PENDANT LE DIX-HUITIÈME SIÈCLE, O U MÉMOIRES DE TYPOO-ZAEB, Écrits par lui-même, et traduits de la langue indostane; PUBLIÉS Par ANTOINE FANTIN-DESODOARDS; citoyen français. TOME PREMIER. A PARIS, Chez GEORGE BRIDEL, à L'IMPRIMERIE rue Neuve-Augustin, no. 21. Et se trouve QUE DE F Chez les Marchands de Nouveautés. LA ARP M. D CC, XCVI. (n. st. IV.) AVERTISSEMENT. Les mémoires que j'offre au public, écrits originairement en langue malabare, et traduits en français, en 1784, dans Heyder-Nagur, capitale du Maissour, furent apportés en France par les embassadeurs de Typoo-Zaëb, chargés d'une négociation à la cour de Versailles, lorsque les premiers symptômes de la révolution commencèrent à se manifester parmi nous. On attribuait la traduction française au général Lallé, qui figure avantageusement dans ces mémoires. Ce militaire avait perdu de vue depuis long-temps sa patrie; d'ailleurs, il paraît que le genre de son esprit, tourné vers les spéculations commerciales et les opérations guerrières, n'embrassait pas au même degré les conceptions littéraires. On assurait que la version des mémoires de Typoo - Zaëb était recommandable par sa fidélité; mais |