Temps modernesDidier et Cie., 1861 - French literature |
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... n'était qu'une troupe d'esprits bourrus qui ne fai- saient autre chose que de combattre sur les syllabes , introduire des mots nouveaux , en proscrire d'au- tres , pour tout dire , gâter et affaiblir la langue française en voulant la ...
... n'était qu'une troupe d'esprits bourrus qui ne fai- saient autre chose que de combattre sur les syllabes , introduire des mots nouveaux , en proscrire d'au- tres , pour tout dire , gâter et affaiblir la langue française en voulant la ...
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... n'était pas parvenue à occuper la place qu'ils avaient laissée vacante . Les confrères de la Passion avaient livré leur salle à des acteurs nomades qui n'avaient , pour charmer un auditoire , composé de petits bourgeois et d'artisans ...
... n'était pas parvenue à occuper la place qu'ils avaient laissée vacante . Les confrères de la Passion avaient livré leur salle à des acteurs nomades qui n'avaient , pour charmer un auditoire , composé de petits bourgeois et d'artisans ...
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... n'était donc pas stérile . : : En dehors de ce grand courant dramatique , il y eut des tentatives isolées qui auraient pu être remar quées et qui ont passé inaperçues . Nous pouvons au moins en signaler une dont le succès aurait ...
... n'était donc pas stérile . : : En dehors de ce grand courant dramatique , il y eut des tentatives isolées qui auraient pu être remar quées et qui ont passé inaperçues . Nous pouvons au moins en signaler une dont le succès aurait ...
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... n'était pas une surprise , voulant arracher à ses détrac- teurs leur dernier argument , bien qu'il eût prouvé qu'en imitant Guillem de Castro il avait fait une con- quête et non un larcin , il entreprit de démontrer sa puissance de ...
... n'était pas une surprise , voulant arracher à ses détrac- teurs leur dernier argument , bien qu'il eût prouvé qu'en imitant Guillem de Castro il avait fait une con- quête et non un larcin , il entreprit de démontrer sa puissance de ...
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... n'était pas un persécuteur , celui qui écrivait ces lignes qu'on attribuerait volontiers à Fénelon : « La conduite de Dieu , qui dispose de toutes choses avec douceur , est de mettre la religion dans l'esprit par les raisons , et dans ...
... n'était pas un persécuteur , celui qui écrivait ces lignes qu'on attribuerait volontiers à Fénelon : « La conduite de Dieu , qui dispose de toutes choses avec douceur , est de mettre la religion dans l'esprit par les raisons , et dans ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 127 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme gerait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui. L'univers n'en sait rien.
Page 289 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 480 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 176 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 387 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique , pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher , si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête j et ils ont le nez si écrasé , qu'il est presque impossible de les plaindre.
Page 287 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 123 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à luimême et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 474 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 376 - Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Page 297 - Ce prélat était un grand homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois. Elle rassemblait tout, et les contraires ne s'y combattaien* point. Elle avait de la gravité et de la galanterie, du sérieux et de la gaieté ; elle sentait également le docteur, l'évêque et le grand seigneur...