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ment semi-circulaire ou à plein cintre nements du portail, de même que l'ar(fig. B).

(Fig. B.)

Quelquefois elle forme le fer à cheval, comme à Saint-Germain des Prés.

mm

L'arcade ogivale ou ogive résulte de deux arcs au moins formant un angle à leur sommet. Elle est

peut-être née de l'intersection des pleins cintres (fig. C). Elle est d'abord aiguë et se combine

quelquefois a-
vec l'œil de
boeuf (fig. D).
L'arcade à
contre cour-
bure est for-
mée de deux
arcs convexes

placés au-des-
sous de la ligne
des centres
(fig. E).

L'arcade en
anse de pa-
nier, formée
d'un arc sur-
baissé, flan-
quée d'arcs
d'un rayon
beaucoup plus
court à ses
deux extrémi-
tés, ne parut

guère avant le
XVe siècle.

cade qui le

surmonte

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diffèrent beaucoup suivant l'àge du monument. An XIe siècle, l'architecture romane charge les arcades des portails d'orne

ments tordus, ondu

lés,

che

vronnés

guivrés,

(Fig. D.)

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contre-chevronnés ou rompus (fig. G). Les méandres, les fleurons detaches

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(Fig. F.)

les pointes de diamant, les têtes de clou,

SIV. Ornements du portail.-Les or- les rosettes, les becs d'oiseaux, les mas

ques et autres objets toujours en relief, la ligne du toit et forme une construction en arête de hareng (opus spicatum). Quelquefois le couronnement est crénelé. Aux époques postérieures, le couronnement du portail, est souvent formé par une balustrade ou chéneau.

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S V. Contre-forts. Les contre-forts servent à soutenir les murailles des églises qui par leur élévation, leur étendue et le poids des voûtes ont besoin d'être étayées. Dans les anciennes églises romanes, les contre-forts ne sont que des colonnes ou pilastres plus ou moins engagés dans la muraille (fig. J).

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(Fig. J.)

L'architecture ogivale, plus élancée et plus hardie que l'architecture romane, eut besoin de multiplier les contre-forts. C'est alors qu'on voit les arcs-boutants s'ajouter au contre-fort proprement dit et former des arcades tantôt massives, tantôt élégantes, qui viennent s'appuyer aux murailles pour résister à la poussée des voûtes. Les contre-forts et arcs-boutants furent, aux XIII et XIVe siècles, un des principaux ornements de l'architecture ogivale. Ils se terminèrent par de légers clochetons, et par des édicules avec ou sans statue (fig. K).

Cette ornementation brillante, qui contribua si puissamment à donner un caractère de hardiesse et de légèreté à l'architecture ogivale, disparut à l'époque de la renaissance, et fit place d'abord aux ornements capricieux du XVIe siècle, puis aux consoles renversées et aux autres appuis empruntés à l'architecture italienne.

S VI. Clochers; tours; tourelles; cloches. Les clochers, tours et tourelles ont été ajoutés par le christianisme à

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du pilier est quelquefois formée par des figures d'hommes ou d'animaux. Les chapiteaux des colonnes présentent dans les églises de style ogival l'imitation des feuilles indigènes. On y trouve le lierre, la vigne vierge, la vigne ordinaire (fig. P),

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le nénufar, etc. La rose est employée avec prédilection dans les églises consacrées à la Vierge.

SII. Pendentifs.- La voûte de la nef est ornée, au xve siècle, de pendentifs qui ont d'abord un aspect gracieux; mais qui se surchargent d'ornements vers la fin du moyen åge et au commencement du XVIe siècle. La chapelle de Henri VII à Westminster est un des types les plus remarquables de cette ornementation luxuriante et maniérée qui annonce la décadence de l'architecture ogivale (fig. Q). SIII. Travées: collatéraux ou bas côtés. -Les colonnes qui longent la nef sont surmontées, dans la plupart des églises ogivales, d'une galerie ornée de balustrades qu'on appelle travée. Des deux côtés de la nef s'étendent des nefs moins élevées nommées collatéraux ou bas côtés.

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