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MANUEL

DE

PHYSIOLOGIE.

TOME SECOND.

DE

PHYSIOLOGIE

PAR

J. MULLER,

Professeur d'anatomie et de physiologie à l'Université de Berlin, etc.

TRADUIT DE L'ALLEMAND SUR LA QUATRIÈME ÉDITION (1844),

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DE

PHYSIOLOGIE.

LIVRE QUATRIÈME.

DES MOUVEMENTS, DE LA VOIX ET DE LA PAROLE.

SECTION I.

DES ORGANES, DES PHÉNOMÈNES ET DES CAUSES DU MOUVEMENT ANIMAL.

CHAPITRE PREMIER.

Des différentes formes de mouvement et d'organes moteurs.

Lorsque l'on considère les animaux d'une manière générale, on peut partager les mouvements que la vie imprime aux parties solides en deux classes entièrement différentes l'une de l'autre par la nature de leurs organes, de leurs phénomènes et de leurs causes. Ces classes comprennent, l'une le mouvement dû à la contraction de fibres, et l'autre, celui qui doit naissance aux oscillations de cils libres à leurs extrémités, sans qu'on puisse apercevoir d'appareil organique autre que cils eux-mêmes.

les

Dans le premier cas, des fibres fixées à leurs deux bouts, ou des fibres courbes, qui reviennent circulairement sur elles-mêmes, se raccourcissent, et leur diminution de longueur a pour effet de rapprocher les parties auxquelles elles sont attachées. La plupart des mouvements de ce genre sont opérés par des fibres inusculaires. Quelques uns, en petit nombre, le sont par des fibres dont la structure et les propriétés chimiques diffèrent de celles des fibres musculaires.

Dans le second cas, on découvre, avec le secours du microscope, que la surface de certaines membranes est garnie de cils déliés, qui oscillent suivant une direction déterminée, et dont les extrémités libres décrivent des segments de cercle autour de leurs bases. Ici, il n'y a que l'extrémité basilaire de l'organe moteur qui soit fixée.

Le mouvement des fibres et spécialement le mouvement musculaire ont pour effet, tantôt de rapprocher des parties solides, tantôt de faire marcher des liquides

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