Les grands écrivains français: Victor Hugo. Musset. Théophile GautierGarnier frères, 1926 - French poetry |
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Popular passages
Page 108 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
Page 88 - Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe ? Qui sait combien de jours sa faim a combattu .' Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu, Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées...
Page 24 - Ce siècle avait deux ans. Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul déjà, par maint endroit, Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Page 120 - Ah ! malheur à celui qui laisse la débauche Planter le premier clou sous sa mamelle gauche ! Le cœur d'un homme vierge est un vase profond : Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, La mer y passerait sans laver la souillure Car l'abîme est immense, et la tache est au fond.
Page 166 - J'étais heureux alors ; j'avais le cœur et les mains tranquilles; mon nom m'appelait au trône, et je n'avais qu'à laisser le soleil se lever et se coucher pour voir fleurir autour de moi toutes les espérances humaines.
Page 173 - J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu'on lui réponde Le seul bien qui me reste au monde Est d'avoir quelquefois pleuré.
Page 160 - Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir.
Page 173 - J'ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j'ai connu la Vérité, J'ai cru que c'était une amie ; Quand je l'ai comprise et sentie, J'en étais déjà dégoûté . Et pourtant elle est éternelle, Et ceux qui se sont passés d'elle Ici-bas ont tout ignoré.
Page 160 - En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Cs blasphème vanté ne vient pas de ton cœur.
Page 120 - Tout nous vient de l'orgueil, même la patience. L'orgueil, c'est la pudeur des femmes, la constance Du soldat dans le rang, du martyr sur la croix. L'orgueil, c'est la vertu, l'honneur et le génie, C'est ce qui reste encor d'un peu beau dans la vie, La probité du pauvre et la grandeur des rois.