Annales de chimie et de physique

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Louis-Bernard Guyton de Morveau, Joseph Louis Gay-Lussac, François Arago, Michel Eugène Chevreul, Marcellin Berthelot, Éleuthère Élie Nicolas Mascart, Albin Haller
Masson., 1852 - Chemistry
 

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Popular passages

Page 228 - Avec l'acide tartrique naturel, c'est tout autre chose. A quelque degré de dilution que l'on puisse l'observer, les plans de polarisation les plus déviés appartiennent aux rayons verts, les moins déviés aux rayons violets; et les autres se répartissent entre ces deux limites dans un ordre qui varie avec le dosage. Cela donne...
Page 55 - Il est extrêmement probable que ce moyen de dissolution n'est pas le seul, n'est peut-être pas le principal moyen que la nature emploie pour amener à l'état soluble les phosphates de fer qui se trouvent dans le sol. Ces phosphates, au contact des sulfures solubles contenus dans les engrais, peuvent être transformés , par double décomposition , en phosphates alcalins très-solubles.
Page 81 - Pour fixer ces pôles dans le couvercle, on se sert de petits coins de charbon entre lesquels on insinue deux lames de platine qui servent à faire passer le courant. Le charbon qui forme le pôle négatif est, muni d'incisions dentelées et dirigées obliquement de bas en haut. C'est par...
Page 353 - Que l'air de notre atmosphère présente généralement des variations de composition sensible quoique trèsfaibles, car la quantité d'oxygène ne varie généralement que de 20,9 à 21,0 ; mais que, dans certains cas qui paraissent plus fréquents dans les pays chauds, la proportion d'oxygène descend jusqu'à 20,3.
Page 428 - ... étaient régénérés à l'état de pain tendre, quoique, par l'action de la chaleur, la perte, due en grande partie à de l'eau volatilisée, se soit élevée à près de -^ du poids primitif. En remettant au four un pain très-rassis, on a vu qu'il était devenu tendre lorsque le thermomètre placé dans son intérieur se tenait à 70 degrés. Afin de constater si le changement d'état aurait lieu à une température moins élevée, j'ai introduit, dans un étui en fer-blanc, un cylindre de...
Page 428 - On l'a laissé refroidir. Vingt-quatre heures après, sa consistance était celle du pain demi-rassis, et, au bout de quarante-huit heures, celle du pain rassis. La disposition prise pour élever la température sans qu'il y eût perte d'eau, a permis de modifier nombre de fois le pain enfermé...
Page 46 - ... kilogrammes, ce qui me porte à croire qu'on n'avait pas encore dépassé la dose la plus avantageuse, scientifiquement parlant, c'est-à-dire abstraction faite du prix de revient. Le sulfate d'ammoniaque nous a donné également d'excellents résultats, et, comme pour le sulfate de soude, les excédants de récolte croissaient en même temps que la dose de sulfate, du moins depuis 2i'"', 4 jusqu'à i00 kilogrammes par hectare.
Page 42 - Le phosphate ammoniaco-magnésien, employé à des doses de i5o et de 3oo kilogrammes par hectare , a exercé sur les récoltes de froment une action favorable très-prononcée. 2°. Toutes choses semblables d'ailleurs, son action paraît plus sensible sur les terres qui commencent à se fatiguer de céréales trop freq uemmment répétées (i).
Page 428 - ... dans l'étui, en le chauffant et le laissant refroidir alternativement. » Des faits exposés précédemment, il est, je crois, permis de conclure que ce n'est pas par une moindre proportion d'eau que le pain rassis diffère du pain tendre, mais par un état moléculaire particulier qui se manifeste pendant le refroidissement, se développe ensuite, et persiste aussi longtemps que la température ne dépasse pas une certaine limite.
Page 153 - ... les apparences sont loin d'être nettes, et l'on croit reconnaître, à la fatigue de l'œil et aux efforts qu'on est obligé de faire , que les anneaux ne se forment pas au même lieu , mais à des points plus ou moins éloignés, ce qui ne permet pas de les voir distinctement tous à la fois.

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