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II ·

HEROISM OF CHEVALIER 1 D'ASSAS

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The prince of Brunswick was on the point of surprising the French army near Wesel. The French general, who suspected the prince's design, ordered his army to2 spend the night under arms. About twelve o'clock, he sent M. d'Assas, captain in the regiment of Auvergne, reconnoitering. Hardly had this officer advanced a hundred steps from his regiment, when he was surrounded by Prussian grenadiers, who presented their bayonets at him, saying that, if he made an outcry, he was dead. M. d'Assas remained silent for a moment, in order to strengthen his voice, and then shouted: "Help! Help! Auvergne, here are the enemies!" He at once fell pierced through.

III

Let the pupils relate in French, without the book, the substance of the reading lesson and translation.

Let them explain the use of the subjunctive mood in the reading lesson, and parse the second sentence of the first paragraph.

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see order.

=

3 hardly à peine,

1 The article is used in French before names of titles followed by a proper noun. 2 ordered his army to . with an interrogative construction.

4 Use a reflexive verb.

5 α hundred

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Ex.: Chaque âge a ses plaisirs. pleasures.

2. Mais quand l'objet possesseur et l'objet possédé sont dans des propositions différentes, on emploie généralement l'article défini avec le pronom en, au lieu de l'adjectif possessif.

Every age has its

2. But when the possessor and the thing possessed are in different clauses, generally the definite article with the pronoun en is used in place of the possessive adjective.

Ex.: Paris est une ville magnifique, nous en admirons les monuments. Paris is a magnificent city, we

admire its monuments.

3. Après le pronom indéfini chacun, each, précédé d'un verbe pluriel, il est également correct d'employer son, sa, ses, ou leur, leurs.*

3. After the indefinite pronoun chacun, each, preceded by a plural verb, it is equally correct to use son, sa, ses, or leur, leurs.

Ex.: Ils ont pris chacun son chapeau.

Ils ont pris chacun leur chapeau. Each of them took his hat.

IV

Remplacer les tirets par un adjectif possessif, le pronom en, ou l'article défini.

L'étude est amère, mais

cathédrale de Chartres est

Replace the dashes by a possessive adjective, the pronoun en, or the definite article.

fruits sont doux. La une des plus admirables de

France, - clochers sont découpés en dentelle. Ces

messieurs prirent chacun

zone torride a

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chapeau et sortirent. La animaux et surtout oiseaux parés

des couleurs les plus éclatantes. Si vous débarquez à

New York, vous verrez que

baie

est très belle.

*Littré, dictionnaire de la langue française.

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Les spectateurs se dispersèrent chacun de côté. L'astronomie est une science bien intéressante, mais étude est longue et difficile. L'art oratoire a règles, qu'il faut connaître pour bien parler.

VERBES IRRÉGULIERS

Recite the different moods and tenses of the verbs pouvoir, to be able; valoir, to be worth; vouloir, to be willing, to wish. (See table of irregular verbs.)

Remplacer les tirets par les temps du mode subjonctif qui conviennent.

V

Replace the dashes by suitable tenses of the subjunctive mood.

Pouvoir. Est-il rien que je -faire pour vous? Non, merci, il n'est rien que vous faire pour moi. Je suis bien content qu'il partir hier soir. Il n'y avait rien qui consoler cette pauvre mère. On les condamna sans qu'ils se défendre. Mon ami a passé par New York, sans que j' le voir.

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Je ne

Valoir. Le paresseux! il ne fait rien qui croyais pas que ce cheval si cher. Achetez cette mai

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Vouloir. Quoi que vous je vous l'accorderai. S'il -, il eût fini bien plus tôt ses exercices. Je suis parti sans qu'il - me répondre. Il craignait que je ne — le tromper. Sonnez à la porte, jusqu'à ce qu'on ouvrir. Dieu

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que vous soyez heureux!

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Vous

Dix-huitième Leçon

PECULIARITIES OF THE USE OF THE TENSES OF THE SUBJUNCTIVE MOOD

1. Though the tense used in the principal clause may be one of the past tenses of the indicative mood, or the present or past conditional, the tense to be used in the subordinate clause is the present subjunctive, if we speak of something which still exists or is still true. Ex.: Je n'ai rien dit qui puisse lui déplaire. I said nothing that can displease him.

Il ne saurait écrire une phrase qui soit correcte. He could not write one correct sentence.

2. The present subjunctive should also be used in preference to the imperfect, when the latter tense would necessitate the use of such unpleasant endings as assions, assiez, assent.

Ex.: Il n'a pas voulu que nous (entrassions) entrions. He did not allow us to enter.

3. When the subordinate verb refers to a conditional clause, the imperfect or pluperfect subjunctive should be used, according as the condition is expressed in the imperfect or pluperfect indicative. Ex.: Je doute qu'il vînt, si on l'appelait. I doubt

whether he would come, if he was called. Je doute qu'il fût venu, si on l'avait appelé. I doubt whether he would have come, if he had been called.

LECTURE

PREMIÈRE PASSE D'ARMES DE BERTRAND DUGUESCLIN

Tout enfant, Bertrand n'avait de goût que pour batailler. La guerre était déjà sa passion. Il fallait le voir rassembler

en deux armées les petits paysans du voisinage, les lancer les uns contre les autres, et lutter lui-même au plus fort de la mêlée, nulle part si joyeux que là où il y avait de bons coups à recevoir et à donner.

L'enfant revenait au château paternel les vêtements déchirés, le corps meurtri et le visage en sang, mais content de sa journée. Son seul regret était de ne pouvoir se battre ainsi contre les Anglais; et quelles que fussent les remontrances de sa mère et les menaces de son père, Bertrand grandissait dans l'ignorance, toujours bataillant, souvent vainqueur, quelquefois vaincu, mais sans être jamais dompté.

En 1332, on allait donner un grand tournoi à Rennes, ville capitale de la Bretagne. Le père de Bertrand, messire Renaud Duguesclin, s'y rendit ainsi que toute la noblesse de la province. Bertrand, qui avait alors dix-sept ou dix-huit ans, eut l'ordre de rester au château. Mais lui s'était bien promis de désobéir à son père. S'il ne pouvait se battre, puisqu'il n'avait encore ni cheval ni armure, du moins voulait-il assister à ce combat, auquel il eût si ardemment souhaité de prendre part. .

Depuis plus d'une heure déjà le son joyeux des trompettes avait ouvert le tournoi. Les dames et les demoiselles, qui remplissaient les tribunes, avaient revêtu pour la fête leurs plus riches costumes. Attentives au spectacle elles suivaient avec émotion les mouvements des chevaliers, qu'elles reconnaissaient à leurs écus, et aux gonfalons de couleurs variées fixés au sommet des lances.

Cependant les trompettes avaient sonné de nouveau, et le héraut d'armes s'était avancé pour annoncer la joute,

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