PROLOGUE. AVERTISSEMENT. Le Prologue qui suit n'est pas sérieux, aussi ne Pa-t-on pas mis à la tête de la pièce. (1) Elle devoit être jouée chez une dame, et ce prologue n'a été fait que par rapport à elle. PLAISIRS, SCÈNE I. MERCURE LAISIRS, jeux, agrémens, venez, accourez tous Venez de tous les lieux que le soleil éclaire; Rassemblez tout ce qui peut plaire : Je reçois ici tous les goûts, L'ennuyeuse tristesse est la seule étrangère. Quelques-uns qui soient un peu fous, Qu'ils n'en viennent pas moins, je ne suis pas sévère. (1) Dans cette édition nous avons cru devoir l'y placer. Divertir la beauté qui dans ces lieux commande. De vous, de vos appas elle sait bien juger: C'est ce qu'il faut, et vous pouvez m'en croire ; Mettez bien dans votre mémoire Tu sais relever la beauté;STHAU Sans ton secours la victoire est trop lente, Tu soumets tout avec rapidité. Vivacité brillante, Tu sais relever la beauté. UN AUTRE. Diversité charmante, Tu produis la félicité. L'amour languit dans une ardeur constante SCÈNE III. L'AMOUR qui descend du ciel, MERCURE, LE CHUR. L'AMOUR. FINISSEZ ce vain badinage ; A qui je rends hommage. Faites voir qu'un mortel peut aspirer au coeur La sœur du Dieu de la lumière Entre mes plus grands exploits, CHEUR. O toi, dont nous suivons les pas, Maître de l'univers, vois notre obéissance; Répand sur nous tes dons, prête-nous tes appas Fais régner par nos soins ton aimable puissance. |