au public, je crois encore moins celui qui assure que M. de la Bruyère l'a honoré de ses applaudissements.... Je ne doute point que M. de la Bruyère, devenu célèbre et par conséquent fort au-dessus de l'envie, nulli invidus, nulli invisus, je ne doute point que par complaisance il ne se fit honneur de donner son approbation, quoique flatteuse, aux gens qui s'en faisoient un de la lui demander; mais je doute et qu'il jugeât le livre assez bon pour se donner la peine de le réformer, et que l'auteur eût avec lui une liaison assez étroite pour l'obliger à ces pertes de temps. Si M. de la Bruyère l'avoit seulement connu, il n'auroit pas manqué de le renvoyer au caractère de Dioscore et de lui dire : Prenez une scie, Dioscore, etc. 1. » Et plus loin2, commentant un passage où l'auteur du Théophraste insinue que la Bruyère a revu et corrigé une partie de ses Caractères : « Personne, dit-il, n'est capable de prendre le change et de penser que M. de la Bruyère ait mis de son esprit à des choses où il n'a pas seulement jeté les yeux. J'assurerois qu'il n'a lu aucun de ces caractères........ »

Le correspondant de province, qui serait disposé à tenir bon compte de la préface s'il était vrai, comme elle le dit, que l'auteur eût été ami de la Bruyère, résume la question en ces mots (p. 32): « Du moment qu'il y a lieu de douter de cette liaison (celle de la Bruyère et de l'auteur du Théophraste moderne), je trouve peu de bonne foi dans ce procédé. Un homme qui, pour faire valoir un livre, a recours à ces sortes d'exagérations, je le condamne à prouver la familiarité, de même que les gens qui osent se dire parents d'un défunt sont obligés de produire une généalogie. Il devroit y avoir des peines établies contre ces usurpateurs de noms illustres3. >>>

Après s'être ainsi attaqué lui-même, Brillon ne crut pas nécessaire d'écrire sa propre apologie; mais avant même que sa critique fût publiée, il prenait la plume pour défendre la Bruyère contre ses propres traits: voyez ci-après, no 5. Dans son Apologie de M. de la Bruyère, il se fera de nouveau honneur de son amitié. Quel jour dit-il la vérité?

5. Apologie de Monsieur de la Bruyère ou réponse à la critique des Caractères de Théophraste. Paris, J. B. Delespine, 1701, in-12.

L'auteur de cet ouvrage, qui se compose de 25 lettres, est, nous l'avons dit, le même P. J. Brillon qui avait publié les Sentiments critiques. Tout indigné de l'audace qu'on a montrée, c'est-à-dire qu'il a montrée lui-même dans ce premier ouvrage, il s'écrie (p. 2): « Que faire, Monsieur? Il y a des gens qui meurent d'envie d'ètre connus; ils ont résolu de se distinguer; prêts d'entrer dans toutes les routes qui mènent à la réputation, ils veulent y arriver à quelque prix que ce soit. Il leur seroit difficile de mériter un nom par un bon ouvrage : ils tâchent de l'obtenir par la critique d'un ouvrage excellent. Brillon sait bien, on le conçoit, et explique pertinemment les motifs qui peuvent inspirer des livres tels que les Sentiments critiques ou l'Apologie de M. de la Bruyère; mais plus encore qu'au désir de se faire un nom, il cédait, en multipliant ses œuvres et en les diversifiant jusqu'à les rendre contradictoires, à cette « démangeaison d'écrire » qu'il a caractérisée lui-même.

1. Pages 16 et 17. - 2. Page 18.

3. Voyez encore p. 93.

4. Voyez notre tome I, p. 100.

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