La médecine et les médecins: Philosophie, doctrines, institutions, critiques, moeurs, et biographies médicales, Volume 1

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J. B. Baillière et fils, 1857 - Medicine - 452 pages
 

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Popular passages

Page 102 - ... résulte de l'expérience et de l'instruction : le chien n'obéit que parce qu'il l'a appris ; tout y est libre : le chien n'obéit que parce qu'il le veut. « Enfin tout, dans l'instinct, est particulier : cette industrie si admirable que le castor met à bâtir sa cabane, il ne peut l'employer qu'à bâtir sa cabane; et tout, dans l'intelligence, est général: car cette même flexibilité d'attention et de conception que le chien met à obéir, il pourrait s'en servir pour faire toute autre...
Page 351 - Si nous considérons particulièrement une classe d'animaux, c'est là surtout que son plan nous paraîtra évident : nous trouverons que les formes diverses, sous lesquelles elle s'est plu à faire exister chaque espèce, dérivent toutes les unes des autres : il lui suffit de changer...
Page 249 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage ; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient, une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre^ C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots; Écho n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Page 110 - Dors , dors , dors , dors , ma douce amie Amie , amie , Si belle et si chérie : Dors en aimant , Dors en couvant , Ma belle amie , Nos jolis enfants, Nos jolis , jolis , jolis , jolis , jolis , Si jolis , si jolis , si jolis • Petits enfants.
Page 155 - C'est ce qui fait que nous avons vu de grands calculateurs, après les plus savantes combinaisons, nous donner les formes de scrutin les plus défectueuses, parce qu'ils n'avaient pas tenu compte de mille circonstances inhérentes à la nature des hommes et des choses , ne s'occupant que de la circonstance du nombre des unes etdes autres.
Page 264 - Muse, raconte-moi les débats salutaires Des médecins de Londres et des apothicaires Contre le genre humain si longtemps réunis : Quel Dieu, pour nous sauver, les rendit ennemis ? Comment laissèrent.ils respirer leurs malades. Pour frapper » grands coups sur leurs chers camarades Comment changèrent-ils leur coiffure en armet, La seringue en canon, la pilule en boulet ? Ils connurent la gloire : acharnés l'un sur l'autre...
Page 347 - ... des recherches propres et originales. La physiologie expérimentale qui , maniée par l'esprit inventif de Bichat , changeait la face de la science , lui était presque absolument étrangère et peut-être antipathique. Quant à l'anatomie , à laquelle les vues de Vicq-d'Azyr, de Bichat , de Cuvier, de Camper, de Blumenbach , donnaient un caractère de généralité philosophique jusqu'alors inconnu , il n'en savait que ce qu'il en avait appris dans ses premières études médicales. Il n'avait...
Page 348 - D'ailleurs, bien que sur quelques points les connaissances de Cabanis offrent des lacunes regrettables, on ne peut qu'admirer la manière habile et intelligente avec laquelle il sut les appliquer à l'élaboration d'une théorie jusque-là sans modèle, et si son système manque un peu de profondeur dans ses bases métaphysiques et de précision dans les détails , il est en revanche fort remarquable par l'étendue du plan et par la coordination des éléments nombreux et variés mis en œuvre dans...
Page v - Lorsque Harvey annonça sa découverte, malgré tous ces prétendus précurseurs, il ne rencontra d'abord que des incrédules et des opposants. Ce n'est que plus tard, lorsqu'il fallut se rendre à l'évidence, qu'on retrouva la circulation partout, dans Fabrice, dans Colombo, dans Césalpin, dans Servet, dans Fra Paolo Sarpi, et jusque dans Galien et Érasistrate. C'est la marche ordinaire.
Page 351 - C'est au passage suivant, que eette réflexion fait allusion. « Une vérité constante pour l'homme qui a observé un grand nombre des productions du globe , c'est qu'il existe entre toutes leurs parties une grande harmonie, et des rapports nécessaires; c'est qu'il semble que la nature se soit renfermée dans de certaines limites , et n'ait formé tous les êtres vivans que sur un plan unique , essentiellement le même dans son principe , mais qu'elle a varié de mille manières dans toutes ses...

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