Les Huguenots et les Gueux: Étude historique sur vingt-cinq années du XVIe siècle (1560-1585)Beyaert-Storie, 1885 - France |
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Altesse Anvers août Arch aultre Avis d'Anvers avril Bellièvre Bibl Bloyere bonne Bruges Bruxelles Burleigh Cambray Catherine de Médicis catholiques cent ceste comte conseil Corr d'Élisabeth d'Espagne décembre déclare députés Dieu don Antonio duc Casimir duc d'Alen duc d'Alençon écrit écrivait Élisabeth Espagnols espérer Estats esté estre États de Hollande États-généraux faict février Flandre Flessingue frère Gachard Gand Gougnies Groen guerre Haye Henri Henri III Huguenots j'ay janvier juillet juin Lettre d'Albertani Lettre de Busbecq Lettre de Busini Lettre de Granvelle Lettre de Marnix Lettre de Mendoça Lettre de Philippe Lettre de Renieri Lettre de Taxis Lettre du duc Lettre du prince Majesté mars Mém mille écus Navarre négociation novembre octobre pays Pays-Bas peuple Plessis-Mornay prince d'Orange prince de Parme Pruneaux rebelles Record Office reine d'Angleterre reine-mère Rochepot Ryhove Salcedo seigneur septembre 1582 sera Simancas soldats Taciturne Termonde VIII Vilvorde Walsingham Wittenbouck Zélande
Popular passages
Page 293 - Huguerie, toujours le premier d'advis de tuer et d'empoi« sonner, ce qu'il défendoit en sa chaire ; mais c'est le « naturel de presque tous ces gens-là de vouloir tout faire « et croire que tout leur est permis *. » Quel est, à cette heure néfaste, le complice de Villiers ? Simier, cet astucieux conseiller du duc d'Alençon, qui reçoit une pension de Philippe II, sert Elisabeth et trompe tout le monde.
Page 375 - ... par-dessus les murailles ses libérateurs. Anjou va mourir à Château-Thierry, laissant, après tant d'opprobres, un long ferment de haine contre le nom français chez des peuples qui n'oublient rien. Duplessis-Mornay, la conscience la plus droite qui fut jamais, écrit à Marnix : « Nous avons perdu la réputation de foi, et maintenant ne l'avons pu retenir de vaillance. Quant à moi, ce fait m'est une arrhe de malédictions sur notre nation... Elle n'a but, ce semble, que sa ruine et son...
Page 304 - L'opposition n'en reste pas moins vive, tant elle est -profondément gravée dans les consciences. Le duc d'Arschot écrit à son fils dans les termes les plus pressants (il n'a jamais eu rien tant à cœur) pour le conjurer de ne pas abandonner, « à son grand déshonneur et note d'infamie « de toute sa maison » , le service de Dieu et de son prince naturel 3. Cependant l'influence du Taciturne reste prépondérante. Il guide le prince français par ses conseils, le modère dans ses vivacités,...
Page 5 - ... aussi de ne vous abandonner jamais, en quelque sorte » que ce soit, mais tousjours vous avoir en toute telle » recommandation que le bon zèle et singulière amitié que » vous m'avez voulu porter le me commande (1).... » On sait comment François de Valois s'appliqua à « res» taurer l'ancienne liberté des Belges.
Page 215 - ... château était couvert de Tritons et de Néréides, et les pages déguisés en nymphes. Lorsque la reine chassait dans le parc au lever du jour , elle était rencontrée par Diane, qui la saluait comme le modèle de la pureté virginale. Faisait-elle son entrée solennelle dans la ville...
Page 279 - J'espère que Dieu me fera la grâce de devancer ses pernicieux desseins, « dont je me rendray tant plus certain par l'accomplissement de mon « mariage avec la reine d'Angleterre par moi si instamment poursuivy que « j'en espère une bonne issue. Ainsi, joignant d'amitié par un ferme lien « ces deux grands royaumes, ils seront...
Page 93 - approuvant icelle mienne response, croire que je ne suis « ni trahistre, ni meschant, mais que je suis. Dieu merci, « gentilhomme de bonne et très-ancienne maison et homme « de bien, véritable en tout ce que je promets, non ingrat, « ni infidèle, n'ayant commis...
Page 4 - ... tueux exercices que je ne me sç.aurois persuader qu'il « fasse jamais rien de généreux, ny qu'il possède heureu...
Page 279 - Ainsi, joignant d'amitié par un ferme lien « ces deux grands royaumes, ils seront non-seulement pour eulx conserver « et maintenir, mais pour donner la loy aux plus grands rois de la terre, « quand bon leur semblera. » Mém. de Nevers, t. I, p. 151. Le duc d'Alençon écrivit aussi à la plupart de ses amis. C'est ainsi qu'il se...
Page 606 - II les y fault embarquer le plus qu'on pourra et faire des colonies en ce royaulme de ceux qui y voudront venir, afin qu'ilz soient recompensez et accommodez.