Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 11De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
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Page 31
... aime la Gaule , et l'ai catéchisée , Et ma bonne ame est très - scandalisée De voir Charlot , mon filleul tant aimé , Dont le pays en cendre eft confumé , Et qui s'amufe , au lieu de le défendre , A deux tetons qu'il ne ceffe de prendre ...
... aime la Gaule , et l'ai catéchisée , Et ma bonne ame est très - scandalisée De voir Charlot , mon filleul tant aimé , Dont le pays en cendre eft confumé , Et qui s'amufe , au lieu de le défendre , A deux tetons qu'il ne ceffe de prendre ...
Page 37
... aimé , c'est - là le vrai bonheur . Qu'importe hélas ! d'arracher une fleur ? C'eft à l'amour à nous cueillir la rofe . ( a ) ? De très - grands clercs ont gâté par leur glose Un fi beau texte ; ils ont cru faire voir Que le plaifir n ...
... aimé , c'est - là le vrai bonheur . Qu'importe hélas ! d'arracher une fleur ? C'eft à l'amour à nous cueillir la rofe . ( a ) ? De très - grands clercs ont gâté par leur glose Un fi beau texte ; ils ont cru faire voir Que le plaifir n ...
Page 47
... aimé de DIEU , Ayant trouvé Saül en certain lieu , Et lui pouvant ôter très - bien la vie , De fa chemise il lui coupa partie , Pour faire voir à tous les potentats Ce qu'il put faire , et ce qu'il ne fit pas . Près de Chandos était un ...
... aimé de DIEU , Ayant trouvé Saül en certain lieu , Et lui pouvant ôter très - bien la vie , De fa chemise il lui coupa partie , Pour faire voir à tous les potentats Ce qu'il put faire , et ce qu'il ne fit pas . Près de Chandos était un ...
Page 68
... aime . Ainfi vêtue et pliant fous le poids , N'en pouvant plus , maudiffant fon harnois , Sur un cheval elle s'en va juchée , Jambe meurtrie , et la feffe écorchée . Le gros Bonneau , fur un normand monté , Va lourdement et ronfle à fon ...
... aime . Ainfi vêtue et pliant fous le poids , N'en pouvant plus , maudiffant fon harnois , Sur un cheval elle s'en va juchée , Jambe meurtrie , et la feffe écorchée . Le gros Bonneau , fur un normand monté , Va lourdement et ronfle à fon ...
Page 100
... aimé . De tous côtés on lui cherchait des belles , Des bacheliers , des pages , des pucelles ; Et fi quelqu'un à ce monftre lafcif N'accordait pas le plaifir malhonnête , Bouchait fon nez , ou détournait la tête , Il était sûr d'être ...
... aimé . De tous côtés on lui cherchait des belles , Des bacheliers , des pages , des pucelles ; Et fi quelqu'un à ce monftre lafcif N'accordait pas le plaifir malhonnête , Bouchait fon nez , ou détournait la tête , Il était sûr d'être ...
