Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 11De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
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Page 25
... charmant , qui jamais ne reposes , Vous invitiez les mains à vous preffer , L'œil à vous voir , la bouche à vous baiser . Pour mes lecteurs tout plein de complaisance , J'allais montrer à leurs yeux ébaudis De ce beau corps les contours ...
... charmant , qui jamais ne reposes , Vous invitiez les mains à vous preffer , L'œil à vous voir , la bouche à vous baiser . Pour mes lecteurs tout plein de complaisance , J'allais montrer à leurs yeux ébaudis De ce beau corps les contours ...
Page 47
... charmant pour fon âge , Lequel montrait deux globes faits au tour , Qu'on aurait pris pour ceux du tendre Amour , Non loin du page était une écritoire , Dont fe fervait le jeune homme après boire , Quand tendrement quelques vers il ...
... charmant pour fon âge , Lequel montrait deux globes faits au tour , Qu'on aurait pris pour ceux du tendre Amour , Non loin du page était une écritoire , Dont fe fervait le jeune homme après boire , Quand tendrement quelques vers il ...
Page 53
... charmant péché , Qu'il courut vîte à fon ouaille chère , A fa pucelle , à sa fille guerrière . Il a repris fon air de bienheureux , Son ton dévot , fes plats et courts cheveux , L'anneau béni , la croffe paftorale , Ses gants , fa croix ...
... charmant péché , Qu'il courut vîte à fon ouaille chère , A fa pucelle , à sa fille guerrière . Il a repris fon air de bienheureux , Son ton dévot , fes plats et courts cheveux , L'anneau béni , la croffe paftorale , Ses gants , fa croix ...
Page 88
... charmant ; eh quoi ? celui de plaire . DIEU , pour punir cet effréné paillard , Le fit plus laid que Samuel Bernard ; Jamais fes yeux ne firent de conquêtes ; C'est vainement qu'il prodiguait les fêtes , Les longs repas , les danfes ...
... charmant ; eh quoi ? celui de plaire . DIEU , pour punir cet effréné paillard , Le fit plus laid que Samuel Bernard ; Jamais fes yeux ne firent de conquêtes ; C'est vainement qu'il prodiguait les fêtes , Les longs repas , les danfes ...
Page 100
... charmant : eh quoi ? celui de plaire . DIEU , pour punir ce génic effréné , Le rendit laid comme un diable incarné ; Et l'impudique avait dessous le linge Odeur de bouc , et poil gris d'un vieux finge : Pour comble enfin , de lui - même ...
... charmant : eh quoi ? celui de plaire . DIEU , pour punir ce génic effréné , Le rendit laid comme un diable incarné ; Et l'impudique avait dessous le linge Odeur de bouc , et poil gris d'un vieux finge : Pour comble enfin , de lui - même ...
