Théatre de P. Corneille: avec les commentaires de Voltaire, Volume 5Ches Bossange, Masson et Besson, 1797 |
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Page 17
... voyez combien une telle phrase révolte . Les vers doivent avoir la clarté , la pureté de la prose la plus cor- recte ; et l'élégance , la force , la hardiesse , l'harmonie de la poésie . Ce qui est assez singulier , c'est que Corneille ...
... voyez combien une telle phrase révolte . Les vers doivent avoir la clarté , la pureté de la prose la plus cor- recte ; et l'élégance , la force , la hardiesse , l'harmonie de la poésie . Ce qui est assez singulier , c'est que Corneille ...
Page 46
... voyez les périls où vous me hasardez . FELI X. Ta vertu m'est connue . Ce n'est pas PAUL IN E. Elle vaincra sans doute ; le succès que mon ame redoute ; Je crains ce dur combat et ces troubles puissans Que fait déjà chez moi la révolte ...
... voyez les périls où vous me hasardez . FELI X. Ta vertu m'est connue . Ce n'est pas PAUL IN E. Elle vaincra sans doute ; le succès que mon ame redoute ; Je crains ce dur combat et ces troubles puissans Que fait déjà chez moi la révolte ...
Page 50
... Voyez avec quelle noble élégance Titus , dans Racine dit qu'il doit tout à Bérénice : Bérénice me plut . Que ne fait point un coeur Pour plaire à ce qu'il aime , et gagner son vainqueur ? Je prodiguai mon sang . Tout fit place à mes ...
... Voyez avec quelle noble élégance Titus , dans Racine dit qu'il doit tout à Bérénice : Bérénice me plut . Que ne fait point un coeur Pour plaire à ce qu'il aime , et gagner son vainqueur ? Je prodiguai mon sang . Tout fit place à mes ...
Page 60
... Voyez si Monime dont Mithri- date voulut faire sa concubine , et qui est attaquée par les deux enfans de ce prince , dit jamais , ma vertu . 3 ) Et voyez qu'un devoir moins ferme et moins sin- eère . Un devoir ne peut être ni ferme , ni ...
... Voyez si Monime dont Mithri- date voulut faire sa concubine , et qui est attaquée par les deux enfans de ce prince , dit jamais , ma vertu . 3 ) Et voyez qu'un devoir moins ferme et moins sin- eère . Un devoir ne peut être ni ferme , ni ...
Page 65
... voyez clairement que votre songe est vain ; Sévère ne vient pas la vengeance à la main . PAULIN E. Laisse - moi respirer du moins si tu m'as plainte . Au fort de ma douleur tu rappelles ma crainte . Souffre un peu de relâche à mes ...
... voyez clairement que votre songe est vain ; Sévère ne vient pas la vengeance à la main . PAULIN E. Laisse - moi respirer du moins si tu m'as plainte . Au fort de ma douleur tu rappelles ma crainte . Souffre un peu de relâche à mes ...
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Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE acte Adieu aime ALBI ALCI PPE Alcippe amant amour assez aussi-bien avoit bas à Lucrèce beau beauté bonheur César CHARMION chose chrétien ciel CLAR CLARICE CLEO Cléopatre CLIT CLITON cœur comédie comique connois Corneille crainte crime Dieu dieux digne discours doit donne DORA N T DORAN douleur époux esprit êtes étoit EUCT eût expression FELI FELI X Félix femme feux flâme fourbe GÉRONTE gloire grace haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jamais juste l'amour LÉPIDE long-tems Lucain LUCRE m'en main malheur Menteur mort mort de Pompée n'en Néarque noble parler passer PATR PAUL Pauline père Pharsale PHILISTE Photin pièce pleurs POLYE Polyeucte Pompée Ptolomée qu'à qu'un rien rime Romains Rome s'il SABIN sais sang SCENE secret seigneur sentimens sentiment Septime seroit seul Sévère solécisme songe sort souffrir soupirs STRA STRATONIC style tems théâtre tragédie trépas triste UCTE venger vertu veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 441 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais, II ment quand il le dit, et ne le fut jamais, Est-il vice plus bas, est-il tache plus noire.
Page 111 - Que tu m'avais promise, et que je t'ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C'est donc là le dégoût qu'apporte l'hyménée?
Page 110 - Sa faveur me couronne entrant dans la carrière; Du premier coup de vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m'envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu'est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie 1 Mais que sert de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n'a pas encor touchés?
Page 340 - L'effet n'y répond pas toujours à l'apparence : On s'y laisse duper autant qu'en lieu de France; Et parmi tant d'esprits plus polis et meilleurs, II y croît des badauds autant et plus qu'ailleurs. Dans la confusion que ce grand monde apporte, II y vient de tous lieux des gens de toute sorte; Et dans toute la France il est fort peu d'endroits Dont il n'ait le 'rebut aussi bien que le choix.
Page 123 - Peut-être qu'après tout ces croyances publiques Ne sont qu'inventions de sages politiques , Pour contenir un peuple , ou bien pour l'émouvoir, Et dessus sa foiblesse affermir leur pouvoir.
Page 32 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit. Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie, Je rends dans les tourments une pénible vie.
Page 105 - Saintes douceurs du ciel , adorables idées , Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir. De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir : Vous promettez beaucoup et donnez davantage. Vos biens ne sont point...
Page 273 - M'y favorisait moins que vos divins appas ; Ils conduisaient ma main , ils enflaient mon courage ; Cette pleine victoire est leur dernier ouvrage : C'est l'effet des ardeurs qu'ils daignaient m'inspirer; Et vos beaux yeux enfin m'ayant fait soupirer , Pour faire que votre âme avec gloire y réponde, M'ont rendu le premier et de Rome et du monde.
Page 113 - C'est en vain qu'on se met en défense; Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu; II viendra; mais le temps ne m'en est pas connu.
Page 145 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières, Son sang dont tes bourreaux viennent de me couvrir M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée, De ce bienheureux sang tu me vois baptisée, Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?