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si dusmom zreja19b 296 29butšiupai 291 ; 9[[9 100q Même sujetlil 19 ; 970949 79b -91 296 1000 1990 p

lenommé Kvre & Fambition se Kisse-t-il rebuter par les difficultés qu'il trouve sur 'sun' elfémin? ¡l'sé réfòna, il se métamorphose, il force son naturel, et l'assujettit?? sa passion. Ne fer et orgueilleux, on le voit, d'un air timide et soumis, essuyer les caprices d'un ministre; mériter, par mille bassesses, la protection d'un subalterne en crédit, et se dégrader jusqu'à vouloir être redevable de sa fortune à la vanité d'un commis ou à l'avarice d'un esclave; vif et pour le plaisir, il consume ennuyeusement, dans J29 0 4162th 2007, 9116 des antichambres, hasig 9ust et à la suite des grands, des moments qui lui promettaient ailleurs mille agréments. Ennemi du travail et de barras il remplit des emplois pénibles, -Usb Surgeon sl up & mo 010 7 förstark rojqsť prend non seulement sur ses aises

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mais encore sur son

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Cup from 91 107,jug an up songque ny d29 jun sommeil et sur sa santé, de quoi y four y fournir; enfin, d'une humeur serrée et épargnante, il devient libéral, prodigue même; tout est inondé de ses dons, et il n'est pas jusqu'à l'affabilité et aux égards d'un domestique, qui ne soient 59b grapes hrup og yoq 61-8199 $1500 6 (0039 le prix de ses largesses (1).

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Le meme.

- isitims in sy'n li llupsf & stinte sau tist 92 ilirone su li'up tioval in-nettersbiemos in, 990s 2/6/09 zucioòga atasmsaia Police de Paris sepa

19; sbnom al molse trammited sum sust el moq Les citoyens d'une ville bien polieće jouissent de l'ordre ¿qui y est établi, sans songer combien il en coûte de peines à oeux qui l'établissent oude conservent, à peu près comme tous les hommes jouissent de la régularité des mouvements célestes, sans en avoir aucune connaissance; et même plus l'ordre d'une police ressemble, par, son uniformité, và celui des corps célestes, plus il est sensible i et par conségogoner up mit any 'b alinaryeq el ench (1) Voyez Philosophie morale et pratique; le même sujet par Massillon Jet Bourdaloue.

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quent il est toujours d'autant plus ignoré, qu'il est plus parfait. Mais qui voudrait le connaître et l'approfondir en serait effrayé. Entretenir perpétuellement dans une ville telle que Paris une consommation immense, dont une infinité d'accidents peuvent toujours tarir quelques sources; réprimer la tyrannie des marchands l'égard du public, et en même temps animer leur commerce'; empêcher les usurpations mutuelles des uns sur les autres, souvent difficiles à démêler, reconnaître, dans une foule infinie, tous ceux qui peuvent si aisément y cacher unè industrie pernicieuse en purger la société ou ne les tolérer qu'autant qu'ils lui peuvent être utiles, par des emplois dont d'autres qu'eux ne se chargeraient pas, où ne s'acquitteraient pas si bien; tenir les abus nécessaires dans les bornes prescrites de la nécessité, qu'ils sont toujours prêts à franchir; les renfermer dans l'obscurité à laquelle ils doivent être condamnés, et ne les en tirer pas même par des châtiments trop éclatants; ignorer ce qu'il vaut mieux ignorer que punir, et ne punir que rarement et utilement; pénétrer, par des conduits souterrains"," dans l'intérieur des familles, et leur garder des secrets qu'elles n'ont pas confiés, tant qu'il n'est pas nécessaire d'en faire usage; ètre présent par-tout sans être vu; enfin, mouvoir ou arrêter à son gré une multitude immense et tumul tueuse, et être l'ame toujours agissante et presque inconnue de ce grand corps: voilà quelles sont, en général, les fonctions du magistrat de la police. Il ne semble pas qu'un homme seul y puisse suffire, ni par la quantité des choses dont il faut être instruit, ni par celle des vues qu'il faut suivre, ni par l'application qu'il faut apporter, ni par la variété des conduites qu'il faut tenir, et des caractères qu'il faut prendre; mais la voix publique répondra si d'Argenson a suffi à tout.

FONTENELLE. Éloge de d'Argenson.

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Turqia Kis humaine et les Hommes.

