Progressive French reader: With copious notes, philological and grammatical; and numerous references to Ottos̓ French conversation grammar

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Leypoldt & Holt, 1871 - French language - 238 pages
 

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Popular passages

Page 86 - Et le plus ancien lieutenant ? — Voici monsieur qui est arrivé d'hier, dit le sergent d'un ton tout à fait calme. Le colonel sourit amèrement. — Allons, monsieur, me dit-il, vous commandez en chef; faites promptement fortifier la gorge de la redoute avec ces chariots, car l'ennemi est en force; mais le général C*** va vous faire soutenir. — Colonel, lui dis-je, vous êtes grièvement blessé ? — F..., mon cher, mais la redoute est prise ! 112 TAMANGO Di capitaine Ledoux était un bon...
Page 44 - L'humble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : « Par des récits d'autrefois, Mère, abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand'mère, Parlez-nous de lui.
Page 68 - Quand il fut à l'échelle , il monte, son couteau dans les dents , et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu offrant sa gorge découverte , d'une main il prend son couteau, et de l'autre Ah! cousine Il saisit un jambon qui pendait au plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu. La porte se referme, la lampe s'en va, et je resté seul à mes réflexions.
Page 67 - Le souper fini, on nous laisse ; nos hôtes couchaient en bas ; nous dans la chambre haute, où nous avions mangé : une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle; c'était là le coucher...
Page 48 - Ma sœur, il est plus de midi ; tu as faim et soif, nous ne trouverons point ici à dîner ; redescendons le morne, et allons demander à manger au maître de l'esclave.
Page 47 - En même temps elle lui montra son corps sillonné de cicatrices profondes, par les coups de fouet qu'elle en avait reçus. Elle ajouta : « Je voulais aller me noyer; mais sachant que vous demeuriez ici, j'ai dit : «. Puisqu'il ya encore de bons blancs dans ce* pays, il ne faut pas encore mourir.
Page 18 - Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu'il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques oiseaux entrer dans un buisson, en sortir, et puis bientôt y revenir encore. Et, s'étant...
Page 53 - C'est là où j'ai appris d'un habitant que vous lui aviez ramené une négresse marronne, et qu'il vous avait accordé sa grâce. Mais quelle grâce! Il me l'a montrée attachée, . avec une chaîne au pied, à un billot de bois, et avec un collier de fer à trois crochets autour du cou.
Page 84 - En sortant de derrière l'espèce d'épaulement qui nous avait protégés, nous fûmes reçus par plusieurs décharges de mousqueterie qui ne firent que peu de mal dans nos rangs. Le sifflement des balles me surprit: souvent je tournais la tête, et je m'attirai ainsi quelques plaisanteries de la part de mes camarades, plus familiarisés avec ce bruit. A tout prendre, me dis-je, une bataille n'est pas une chose si terrible.
Page 85 - Le colonel, mettant son chapeau au bout de son épée, gravit le premier le parapet, en criant vive l'empereur ! il fut suivi aussitôt de tous les survivants. Je n'ai presque plus de souvenir net de ce qui suivit. Nous entrâmes dans la redoute, je ne sais comment. On se battit corps à corps au milieu d'une fumée si épaisse que l'on ne pouvait se voir. Je crois que je frappai, car mon sabre se trouva tout sanglant. Enfin j'entendis crier victoire!

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