Les Quatre Poëtiques: D'Aristote, D'Horace, De Vida, De Despréaux, Volume 1Saillant & Nyon, 1771 - Aesthetics |
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Page 23
... sent , il est nécessaire que ces hommes soient ou bons ou méchans : car c'est en cela que les mœurs consistent : c'est par la bonté & par la méchanceté que les hommes different entre eux , quant aux mœurs . Il faut donc que les Poëtes ...
... sent , il est nécessaire que ces hommes soient ou bons ou méchans : car c'est en cela que les mœurs consistent : c'est par la bonté & par la méchanceté que les hommes different entre eux , quant aux mœurs . Il faut donc que les Poëtes ...
Page 69
... sent . Dans les satyres , c'est le contraire : on prend d'abord les noms des personnes , ensuite on arrange sur elles l'action . 3. Mais , dans la Tragédie , on emploie les noms de l'histoire . La raison est que nous croyons aisément ce ...
... sent . Dans les satyres , c'est le contraire : on prend d'abord les noms des personnes , ensuite on arrange sur elles l'action . 3. Mais , dans la Tragédie , on emploie les noms de l'histoire . La raison est que nous croyons aisément ce ...
Page 95
... sent par des personnes amies entre elles , ou ennemies , ou indifférentes . Qu'un enne- mi tue son ennemi , il n'y a rien qui excite la pitié , ni lorsque la chose se fait , ni lors- qu'elle est prête à se faire : il n'y a que le moment ...
... sent par des personnes amies entre elles , ou ennemies , ou indifférentes . Qu'un enne- mi tue son ennemi , il n'y a rien qui excite la pitié , ni lorsque la chose se fait , ni lors- qu'elle est prête à se faire : il n'y a que le moment ...
Page 119
... sent de même . 3. Quel que soit le sujet qu'on traite , il faut commencer par le crayonner dans le géneral : par exemple , s'il s'agit d'iphi- génie , vous direz : « Une jeune princesse دو étoit au moment d'être sacrifiée ; tout - à ...
... sent de même . 3. Quel que soit le sujet qu'on traite , il faut commencer par le crayonner dans le géneral : par exemple , s'il s'agit d'iphi- génie , vous direz : « Une jeune princesse دو étoit au moment d'être sacrifiée ; tout - à ...
Page 177
... , qui ne fournis- sent ni tableau de moeurs , ni pensées . Mais aussi quand il y a des pensées & des mœurs , un style trop brillant les obscurcit . Partie I. M ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ κδ ' . Περὶ προβλημάτων κὶ λύσεων , ἐκ D'ARISTOTE . 177.
... , qui ne fournis- sent ni tableau de moeurs , ni pensées . Mais aussi quand il y a des pensées & des mœurs , un style trop brillant les obscurcit . Partie I. M ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ κδ ' . Περὶ προβλημάτων κὶ λύσεων , ἐκ D'ARISTOTE . 177.
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Popular passages
Page 1 - Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 29 - Là pour nous enchanter tout est mis en usage; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre; Un orage terrible aux yeux des matelots...
Page 22 - Un rimeur, sans péril, delà les Pyrénées . Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d'un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous, que la raison à ses règles engage, Nous voulons qu'avec art l'action se ménage : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
Page 32 - Mais, dans une profane et riante peinture, De n'oser de la fable employer la figure ; De chasser les Tritons de l'empire des eaux ; D'ôter à Pan sa flûte, aux Parques leurs ciseaux ; D'empêcher que Caron, dans la fatale barque ; Ainsi que le berger ne passe le monarque : C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément.
Page 255 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 20 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 2 - Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 26 - C'est assez qu'en courant la fiction amuse; Trop de rigueur alors serait hors de saison : Mais la scène demande une exacte raison ; L'étroite bienséance y veut être gardée. D'un nouveau personnage, inventez-vous l'idée? Qu'en tout avec soi-même il se montre d'accord , Et qu'il soit jusqu'au bout tel qu'on l'a vu d'abord.
Page 12 - L'élégie en orna ses douloureux caprices; Un héros sur la scène eut soin de s'en parer, Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers. La prose la reçut aussi bien que les vers: L'avocat, au Palais, en hérissa son style, Et le docteur, en chaire, en sema l'Évangile.
Page 29 - Minerve est la prudence, et Vénus la beauté. Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.