Page images
PDF
EPUB

196

DEFINITIONS.

li; tai9q lı, 269 920qz9'a li, 9lqust

li lisqustos lieuly tion ca Même sujet. tusdɔ li,2sq tib 91

[ocr errors]

Le littérateur est l'élève de la nature; tout ce qu'elle offre de beau, de bon, d'aimable, de grand, se réfléchit, se combine, se féconde dans son ame; il semble ne vivre

que pour recevoir et communiquer ces belles émotions dont boute 20 la nature est le

[ocr errors]

le

[ocr errors]

olden enggod trip moyen et l'objet stima

ce qu'il sait est pour

20012264 Jest aussi l'élève de l'art: tout ce SV J29 9 Gris qu'il apprend, tout une source inépuisable de re cherches, qub prbro 20l tromsgrov6 97002, up 25076 290moh d'observations, de principes, d'émotions réflecties; il décompose tout ce qu'on a fait avant lui, tout ce qui se fait autou 19.2917 Jol autour de lui. On dirait que son ame est

[ocr errors]

double; il sent et combine

[ocr errors]

1920 sent et combine en même temps; il ne reflechi

réfléchit

andnos 998lduszes au 129'0 que pour mieux sentir encore; l'enthousiasme qui échauffe Biolabsansende stilt ses pensées est aussi la lumière qui les éclaircit. Il s'étudie sur-tout lui-même comme sa principale richesse, et s'as Tomuruopset up an souplit comme son continuel instrument: il sait s'émou voir, se calmer, détourner ses idées, les

a

[ocr errors]

01162299901 9.IT

les lancer, tirer en lui de l'homme tout ce qui peut servir à l'écrivain, et mettre ainsi à profit ses vertus et ses défauts, ses joies et ses douleurs. Il est plusieurs honestrplined ob use our subrusy zasa hommes, plusieurs talents fondus ensemble: homme de la vie commune, c'est là qu'il puise ces expressions d d'un heureux naturel, ces rencontres de simple bon sens, caractères plus sensibles de la vérité, ces graces familières et naïves, charme de la beauté même. Homme d'un monde idéal, tout s'épure, s'embellity s'agrandit dans sa méditation. Philosophe, il saisit les causes où les autres ne démêlent pas même les effets; il lie, par des rapports inaperçus des choses qui se repoussaient. Oratevíran dèstaqu'il est1pénétré1 de1son'objet, la conviction' s'imprime dans ses pensées, et la persuasion coulé de ses levres. Poëte, ses idées deviennent des impressions, des 1). images, des accords 'il ne médite plus, il est inspiré; il

ne voit plus, il contemple; il n'expose pas, il peint; il il chante. je m

ne dit

pas,

LA CRETELLE aîné.

otsa slab ovólST 129 meteróttil d

29051909

2911991

09191 se basty ob ̧ oldomis'b, nod 9b, neod ob 910 ven 992 Une Armée,broost 68, niduro 95 pitom zalled 299 1900 19 107999 w Qu'est-ce qu'une armée? c'est un corps animé d'u infinité de passions différentes qu'un homme habile fait 39 tuot 3 90 979191 12206 329 mouvoiggs fense de la pour patrie: : c'est une troupe 9b eldszingen og jeg setup d'hommes armés qui suivent aveuglément les ordres d'un engitoms b 2001s 192do b qining ab chef, dont ils ne savent pas les intentions; c'est une mul tasys fists no up 99 tot 920quo995 titude d'ames pour la plupart viles et mercenaires 25 67484138 Cup 1161 is qui, que muation travaillent à celle es rois et des conquérants: c'est un assemblage confus de libertins, qu'il faut assujettir à l'obéissance; de lâches, qu'il faut mener au combat; de téméraires qu'il faut reteom slegiannig $290099-101 10]-1 nir; d'impatients qu'il faut accoutumer à la confiance. tharunter lounas ng 90 12 Quelle prudence ne faut-il pas pour conduire et réunir au n ΠΟ seuf intérêt public tant de vues et de volontés différentes? Comment se faire craindre, sans se mettre en danger d'être

sans songer a leur propre réputation, travaillent

des

[ocr errors]
[ocr errors]

hai, et bien souvent abandonné? Comment se faire aimer, 2molyob aga 19 29101 292 sans perdre un peu de l'autorité, et relâcher de la discihgolatelet siel, 29mmon pline nécessaire?