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Common terms and phrases
Agnès Sorel Ainfi amans amour Anglais auffi bâtard beau beauté belle Agnès Bonifoux Bonneau c'eft c'eſt Charles charmant cher chevaliers ciel cieux combats Conculix confeffeur Corifandre crie deftin dévot diable DIEU difait difcours divin Dorothée doux Dunois Edition de 1756 efprit eſt Etait facré fage faifit faint Denis falut fang fanglant fans favez fecret fefait fens fentit fervir fes bras fes yeux feul fière Fin des Notes fœur foit foldat fon amant fon ame fon cœur font fots foudain fouper fous fouvent fuis fuivi fur fon fur-tout Grisbourdon guerrier hélas héros Jean Chandos Jeanne d'Arc jufte l'amour l'âne l'efprit laiffe Louvet madame de Châteauroux main maîtreffe Manufcrit monfieur Monrofe muletier n'eft noble NOTES ET VARIANTES Orléans paffe plaifir plaifirs pleurs poëme preffant Pucelle Pucelle Chant raiſon refte rois ſes ſon Talbot tendre tête Tirconel trifte Trimouille Variantes du Chant viſage
Popular passages
Page 242 - Voici le temps de l'aimable Régence , Temps fortuné , marqué par la Licence, Où la Folie, agitant fon grelot, D'un pied léger parcourt toute la France , Où nul mortel ne daigne être dévot, Où l'on fait tout excepté pénitence. Le bon Régent, de fon palais royal, Des voluptés donne à tous le fignal. Vous répondez à ce fignal aimable , Jeune Daphné, bel
Page 340 - Pendant la nuit avait débarraffé Notre bon roi de fon lefte équipage. Ils prétendaient que pour de vrais guerriers , Selon Platon, le luxe eft peu d'ufage. Puis s'efquivant par de petits fentiers, Au cabaret la proie ils partagèrent. Là par écrit doctement ils couchèrent Un beau traité , bien moral, bien chrétien, Sur le mépris des
Page 194 - au lecteur raconter fans vergogne, Ce que c'était que cette fceur Befogne ? Il faut le dire, il faut tout publier. Ma fceur Befogne était un bachelier, Qui d'un Hercule eut la force en partage, Et d'Adonis le gracieux vifage, N'ayant encor que vingt ans et demi, Blanc comme lait, et frais comme rofée ; La dame
Page 160 - et de fa Notre-Dame: Parfait Anglais, voyageant fans deflein , Achetant cher de modernes antiques, Regardant tout avec un air hautain, Et méprifant les faints et leurs reliques. De tout Français c'eft l'ennemi mortel, Et fon nom eft Chriftophe d'Arondel. Il parcourait triftement l'Italie ; Et fe fentant fort fujet à l'ennui, II amenait fa maîtrefle avec lui. Plus
Page 201 - à l'églife , à la cour ; Au temps jadis il a guidé l'Amour. Il mit d'abord au milieu d'un nuage Le bon Denis ; puis il fit le voyage Par un chemin folitaire, écarté, Parlant tout bas, et marchant de côté. DES bons Français le protecteur fidèle, Non loin de Blois rencontra la Pucelle, Qui fur
Page 138 - objet de votre hommage, Ne peut pour vous des mêmes feux brûler, Cherchez ailleurs un plus doux efclavage : On trouve affez de quoi fe confoler ; Ou bien buvez : c'eft un parti fort fage. Et plût à DiEu qu'en un cas tout pareil, Le tonfuré qu'amour rendit barbare, Cet oppreffeur d'une beauté fi rare,
Page 104 - d'Athropos, Porte le trouble en leurs petits cerveaux ; A leur chevet une garde , un notaire, Viennent leur dire : Allons , il faut partir ; Où voulez-vous, Monfieur, qu'on vous enterre? Lors un tardif et faible repentir, Sort à regret de leur mourante bouche. L'un à fon aide appelle faint Martin, L'autre faint Roch, l'autre fainte Mitouche. (a] o
Page 340 - et du bien. On y prouva que les hommes, font frères, Nés tous égaux, devant tous partager Les dons de DIEU , les humaines misères , Vivre en commun pour fe mieux foulager. Ce livre faint, mis depuis en lumière, Fut enrichi d'un docte commentaire Pour diriger et
Page 368 - des enfers elle paraît fortir. L' ENFANT malin qui tient fous fon empire Le genre humain, les ânes et les dieux, Son arc en main , planait au haut des cieux, Et voyait Jeanne avec un doux fourire. De Jeanne d'Arc le grand cœur en effet Etait flatté de l'étonnant effet Que produifait fa beauté
Page 216 - Allait cherchant les reftes de fa joie , Qu'on lui ravit lorfqu'il tenait fa proie. Il fonne , il crie ; on vient ; on aperçut Qu'il était feul ; et foudain il parut Que les deux bois, dont les forces mouvantes Font ébranler les folives tremblantes Du pont-levis , par les airs s'élevaient, Et s'élevant le pont-levis