La Bruyère dans la maison de Condé: Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 1 |
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... cour . Comment y parvenir ? - Le héros de l'époque était Condé ; s'il pouvait se trouver auprès de lui , que de ... cour , ni les grands , ni le roi . Or , qu'était - ce que la société française au dix - sep- tième siècle sans la cour ...
... cour . Comment y parvenir ? - Le héros de l'époque était Condé ; s'il pouvait se trouver auprès de lui , que de ... cour , ni les grands , ni le roi . Or , qu'était - ce que la société française au dix - sep- tième siècle sans la cour ...
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... cour . » Une femme de la ville entendait - elle un carrosse s'arrêter à sa porte ? Elle pétillait de goût et de complaisance pour quiconque était dedans . Pourvu que ce fût un homme de la cour , elle était capable de s'amuser avec la ...
... cour . » Une femme de la ville entendait - elle un carrosse s'arrêter à sa porte ? Elle pétillait de goût et de complaisance pour quiconque était dedans . Pourvu que ce fût un homme de la cour , elle était capable de s'amuser avec la ...
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... cour et de la plus grande partie de la France . Comment approcher de Sa Ma- jesté ? La Bruyère sera - t - il toujours condamné à ne connaître le roi que par les sèches indications de la Gazette de France , par les mé- chancetés et les ...
... cour et de la plus grande partie de la France . Comment approcher de Sa Ma- jesté ? La Bruyère sera - t - il toujours condamné à ne connaître le roi que par les sèches indications de la Gazette de France , par les mé- chancetés et les ...
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... cour , et l'aîné était porté aux nues par la sublime fa- veur de Sa Majesté . Il n'était personne qui ne prît plaisir à voir les transports du jeune prince amoureux ; on lui pardonnait tout , on admirait tout . Le roi s'amusait à l ...
... cour , et l'aîné était porté aux nues par la sublime fa- veur de Sa Majesté . Il n'était personne qui ne prît plaisir à voir les transports du jeune prince amoureux ; on lui pardonnait tout , on admirait tout . Le roi s'amusait à l ...
Page 93
... cour les plus éveillés et les mieux faits . Cette con- duite , comme on peut le croire , fournit ample matière à des récits piquants , dont M. le Duc s'amusait fort avec ses amis ( 1 ) . Il avait bien ri de la fantaisie qu'avait eue son ...
... cour les plus éveillés et les mieux faits . Cette con- duite , comme on peut le croire , fournit ample matière à des récits piquants , dont M. le Duc s'amusait fort avec ses amis ( 1 ) . Il avait bien ri de la fantaisie qu'avait eue son ...
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Common terms and phrases
admirait affaires Alleaume Altesse Sérénissime assez avaient beau belle Boileau Bonaventure d'Argonne Bossuet Bourdaloue Bourdelot Briord Bruyère c'était caractère Chambord Chantilly Chap choses cœur Cordemoi cour courtisans Dangeau Descartes Deschamps devait Dieu dire disait discours dit-il duc de Bourbon duchesse de Bourbon esprit études eût faisait famille femme fille fils Fleury fortune funèbre gens Gourville goût hommes jésuites jeune prince jour l'abbé Bourdelot l'éducation l'esprit l'hôtel de Condé l'oncle Jean laisser leçons lettres livre Louis XIV Louvois maison de Condé maître Majesté mariage Meaux ment mieux Mme de Maintenon Mme de Montespan Mme de Sévigné Mme la Dauphine Mme la Duchesse Mme la princesse mœurs monde Monseigneur morale n'avait n'était Neuhausel parler passer penser personne petit-fils philosophie plaisir politique pouvait prince de Conti princesse de Conti reste rien Roche-sur-Yon Rosel s'en s'était saint Saint-Micault Santeul Sauveur savait Servois seulement sorte Sourches Théophraste trouve venait Versailles voulait
Popular passages
Page 320 - L'esprit de la conversation consiste bien moins à en montrer beaucoup qu'à en faire trouver aux autres : celui qui sort de votre entretien content de soi et de son esprit, l'est de vous parfaitement. Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire; ils cherchent moins à être instruits, et même réjouis, qu'à être goûtés et applaudis; et le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui.
Page 19 - Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d'esprit pour se passer des charges et des emplois , et consentir ainsi à- demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n'a assez .de mérite pour jouer ce rôle avec dignité , ni assez de fonds pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires.
Page 338 - Ces peuples, d'ailleurs, ont leur dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables.
Page 52 - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité; il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès...
Page 69 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 119 - Un homme à la Cour, et souvent à la Ville, qui a un long manteau de soie ou de drap de Hollande, une ceinture large et placée haut sur l'estomac, le soulier de maroquin, la calotte de même, d'un beau grain, un collet bien fait et bien empesé, les cheveux arrangés et le teint vermeil, qui avec cela se souvient de quelques distinctions métaphysiques, explique ce que c'est que la lumière de gloire, et sait précisément comment l'on voit Dieu ; cela s'appelle un Dofteur.
Page 306 - Haro sur le baudet ! " Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 307 - D'où vient que l'on rit si librement au théâtre, et que l'on a honte d'y pleurer? Est-il moins dans la nature de s'attendrir sur le pitoyable que d'éclater sur le ridicule?
Page 185 - , pour ainsi dire , se tirent des règles de la nature , et en sont comme l'exception : ils n'attendent presque rien du temps et des années. Le mérite chez eux devance l'âge. Ils naissent instruits , et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des hommes ne sort de l'enfance.
Page 248 - ... l'illusion des amitiés de la terre qui s'en vont avec les années et les l. I Reg., n, B. 2. Ps., Lix, 4. intérêts; et la profonde obscurité du cœur de l'homme, qui ne sait jamais ce qu'il voudra, qui souvent ne sait pas bien ce qu'il veut, et qui n'est pas moins caché ni moins trompeur à lui-même qu'aux autres...