Oeuvres complètes: Physique. Philosophie de Newton, Volume 23

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P. Plancher, ed., 1818 - 386 pages
 

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Popular passages

Page 89 - lui semblait d'abord être sur ses yeux et les « toucher comme les objets du tact touchent la « peau. Il ne pouvait distinguer ce qu'il avait jugé « rond à l'aide de ses mains, d'avec ce qu'il avait « jugé angulaire, ni discerner avec...
Page 293 - On a trouvé dans les montagnes de la Hesse une pierre qui paraissait porter l'empreinte d'un turbot, et sur les Alpes un brochet pétrifié : on en conclut que la mer et les rivières ont coulé tour à tour sur les montagnes. Il était plus naturel de soupçonner que ces poissons, apportés par un voyageur, s'étant gâtés, furent jetés, et se pétrifièrent dans la suite des temps ; mais cette idée était trop simple et trop peu systématique.
Page 89 - Cheselden , un de ces fameux chirurgiens qui joignent l'adresse de la main aux plus grandes lumières de l'esprit, ayant imaginé qu'on pouvait donner la vue à un aveugle-né en lui abaissant ce qu'on appelle des cataractes, qu'il soupconnait formées dans ses yeux presque au moment de sa naissance, il proposa l'opération.
Page 161 - ... d'un autre, le centre commun de gravité du monde planétaire sortirait à peine du soleil, et leurs forces réunies pourraient à peine déranger et remuer le soleil d'un diamètre entier. Il change donc réellement de place à tout moment, à mesure qu'il est plus ou moins attiré par les planètes ; et ce petit approchement du soleil rétablit le dérangement que les planètes opèrent les unes sur les autres; ainsi le dérangement continuel de cet astre entretient l'ordre de la nature. -...
Page 92 - ... nous font penser qu'il n'ya qu'à ouvrir les yeux pour voir de la manière dont nous voyons. On se trompe, il y faut le secours des autres sens (d'un autre sens).
Page 323 - Les chaînes des montagnes qui couronnent les deux hémisphères, et plus de six cents fleuves qui coulent jusqu'aux mers du pied de ces rochers; toutes les rivières qui descendent de ces mêmes réservoirs, et qui grossissent les fleuves, après avoir fertilisé les campagnes; des milliers de fontaines qui partent de la même source, et qui abreuvent le genre animal et...
Page 91 - Il faut absolument conclure de tout ceci que les distances, les grandeurs , les situations ne sont pas , à proprement parler, des choses visibles, c'est-àdire , ne sont pas les objets propres et immédiats de la vue. L'objet propre et immédiat de la vue n'est autre chose que la lumière colorée ; tout le reste nous ne le sentons qu'à la longue et par l'expérience.
Page 89 - L'aveugle eut de la peine à y consentir. Il ne concevait pas trop que le sens de la vue pût beaucoup augmenter ses plaisirs. Sans l'envie qu'on lui inspira d'apprendre à lire et à écrire, il n'eût point désiré de voir. Il vérifiait par cette indifférence qu'il est impossible d'être nnlhcurcux par la privation des biens dont on n'a pas d'idée : vérité bien importante.
Page 91 - Nous apprenons à voir précisément comme nous apprenons à parler et à lire. La différence est que l'art de voir est plus facile, et que la nature est également à tous notre maître.
Page 4 - Le calcul des quantités exponentielles, la méthode de différencier sous le signe, plusieurs autres découvertes trouvées dans les lettres de Leibnitz, et auxquelles il semblait attacher peu d'importance, prouvent que, comme géomètre, il ne cédait pas en génie à Newton lui-même. Les idées...

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