Revue du nord: Archives de l'ancienne Flandre, Volume 1

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Élie Benjamin Joseph Brun-Lavainne
Vanackere fils., 1833 - Flanders
 

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Popular passages

Page 203 - Depuis longtems les amis de l'histoire de notre pays, ont remarqué avec peine; que quantité de monumens historiques et d'objets d'arts, auxquels se rattachaient des souvenirs intéressans, disparaissent insensiblement, soit par incurie, soit par insouciance. Malheureusement ce n'est qu'aujourd'hui que l'on apprécie la valeur d'une foule de ces objets, qui sont passés en d'autres pays et surtout en Angleterre, où ils font l'ornement des principaux cabinets. Il est donc urgent de fixer promptement...
Page 204 - ... où l'on a créé de semblables institutions, qui se sont élevées rapidement à un très-haut degré de prospérité, prouve combien serait utile un établissement tel que celui que l'on a l'intention d'ériger à Gand ; car, c'est dans ces collections que les personnes qui forment elles-même des cabinets vont déposer avec une louable émulation leurs doubles ou les curiosités qui entrent moins dans le cercle de leurs recherches. De plus les particuliers qui sont possesseurs d'un petit nombre...
Page 36 - François, et que tous ceulx qui guerroient oudit saint royaume de France, guerroient contre le roy Jhesus, Roy du ciel et de tout le monde, mon droicturier et souverain seigneur. Et vous prie et requiers à...
Page 36 - France, et faictes retraire incontinent et briefment voz gens qui sont en aucunes places et forteresses dudit saint royaume ; et de la part du gentil roy de France, il est prest de faire paix à vous, sauve son honneur, s'il ne tient en vous. Et vous...
Page 204 - ... encore. Ce n'est pas que la Belgique manque de personnes qui se plaisent à recueillir les Antiquités et Raretés du pays ; mais les collections privées n'ont guères que l'existence de la vie de l'homme , et après la mort de celui qui les a formées, elles se dispersent et sont ordinairement perdues pour le pays. Souvent encore des personnes possèdent des objets dont elles n'apprécient pas la valeur, parcequ'isolés ils offrent en effet peu d'intérêt. Cependant si on les réunissait dans...
Page 263 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain...
Page 35 - HAUT et redoubté prince, dUc de Bourgongne, « Jehanne la Pucelle vous requiert de par le roy du « ciel, mon droicturier souverain seigneur, que le « roy de France et vous faciez bonne paix, ferme, * qui dure longuement; pardonnez l'un à l'autre de « bon cuer entierement, ainsi que doibvent faire « loyaux xhrestpiens; et s'il vous plaist aguerroyer,
Page 36 - ... mie, et sera grant pitié de la grant bataille et du sang qui y sera respendu de ceulx qui y vendront contre nous. Et a trois sepmaines que je vous avoye escript et envoie bonnes lettres par ung hérault, que feussiez au sacre du roy qui, aujourdui dimenche, xvij...
Page 241 - Français , engagèrent fortement le maréchal à se retirer de l'autre côté de la rivière ; ils ne purent l'y déterminer. La bataille se livra ; les Français firent des prodiges de valeur ; mais il fallut céder au nombre. La déroute fut complète. Beaucoup d'officiers distingués restèrent sur le champ de bataille. Le maréchal de Guiche, désespéré, voulait y demeurer le dernier et partager le sort de ses braves compagnons d'armes , on l'entraîna malgré lui jusqu'à Guise où six escadrons...

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