La Bruyère dans la maison de Condé: Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 1 |
From inside the book
Results 1-5 of 80
Page iii
... pris pleurant amèrement parce qu'on ne lui permettait pas d'aller , comme son cousin le duc de Chartres , défendre la France dont il était proscrit . Enfin , ces odieuses lois d'exil ayant été abro- gées , il put voir la France . Il ...
... pris pleurant amèrement parce qu'on ne lui permettait pas d'aller , comme son cousin le duc de Chartres , défendre la France dont il était proscrit . Enfin , ces odieuses lois d'exil ayant été abro- gées , il put voir la France . Il ...
Page x
... pris dans son ensemble , demeurait composé de re- marques solides et de réflexions sérieuses sur les faits moraux que l'auteur avait observés depuis qu'il pensait et qu'il écrivait ses pensées . La première édition reste le type de ...
... pris dans son ensemble , demeurait composé de re- marques solides et de réflexions sérieuses sur les faits moraux que l'auteur avait observés depuis qu'il pensait et qu'il écrivait ses pensées . La première édition reste le type de ...
Page xii
... pris plaisir à lui ré- véler les plus secrets mystères de l'intérieur des hommes , et qu'elle exposât continuellement à ses yeux ce qu'ils affectent le plus de cacher aux yeux de tout le monde . >> On admet généralement que la Bruyère ...
... pris plaisir à lui ré- véler les plus secrets mystères de l'intérieur des hommes , et qu'elle exposât continuellement à ses yeux ce qu'ils affectent le plus de cacher aux yeux de tout le monde . >> On admet généralement que la Bruyère ...
Page 4
... pris part ( 2 ) à la journée du 15 novembre 1591 , où furent pendus le premier pré- sident du parlement Bresson , le plus ancien conseiller de la grand'- chambre Larcher , et Tardif , conseiller au Châtelet . Quand le duc de Mayenne ...
... pris part ( 2 ) à la journée du 15 novembre 1591 , où furent pendus le premier pré- sident du parlement Bresson , le plus ancien conseiller de la grand'- chambre Larcher , et Tardif , conseiller au Châtelet . Quand le duc de Mayenne ...
Page 10
... pris ses licences par acte public , il était plus maître de lui - même ; toutefois on remarque encore une distraction sur le registre où il consigna son succès . Peu importe ; il avait ses degrés : la carrière du barreau s'ouvrait ...
... pris ses licences par acte public , il était plus maître de lui - même ; toutefois on remarque encore une distraction sur le registre où il consigna son succès . Peu importe ; il avait ses degrés : la carrière du barreau s'ouvrait ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirait affaires Alleaume Altesse Sérénissime assez avaient beau belle Boileau Bonaventure d'Argonne Bossuet Bourdaloue Bourdelot Briord Bruyère c'était caractère Chambord Chantilly Chap choses cœur Cordemoi cour courtisans Dangeau Descartes Deschamps devait Dieu dire disait discours dit-il duc de Bourbon duchesse de Bourbon esprit études eût faisait famille femme fille fils Fleury fortune funèbre gens Gourville goût hommes jésuites jeune prince jour l'abbé Bourdelot l'éducation l'esprit l'hôtel de Condé l'oncle Jean laisser leçons lettres livre Louis XIV Louvois maison de Condé maître Majesté mariage Meaux ment mieux Mme de Maintenon Mme de Montespan Mme de Sévigné Mme la Dauphine Mme la Duchesse Mme la princesse mœurs monde Monseigneur morale n'avait n'était Neuhausel parler passer penser personne petit-fils philosophie plaisir politique pouvait prince de Conti princesse de Conti reste rien Roche-sur-Yon Rosel s'en s'était saint Saint-Micault Santeul Sauveur savait Servois seulement sorte Sourches Théophraste trouve venait Versailles voulait
Popular passages
Page 320 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres : celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 19 - Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois , et consentir ainsi à- demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n'a assez .de mérite pour jouer ce rôle avec dignité , ni assez de fonds pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires.
Page 338 - Ces peuples, d'ailleurs, ont leur dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables.
Page 52 - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité; il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès...
Page 69 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 119 - Un homme à la Cour, et souvent à la Ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle un Dofteur.
Page 306 - Haro sur le baudet ! " Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 307 - D'où vient que l'on rit si librement au théâtre, et que l'on a honte d'y pleurer? Est-il moins dans la nature de s'attendrir sur le pitoyable que d'éclater sur le ridicule?
Page 185 - , pour ainsi dire , se tirent des règles de la nature , et en sont comme l'exception : ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits , et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 248 - ... l'illusion des amitiés de la terre qui s'en vont avec les années et les l. I Reg., n, B. 2. Ps., Lix, 4. intérêts; et la profonde obscurité du cœur de l'homme, qui ne sait jamais ce qu'il voudra, qui souvent ne sait pas bien ce qu'il veut, et qui n'est pas moins caché ni moins trompeur à lui-même qu'aux autres...