Théatre de P. Corneille: avec les commentaires de Voltaire, Volume 5Ches Bossange, Masson et Besson, 1797 |
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Page 7
... veux pas dire amoureuse La rime le dit toute fois . C'est un assez plaisant contraste que Voiture loue la reine d'avoir été un peu galante , et que Corneille fasse l'éloge de sa dévotion . 8 EPITRE DÉDICATOIRE . Sous vos commandemens on ...
... veux pas dire amoureuse La rime le dit toute fois . C'est un assez plaisant contraste que Voiture loue la reine d'avoir été un peu galante , et que Corneille fasse l'éloge de sa dévotion . 8 EPITRE DÉDICATOIRE . Sous vos commandemens on ...
Page 43
... veux flatter en vain un père malheureux ; Il nous perdra , ma fille . Ah ! regret qui me tue De n'avoir pas aimé la vertu toute nue ! pouser . Cette idée de Felix , que Sévère vient pour épouser sa fille , condamne encore son ignorance ...
... veux flatter en vain un père malheureux ; Il nous perdra , ma fille . Ah ! regret qui me tue De n'avoir pas aimé la vertu toute nue ! pouser . Cette idée de Felix , que Sévère vient pour épouser sa fille , condamne encore son ignorance ...
Page 53
... BI A N. Cette vive douleur en deviendra plus forte . SEVER E. Et ce n'est pas un mal que je veuille guérir ; Je ne veux que la voir , soupirer , et mourir . FABIA N. Vous vous échapperez sans doute en sa présence TRAGEDIE . 53.
... BI A N. Cette vive douleur en deviendra plus forte . SEVER E. Et ce n'est pas un mal que je veuille guérir ; Je ne veux que la voir , soupirer , et mourir . FABIA N. Vous vous échapperez sans doute en sa présence TRAGEDIE . 53.
Page 62
... veux mourir des miens , aimez - en la mémoire . PAUL IN E. Je veux guérir des miens , ils souilleroient ma gloire . SEVER E. Ah ! puisque votre gloire en prononce l'arrêt , Il faut que ma douleur cède à son intérêt . d'idille . Monime ...
... veux mourir des miens , aimez - en la mémoire . PAUL IN E. Je veux guérir des miens , ils souilleroient ma gloire . SEVER E. Ah ! puisque votre gloire en prononce l'arrêt , Il faut que ma douleur cède à son intérêt . d'idille . Monime ...
Page 70
... veux plus le voir . Adieu . Vous l'y verrez : pensez à son pouvoir ; Et ressouvenez - vous que sa faveur est grande . 1 ) POLYE UCT E. Allez , tout son crédit n'a rien que j'appréhende ; d'un beau feu ne devaient avoir place que dans ...
... veux plus le voir . Adieu . Vous l'y verrez : pensez à son pouvoir ; Et ressouvenez - vous que sa faveur est grande . 1 ) POLYE UCT E. Allez , tout son crédit n'a rien que j'appréhende ; d'un beau feu ne devaient avoir place que dans ...
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Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE acte Adieu aime ALBI ALCI PPE Alcippe amant amour assez aussi-bien avoit bas à Lucrèce beau beauté bonheur César CHARMION chose chrétien ciel CLAR CLARICE CLEO Cléopatre CLIT CLITON cœur comédie comique connois Corneille crainte crime Dieu dieux digne discours doit donne DORA N T DORAN douleur époux esprit êtes étoit EUCT eût expression FELI FELI X Félix femme feux flâme fourbe GÉRONTE gloire grace haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jamais juste l'amour LÉPIDE long-tems Lucain LUCRE m'en main malheur Menteur mort mort de Pompée n'en Néarque noble parler passer PATR PAUL Pauline père Pharsale PHILISTE Photin pièce pleurs POLYE Polyeucte Pompée Ptolomée qu'à qu'un rien rime Romains Rome s'il SABIN sais sang SCENE secret seigneur sentimens sentiment Septime seroit seul Sévère solécisme songe sort souffrir soupirs STRA STRATONIC style tems théâtre tragédie trépas triste UCTE venger vertu veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 441 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais, II ment quand il le dit, et ne le fut jamais, Est-il vice plus bas, est-il tache plus noire.
Page 111 - Que tu m'avais promise, et que je t'ai portée, Quand tu me veux quitter, quand tu me fais mourir, Te peut-elle arracher une larme, un soupir? Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je la voie ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C'est donc là le dégoût qu'apporte l'hyménée?
Page 110 - Sa faveur me couronne entrant dans la carrière; Du premier coup de vent il me conduit au port, Et sortant du baptême, il m'envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu'est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie 1 Mais que sert de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n'a pas encor touchés?
Page 340 - L'effet n'y répond pas toujours à l'apparence : On s'y laisse duper autant qu'en lieu de France; Et parmi tant d'esprits plus polis et meilleurs, II y croît des badauds autant et plus qu'ailleurs. Dans la confusion que ce grand monde apporte, II y vient de tous lieux des gens de toute sorte; Et dans toute la France il est fort peu d'endroits Dont il n'ait le 'rebut aussi bien que le choix.
Page 123 - Peut-être qu'après tout ces croyances publiques Ne sont qu'inventions de sages politiques , Pour contenir un peuple , ou bien pour l'émouvoir, Et dessus sa foiblesse affermir leur pouvoir.
Page 32 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit. Jusqu'au dernier soupir de malheurs poursuivie, Je rends dans les tourments une pénible vie.
Page 105 - Saintes douceurs du ciel , adorables idées , Vous remplissez un cœur qui vous peut recevoir. De vos sacrés attraits les âmes possédées Ne conçoivent plus rien qui les puisse émouvoir : Vous promettez beaucoup et donnez davantage. Vos biens ne sont point...
Page 273 - M'y favorisait moins que vos divins appas ; Ils conduisaient ma main , ils enflaient mon courage ; Cette pleine victoire est leur dernier ouvrage : C'est l'effet des ardeurs qu'ils daignaient m'inspirer; Et vos beaux yeux enfin m'ayant fait soupirer , Pour faire que votre âme avec gloire y réponde, M'ont rendu le premier et de Rome et du monde.
Page 113 - C'est en vain qu'on se met en défense; Ce Dieu touche les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n'est pas encor venu; II viendra; mais le temps ne m'en est pas connu.
Page 145 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières, Son sang dont tes bourreaux viennent de me couvrir M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée, De ce bienheureux sang tu me vois baptisée, Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?