-29 29592ing up 29, 99, 914 slab 910que s6 FLÉCHIER. Oraison funèbre de Turenne.

[ocr errors]
[ocr errors]

290579 290,5linòv sl ab esldianoa anlq 29rótɔsuso smmoil.smŷn Stused sl sb surado,zovic 10. Les Combats de mer, plus terribles que ceux de 291 jo asado of I teise terrel (r)li 19 avustible,

[ocr errors]

atollo al suo 2oq taslim b 29b To,sil Gi -Si jamais l'homme, eut occasion de développer cet instinet de courage, que lui donna la nature, c'est dans les combats qui se livrent sur mer. Les batailles de terre précort of Transrof eti

(1) Voyez Narrations, Combat et triomphe de Duguay-Trouin.

h

[ocr errors]

ne

2

sentent à ladvérités un spectacle terribles mais du moin's le sol quio porté les obombattants he menace point de -s'entr'ouvrir sous leurs pas l'air qui les environne n'est pas leur ennemijet les laisse diriger leurs mouvements à leur gré lasterré entière leur est ouverte pour échapper au danger Dansplés combats de mer 3 tout conspiré à augmenter les périlsan diminuer les ressources Veau n'offre que desi abimes dont la surface balancée par d'éternelles sécousses, est toujours prête à s'ouvrir.pĹ3⁄4air agité par les vents produit les orages, trompe les efforts de l'homme et le précipite au-devant de la mort qu'il -veut éviter, Le fen déploie sur les eaux son aqtivité terrible, entr'ouvre les vaisseaux, et réunit la double horreur d'un anaufrage et d'on embrasement. La terre, dureculée à une grande distance refuse son basileg ow, si elle est près ¦ sà proximité même est dangereuse, et le refuge est souvent -un écueil. L'homme, isolé et séparé du monde entier, est resserré dans une prison étroite d'où il ne peut sortini, tandis que la mort y entre de toutes parts. Mais parmi ces horreurs, il trouve quelque chose de plus terrible pour lui; c'est l'homme son semblable, qui, armé du fer, et --mêlant l'art à la fureur l'approche, le joint, le combat, lutte contre lui sur ce vasté tombeau, et unit les efforts ede sa rage à celle de l'eau, des vents et du feu, iznis moy

Snowshooting sulq THOMAS. Eloge de Duguay-l Duguay-Trouin. -91 291 76q 9monluma to two alis: 900 asb „29713629| zatuoj frangi 39 jo merong шup 29mêm zubár quieq & ủo sbutiquasoby, any each 29moro 29b 07 & O Avance. Juot 917eb69 au Tid broz tjoq 99161 9b x9zzs li-tist291 1091 - Bavaré n'amasse que pour amasser de n'est pas pour -fournir à ses besoins, il se les refuse; son argent l'est ~plus précieux que sa santé, que sa vie,'que lui-ničine'; toutes ses actions, toutes ses vues, toutes ses affections ne 29/17 se rapportent qu'à cet indigne objet. Personne ne s'y

