Les vies des hommes illustres de Plutarque,

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Chez Zacharie Chatelain., 1735 - Greece

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Popular passages

Page 366 - distribua tout le peuple, à Rome, en plusieurs « corps, séparés chacun par des intérêts particuliers; il le ré...
Page xiii - ... il joint tous les agrémens qu'on croyoit que la Fable feule pouvoit fournir , & que fes narrations font animées par - tout des préceptes de la plus haute Philofophie > qu'il humanife , s'il eft permis de parler...
Page 229 - Chacun apportait par mois un boifleau de farine, huit mefures de vin, cinq livres de fromage, deux livres & demie de figues , & quelque peu de leur monnoie pour l'apprêt & raflaifonnement des vivres.
Page 383 - ... les .uns chez les autres, sans aucune crainte, comme si la sagesse de Numa eût été une riche source d'où la vertu et la justice eussent coulé dans l'esprit de tous les peuples, et répandu dans leur cœur la même tranquillité qui régnait dans le sien. En effet, pendant le règne de Numa on ne vit ni guerre, ni esprit de révolte ; et l'ambition de régner ne porta personne à conspirer contre lui. Mais, soit que le respect pour son éminente vertu, ou la crainte de la Divinité, qui le...
Page 236 - ... à lancer le javelot , afin que le fruit qu'elles concevroient dans la fuite , trouvant un corps robufte & vigoureux , y prît de plus fortes racines...
Page 503 - Ils ne fe furent pas plutôt apperçus dans la mêlée , "' que pouflant ' "1 leurs chevaux l'un contre l'autre avec plus de fureur que de précaution , & avec plus d'envie de frapper , que de foin de fe couvrir , ils fe tuèrent tous deux. La fuite du combat ne fut pas moins fanglante que cette première charge. Le carnage fut horrible & égal des deux cotez; & il furvint un orage furieux qui fepara les deux armées. Valerius étoit dans un .fort grand chagrin , parce qu'il ne...
Page 232 - Rhetret, il le défendit très-expreflément, perfuadé que ce qu'il ya de plus Fort & de plus efficace pour rendre les Villes heureufes & les Peuples vertueux , *" c'eft ce qui eft empreint dans les mœurs & dans les esprit des Citoyens; Car les principes, que l'é- M-lr, ducationva gravez, demeurent fermes & iné-й«,'»'« .../'- / /-« /- 1 í W pluj renet branlablcs , comme étant tondez lur la volon- ч« '
Page 260 - Se dont on vantoit la félicité , ou le blâme de ceux qui avoient fui dans les combats , & dont on peignoit la vie déplorable & malheureufe. Quelquefois auffi c'étoit , félon la différence des âges , ou une promefle d'être vertueux un jour, ou une proteftation magnifique & glorieufe de l'être alors. Il ne fera pas hors de propos d'en rapporter un exemple , pour faire entendre ce que je dis. A toutes les fêtes de Sparte, il y avoit trois chœurs , par rapport aux trois âges de l'homme....
Page 413 - Rois, et qu'elle instruit d'une infinité de choses qu'on ignoroit sans elle. Il ya eu même des marchands qui ont fondé de grandes villes, comme Protus, qui fonda Marseille, après avoir acquis l'amitié et l'estime des Gaulois qui habitent le long du Rhône. On dit aussi que...
Page xix - Ce vieux langage n'eft pas feulement obfcur &c defagreable, il eft encore dangereux pour les mœurs, en ce qu'il peint les chofes d'une manière trop libre, & qu'il s'y trouve quelques termes qui ont aujourd'hui une fignification peu honnête , qu'ils n'avoient pas du temps d'Amiot.

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