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Common terms and phrases
Agnès Sorel Ainfi amans amour Anglais auffi bâtard beau beauté belle Agnès Bonifoux Bonneau c'eft c'eſt Charles charmant cher chevaliers ciel cieux combats Conculix confeffeur Corifandre crie deftin dévot diable DIEU difait difcours divin Dorothée doux Dunois Edition de 1756 efprit eſt Etait facré fage faifit faint Denis falut fang fanglant fans favez fecret fefait fens fentit fervir fes bras fes yeux feul fière Fin des Notes fœur foit foldat fon amant fon ame fon cœur font fots foudain fouper fous fouvent fuis fuivi fur fon fur-tout Grisbourdon guerrier hélas héros Jean Chandos Jeanne d'Arc jufte l'amour l'âne l'efprit laiffe Louvet madame de Châteauroux main maîtreffe Manufcrit monfieur Monrofe muletier n'eft noble NOTES ET VARIANTES Orléans paffe plaifir plaifirs pleurs poëme preffant Pucelle Pucelle Chant raiſon refte rois ſes ſon Talbot tendre tête Tirconel trifte Trimouille Variantes du Chant viſage
Popular passages
Page 242 - Voici le temps de l'aimable Régence , Temps fortuné , marqué par la Licence, Où la Folie, agitant fon grelot, D'un pied léger parcourt toute la France , Où nul mortel ne daigne être dévot, Où l'on fait tout excepté pénitence. Le bon Régent, de fon palais royal, Des voluptés donne à tous le fignal. Vous répondez à ce fignal aimable , Jeune Daphné, bel
Page 340 - Pendant la nuit avait débarraffé Notre bon roi de fon lefte équipage. Ils prétendaient que pour de vrais guerriers , Selon Platon, le luxe eft peu d'ufage. Puis s'efquivant par de petits fentiers, Au cabaret la proie ils partagèrent. Là par écrit doctement ils couchèrent Un beau traité , bien moral, bien chrétien, Sur le mépris des
Page 194 - au lecteur raconter fans vergogne, Ce que c'était que cette fceur Befogne ? Il faut le dire, il faut tout publier. Ma fceur Befogne était un bachelier, Qui d'un Hercule eut la force en partage, Et d'Adonis le gracieux vifage, N'ayant encor que vingt ans et demi, Blanc comme lait, et frais comme rofée ; La dame
Page 160 - et de fa Notre-Dame: Parfait Anglais, voyageant fans deflein , Achetant cher de modernes antiques, Regardant tout avec un air hautain, Et méprifant les faints et leurs reliques. De tout Français c'eft l'ennemi mortel, Et fon nom eft Chriftophe d'Arondel. Il parcourait triftement l'Italie ; Et fe fentant fort fujet à l'ennui, II amenait fa maîtrefle avec lui. Plus
Page 201 - à l'églife , à la cour ; Au temps jadis il a guidé l'Amour. Il mit d'abord au milieu d'un nuage Le bon Denis ; puis il fit le voyage Par un chemin folitaire, écarté, Parlant tout bas, et marchant de côté. DES bons Français le protecteur fidèle, Non loin de Blois rencontra la Pucelle, Qui fur
Page 138 - objet de votre hommage, Ne peut pour vous des mêmes feux brûler, Cherchez ailleurs un plus doux efclavage : On trouve affez de quoi fe confoler ; Ou bien buvez : c'eft un parti fort fage. Et plût à DiEu qu'en un cas tout pareil, Le tonfuré qu'amour rendit barbare, Cet oppreffeur d'une beauté fi rare,
Page 104 - d'Athropos, Porte le trouble en leurs petits cerveaux ; A leur chevet une garde , un notaire, Viennent leur dire : Allons , il faut partir ; Où voulez-vous, Monfieur, qu'on vous enterre? Lors un tardif et faible repentir, Sort à regret de leur mourante bouche. L'un à fon aide appelle faint Martin, L'autre faint Roch, l'autre fainte Mitouche. (a] o
Page 340 - et du bien. On y prouva que les hommes, font frères, Nés tous égaux, devant tous partager Les dons de DIEU , les humaines misères , Vivre en commun pour fe mieux foulager. Ce livre faint, mis depuis en lumière, Fut enrichi d'un docte commentaire Pour diriger et
Page 368 - des enfers elle paraît fortir. L' ENFANT malin qui tient fous fon empire Le genre humain, les ânes et les dieux, Son arc en main , planait au haut des cieux, Et voyait Jeanne avec un doux fourire. De Jeanne d'Arc le grand cœur en effet Etait flatté de l'étonnant effet Que produifait fa beauté
Page 216 - Allait cherchant les reftes de fa joie , Qu'on lui ravit lorfqu'il tenait fa proie. Il fonne , il crie ; on vient ; on aperçut Qu'il était feul ; et foudain il parut Que les deux bois, dont les forces mouvantes Font ébranler les folives tremblantes Du pont-levis , par les airs s'élevaient, Et s'élevant le pont-levis