Recueil de l'Académie des jeux floraux

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Académie des jeux floraux, 1840 - France

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Popular passages

Page 130 - Car pensent-ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu'ils y succombent, et que les autres, qui les ont vues, les ont méprisées? Ils n'ont rien vu, ils n'entendent rien; ils n'ont pas même de quoi établir le néant, auquel ils espèrent après cette vie; et ce misérable partage ne leur est pas assuré.
Page 169 - Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin, Et, rosé, elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page 188 - ... nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles fleurs , tout ce qui les éblouit dans les reflets...
Page 188 - ... leur plénitude toutes les ressources de son incomparable organe : coups de gosier éclatans ; batteries vives et légères ; fusées de chant, où la netteté est égale à la volubilité ; murmure intérieur et sourd qui n'est point appréciable à l'oreille...
Page 157 - Vous vous fiez à l'ordre actuel de la société sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables, et qu'il vous est impossible de prévoir ni de prévenir celle qui peut regarder vos enfants. Le grand devient petit, le riche devient pauvre, le monarque devient sujet : les coups du sort sont-ils si rares que vous puissiez compter d'en être exempt ? Nous approchons de l'état de crise et du siècle des révolutions...
Page 193 - Nous nous rappelons avoir trouvé une fois un de ces nids dans un rosier; il ressemblait à une conque de nacre, contenant quatre perles bleues : une rosé pendait au-dessus, toute humide : le bouvreuil mâle se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d'azur. Ces objets étaient répétés dans l'eau d'un étang avec l'ombrage d'un noyer, qui servait de fond à la scène, et derrière lequel on voyait se lever l'aurore. Dieu nous donna, dans ce petit tableau, une idée...
Page 130 - parut à la Pologne surprise et trahie comme un lion qui tient sa proie dans ses ongles, tout prêt à la mettre en pièces. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse d'un aigle? Où sont ces âmes guerrières, ces marteaux d'armes tant vantés, et ces arcs qu'on ne vit jamais tendus en vain?
Page 78 - Me sera-t-il donné de voir, d'entendre encore Un regard , un accent ami ? Noble fille du ciel , Amitié , pure flamme ! Partout où tu n'es point est le froid du tombeau Eh quoi! vivre et mourir sans révéler mon âme ! De ma pensée ardente éteindre le flambeau!.... Quoi ! rien qu'un roc muet, rien, rien qu'un sable aride ! Une atmosphère lourde, un ciel tempétueux! Plus triste que la nuit, rien que ce jour livide Qui blesse mes débiles yeux...
Page 187 - La fleur donne le miel : elle est la fille du matin , le charme du printemps , la source des parfums , la grâce des vierges , l'amour des poètes : elle passe vite comme l'homme , mais elle rend doucement ses feuilles à la terre.
Page 260 - Le lie d'argent, qui vaut soixante francs, est destiné à un sonnet en l'honneur de la Vierge, ou à un hymne sur le même sujet; c'est le seul prix de poésie pour lequel les auteurs ne soient pas libres de traiter un sujet à leur choix.

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