Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains français avec notices biographiques et bibliographiques, appŕeciations littéraires et notes explicatives, Volume 1Hachette et cie, 1884 - French literature |
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Page 49
... tristes , mornes et palles , Comme Oreste agité de fureurs infernales . Mais je n'en ay point veu qui soient d'audacieux Plus humbles devenus , plus doux ni gracieux , De paillards continens , de menteurs véritables , D'effrontés ...
... tristes , mornes et palles , Comme Oreste agité de fureurs infernales . Mais je n'en ay point veu qui soient d'audacieux Plus humbles devenus , plus doux ni gracieux , De paillards continens , de menteurs véritables , D'effrontés ...
Page 56
... tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas , Est - ce quelque dédale , où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels ...
... tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle L'augmenteront toujours ? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas , Est - ce quelque dédale , où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels ...
Page 86
... tristes et monotones par le tronc , et garnis de rameaux et de sombre verdure seulement à leur som- met . Ils sont forts , puissants , gigantesques , peu touffus ; une sève abondante y monte ; mais n'en attendez ni abri , ni ombrage ...
... tristes et monotones par le tronc , et garnis de rameaux et de sombre verdure seulement à leur som- met . Ils sont forts , puissants , gigantesques , peu touffus ; une sève abondante y monte ; mais n'en attendez ni abri , ni ombrage ...
Page 95
... triste bouche elle empruntait ma voix . Sire , ne souffrez pas que sous votre puissance Règne devant vos yeux une telle licence ; Que les plus valeureux avec impunité Soient exposés aux coups de la témérité ; Qu'un jeune audacieux ...
... triste bouche elle empruntait ma voix . Sire , ne souffrez pas que sous votre puissance Règne devant vos yeux une telle licence ; Que les plus valeureux avec impunité Soient exposés aux coups de la témérité ; Qu'un jeune audacieux ...
Page 107
... triste et ces regards sévères ? Ce choix vous déplaît - il ? CURIACE . Non , mais il me surprend : Je m'estimais trop peu pour un honneur si grand . FLAVIAN . Dirai - je au dictateur , dont l'ordre ici m'envoie , Que vous le recevez ...
... triste et ces regards sévères ? Ce choix vous déplaît - il ? CURIACE . Non , mais il me surprend : Je m'estimais trop peu pour un honneur si grand . FLAVIAN . Dirai - je au dictateur , dont l'ordre ici m'envoie , Que vous le recevez ...
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Common terms and phrases
ABNER AGAMEMNON ALCESTE âme amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoit beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS Calchas CÉLIMÈNE charme CHICANNEAU CHIMÈNE chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur COMTESSE Corneille coup courage courroux crime DEMOGEOT DIÈGUE Dieu dieux dire discours donne douleur édition enfin ennemis esprit estoit Fénelon fille fils FLÈCHE frère gens gloire Grecs HARPAGON HERMIONE héros homme HORACE j'ai jamais JOAD JOSABET jour laisse lois Louis m'en madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE Néoptolème NÉRON NICOMÈDE ORESTE ORGON ORONTE parler passé PAULINE pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE plaisir pleurs poète POLYEUCTE prince PRUSIAS Pyrrhus qu'à qu'un raison reste rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur sentiments seul soin sort souffrir temple terre TRISSOTIN triste trouve Ulysse VADIUS VALÈRE Vatel venger vertu veut veux Voilà vois voulez yeux
Popular passages
Page 425 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle: c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 434 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti.
Page 436 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 434 - Qu'un ciron lui offre, dans la petitesse de son corps, des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des...
Page 360 - Il n'est point de serpent , ni de monstre odieux , Qui, par l'art imité , ne puisse plaire aux yeux ; D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 256 - Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité; Ce n'est que jeu de mots , qu'affectation pure , Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 401 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 433 - Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit...
Page 225 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide.
Page 384 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé : Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.