trompe, et il ne prend aucun soin de dérober aux yeux du public le misérable penchant dont il est possédě; car tel est le caractère de cette honteuse passion, de se manifester de tous les côtés, de ne faire au-dehors aucune démarche qui ne soit marquée de ce maudit caractère, et de n'être un mystère que pour celui seul qui en est possédé. Toutes les autres passions sauvent du moins les apparences; on les cache aux yeux du public unes imprudence peut quelquefois les dévoiler, mais le coupable cherche autant qu'il est en soi les ténèbres. Mais pour la passion de l'ayarice, l'avare ne se la cache qu'à lui-même loin de prendre des précautions pour la dérober aux yeux du public, tout l'annonce en lui, tout la montre à découvert ; il la porte écrite dans son langage, dans ses actions dans toute sa conduite, et, pour ainsi dire, sur son front. T L'âge et les réflexions guérissent d'ordinaire les autres passions, au lieu que, l'avarice semble se ranimer et reprendre de nouvelles forces dans la vieillesse. Plus on avance vers ce ce moment fatal où tout cet amas sordide doit disparaître et nous être enlevé, plus on s'y attache; plus la mort approche, plus on couve des yeux son misérable trésor, plus on le regarde comme une précaution nécessaire pour un avenir chimérique. Ainsi, l'âge rajeunit, pour ainsi dire, cette indigne passion : les années, les maladies, les réflexions, tout l'enfonce plus profondément dans l'ame; elle se nourrit et s'enflamme par les remèdes mêmes qui guérissent et éteignent toutes les autres. On a vu des hommes dans une décrépitude où à peine leur restait-il assez de force pour soutenir un cadavre tout prêt à retomber en pourriture, ne conserver dans la défaillance totale des facultés de leur amie un reste de sensibilité, et pour ainsi dire, de signe de vie, que pour cette indigne passion; elle seule se soutenir, se ranimer sur les debris de tout le reste; le dernier soupir être encore

la

pour elle; les inquiétudes des derniers moments la regarder encore; et l'infortune qui meurt, jeter encore des regards mourants qui vont s'éteindre sur un argent que mort lui arrache, mais dont elle n'a pu arracher, l'amour de son cœur., Ígruten mo2 9976) li, 920dqromatàm 92 li abimit is mu ́b, tioval go, zualliorgio 19 1991-norinq se MASSILLON volivsm; 97taimm mu'b zaaiuqea 29l 1970229zim002 19 Jibaro a + sarstisque booster of 29229226d ollin 169 L'Ambitieux... control se ob als ob 100v 6'upaj 19b61gàb 92 19

[ocr errors]

gvelops much gosvel 6 ugeimmga pub stipev el é Quelle idée vous formez-vous d'un ambitieux préoccupé 31900209700 g tang of dog foolis du désir de se faire grand? Si je vous disais que c'est un 219ntom 296,2bn619 29 91 18 6 6 19 291dmdopts 295 homme ennemi par profession de tous les autres hommes

[ocr errors]
[ocr errors]

(j'entends de tous ceux avec qui il peut avoir quelque

[ocr errors]

rapport d'intérêt ), un homme à qui la prospérité d'au

10212 910919 2160

trui est un supplice, qui ne peut voir le mérite

quel

que ue sujet qu'il se rencont se rencontre, sans le hair et sans le com150g78q9 19 99T792 149Mud battre ; qui n'a ni foi ni sincérité toujours prêt, dans la pan eq 29 cd 19., «nob 292 91

[ocr errors]

concurrence, à trahir l'un, à supplanter l'autre, a decrier #pitz9mob celui-ci, à perdre celui-là, pour peu qu'il espère d'en polus

pour

[ocr errors]

192499-ul 298,Al profiter; qui, de sa grandeur prétendue et de sa fortune, se fait une divinité à laquelle il n'y a ni amitié, ni reconnaissance, ni considération, ni devoir qu'il ne sacrifie,. ne manquant pas de tours et de déguisements spécieux le faire méme honnêtement selon le monde ; en un mot, 'qui1n'aime personne, et que personne ne peut aimer: Si je vous le figurais de la sorte, ne diriez-vous pas que c'est un monstre dans la société, dont j je vous aurais fait la peinture ? et cependant, pour peu que vous fassiez de réflexion sur ce qui se passe tous les jours au milieu de vous, ́ ́n'avouerez-vous pas que ce sont là les véritables traits de l'ambition, tandis qu'elle est encore aspirante, et

dans la poursuite d'une fin qu'elle se propose? r9707 (1)

BOURDALOUE, 261d

« PreviousContinue »