Histoire des histoires de la Révolution française: pour servir de complément à tous les écrits sur la même époque

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P. Méquignon, 1834 - France - 244 pages
 

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Page 98 - ... montra toujours l'ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d'un impôt désastreux qui pesait sur lui ; il le détruisit : le peuple demandait l'abolition de la servitude ; il commença par l'abolir lui-même dans ses domaines : le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l'adoucissement du sort des accusés ; il fit ces réformes ; le peuple voulait que des milliers de Français, que la rigueur de nos usages avait privés jusqu'alors des droits...
Page 199 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 101 - Dans tout pays, où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on...
Page 56 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 187 - Non , si l'on sépare la vérité morale des actions humaines , il n'est plus de règle pour juger ces actions ; si l'on retranche la vérité morale de la vérité politique , celle-ci reste sans base ; alors il n'ya plus aucune raison de préférer la liberté à l'esclavage, l'ordre à l'anarchie. Mon intérêt ! direz- vous.
Page 35 - Cependant pour éviter tout délai, allez dire à votre maître que nous sommes ici par la puissance du peuple , et qu'on ne nous en arrachera que par la force des baïonnettes.
Page 70 - Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!
Page 70 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 97 - Louis était monté sur le trône à vingt ans; et à vingt ans, il donna sur le trône l'exemple des mœurs; il n'y porta aucune faiblesse coupable, ni aucune passion corruptrice; il y fut économe, juste, sévère; il s'y montra toujours l'ami constant du peuple.
Page 98 - Je m'arrête devant l'histoire ; songez qu'elle jugera votre jugement, et que le sien sera celui des siècles.

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