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Qu'est-ce que la vie humaine? qu'une mer furieuse et agitée, où nous sommes sans cesse à la merci des flots, ft où chaque instant change notre situation, et nous donne de nouvelles alarmes. Que sont les hommes euxmêmes 2 que les tristes jouets de leurs passions insensées et de la vicissitude éternelle des évènements. Liés par la sorruption de leur cœur à toutes les choses présentes, ils sont avec elle dans un mouvement perpétuel : semblables à ces figures que la roue rapide entraîne, ils n'ont jamais de consistance assurée; chaque moment est pour eux une situation nouvelle ; ils flottent au gré de l'inconstance des

humaines, voulant sans cesse se fixer dans les créatures, et sans cesse obligés de s'en déprendre; croyant joujours a avoir trouvé le lieu de leur repos, et sans cesse forcés de recommencer leur course; lassés de leurs agitations, et, cependant toujours emportés par le tourbillon, ils n'ont rien qui les fixe, qui les console, qui les paye de leurs peines, qui leur adoucisse le chagrin des évènements; le monde qui le cause, ni leur conscience qui le rend plus amer, ni l'ordre de Dieu contre lequel ils se révoltent. Ils boivent jusqu'à la lie toute l'amertume de leur calice; ils ont beau le verser d'un vase dans un autre yase, se consoler d'une passion par une passion nouvelle, d'une perte par un nouvel attachement, d'une disgrace par de nouvelles espérances, l'amertume les suit par-tout; ils changent de situation, mais ils ne changent pas de supplice.Trong hiệt lượng d

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24 cm ~0 iqob 19 Le Monde?taisq 295 95 900 'c' Dog on at .59nsldms2291 sl tinq clí Qu'est-ce que le monde pour ceux mêmes qui l'aiment qui paraissent enivrés de ses plaisirs, et qui ne peuvent se passer de lui? Le monde, c'est une servitude éternelle, où nul ne vit pour soi, et où, pour vivre heureux, il faut pouvoir baiser ses fers, et aimer son esclavage. Le monde? c'est une révolution journalière d'évènements qui réveillent tour à tour dans le cœur de ses partisans les passions les plus violentes et les plus tristes, des haines cruelles, des perplexités odieuses, des craintes amères, des jalousies dévorantes, des chagrins accablants. Le monde? c'est une terre de malédiction, où les plaisirs même portent avec eux, leurs épines et leur amertume. Le jeu lasse par ses fureurs et par ses caprices; les conversations ennuient par les oppositions d'humeurs et la contrariété des sentiments; les passions et les attachements criminels ont leurs dégoûts, leurs contre-temps, leurs bruits désagréables; les spectacles ne trouvant presque plus dans les spectateurs que des ames grossièrement dissolues et incapables d'être réveillées qué par les excès les plus monstrueux de la débauche, deviennent fades en ne remuant que ces passions délicates qui ne font que montrer le crime de loin, et dresser des pièges à l'innocence. Le monde, enfin, est un lieu où l'espérance même, qu'on regarde comme une passion si douce, rend tous les hommes malheureux; Ou ceux qui n'espèrent rien, se croient encore plus misẻrables; où tout ce qui plaît ne plaît jamais long-temps et où l'ennui est presque la destinée la plus douce et la plus supportable.qu'on puisse y attendre. Voilà le monde, et ce n'est pas ce monde obscur qui ne connaît ni les grands plaisirs, ni les charmes de la prospérité, de la faveur et de l'opulence: c'est le monde dans son beau; c'est vous

mêmes qui m'écoutez. Voilà le monde, et ce n'est pas ici une de ces peintures imaginées, et dont on ne trouve nulle part la ressemblance. Je ne peins le monde que d'après votre cœur, c'est-à-dire, tel que vous le connaissez et le sentez tous les jours yous-memes.jas miq top mp all1989 9buti7192 900 129'9, 9bnom o SiuLe memė:{ S li, zoowed 977iv mog do to 102 quoq jie at low lo 2741 292196 1 9geval 29 102 19 Meme sujet, wp etasma và'b ɔráileatuoj notulos

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Rien n'est, constant dans le mondehi les fortunes les plus florissantes, ni les amitiés les plus vives, ni les répu tations les plus brillantes, ni les faveurs les plus enviées. On y voit une sagesse souveraine qui se plaît, ce semble, à se jouer des hommes en les élevant les uns sur les ruines des autres, en dégradant ceux qui étaient au haut de la t' roue, pour y faire monter ceux qui rampaient il n'y a 'un moment devant eux; en produisant tous les jours de nouveaux héros sur le théâtre, et faisant éclipser ceux qui auparavant y jouaient un rôle si brillant; en donnant sans cesse de nouvelles scènes à l'univers. Les hommes passent toute leur vie dans des agitations, des projets et des mesures : toujours attentifs à se surprendre, ou à éviter d'être surpris ; toujours empressés et habiles à profiter de

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la a retraite, de la disgrace ou de la mort de leurs concurrents et à se faire de ces grandes leçons de mépris du monde, de nouveaux motifs d'ambition et de cupidité; toujours occupés ou de leurs craintes, ou de leurs espérances; toujours inquiets ou sur le présent, ou sur l'avenir jamais tranquilles travaillant tous pour le repos, et s'en éloignant toujours plus. upeing des numé

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La vanité l'ambition, la vengeance, le luxe, la volupté, les désir sinsatiable d'accumuler, voilà les vertus Je que le monde connait et estime, voilà les vertus auxquelles il porte ses partisans Le droiture y passe pour simplicité!"

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