Fontenelle, [B] Vie de Corneille. Supplément à la Vie de Corneille. Avertissement sur la tragédie du Cid. Le Cid. Horace. Cinna. Polyeucte, martyr. Pompée. Le menteur. La suite du MenteurFirmin Didot frères, fils et cie, 1872 |
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Page 27
... sévère ou trop doux , Attend l'ordre d'un père à choisir un époux . Ce respect l'a ravi , sa bouche et son visage M'en ont donné sur l'heure un digne témoignage ; Et puisqu'il vous en faut encor faire un récit , Voici d'eux et de vous ...
... sévère ou trop doux , Attend l'ordre d'un père à choisir un époux . Ce respect l'a ravi , sa bouche et son visage M'en ont donné sur l'heure un digne témoignage ; Et puisqu'il vous en faut encor faire un récit , Voici d'eux et de vous ...
Page 117
... sévères ? Ce choix vous déplaît - il ? CURIACE . Non , mais il me surprend ; Je m'estimais trop peu pour un honneur si grand . FLAVIAN . Dirai - jè au dictateur , dont l'ordre ici m'envoie , Que vous le recevez avec si peu de joie ? Ce ...
... sévères ? Ce choix vous déplaît - il ? CURIACE . Non , mais il me surprend ; Je m'estimais trop peu pour un honneur si grand . FLAVIAN . Dirai - jè au dictateur , dont l'ordre ici m'envoie , Que vous le recevez avec si peu de joie ? Ce ...
Page 162
... sévère , Satisfaire , en mourant , aux mânes de sa sœur , Et conserver à Rome un si bon défenseur . LE VIEIL HORACE . Sire , c'est donc à moi de répondre à Valère . Mes enfants avec lui conspirent contre un père ; Tous trois veulent me ...
... sévère , Satisfaire , en mourant , aux mânes de sa sœur , Et conserver à Rome un si bon défenseur . LE VIEIL HORACE . Sire , c'est donc à moi de répondre à Valère . Mes enfants avec lui conspirent contre un père ; Tous trois veulent me ...
Page 165
... sévères lois en ce point sont d'accord ; Et si nous les suivons , il est digne de mort . Si d'ailleurs nous voulons regarder le coupable , Ce crime , quoique grand , énorme , inexcusable , Vient de la même épée et part du même bras Qui ...
... sévères lois en ce point sont d'accord ; Et si nous les suivons , il est digne de mort . Si d'ailleurs nous voulons regarder le coupable , Ce crime , quoique grand , énorme , inexcusable , Vient de la même épée et part du même bras Qui ...
Page 168
... sévère de cette jus- tesse , et ce n'est pas un crime que de s'en prévaloir pour l'éblouir , quand il est malaisé de le satisfaire . Le personnage de Sabine est assez heureusement inventé , et trouve sa vraisemblance aisée dans le ...
... sévère de cette jus- tesse , et ce n'est pas un crime que de s'en prévaloir pour l'éblouir , quand il est malaisé de le satisfaire . Le personnage de Sabine est assez heureusement inventé , et trouve sa vraisemblance aisée dans le ...
Common terms and phrases
ACHORÉE Adieu ÆMILIE aime Albe ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez Auguste beau beauté belle bonheur CAMILLE César CHARMION cher CHIMÈNE chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLÉANDRE CLÉOPATRE CLITON cœur combat comédie Corneille coup courage crainte crime CURIACE devoir DIÈGUE dieux digne dire discours dois donner DORANTE douleur Égypte ELVIRE époux esprit EUPHORBE eût ÉVANDRE FÉLIX flamme frère GÉRONTE gloire haine homme honneur hymen indigne j'ai j'en jamais juste l'amour L'INFANTE laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mérite monsieur mort mourir n'en NÉARQUE noble parler PAULINE père Pertharite PHILISTE Photin pièce pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE punir qu'à qu'un rien Rodrigue Romains Rome s'il SABINE sais Sanche sang SCÈNE PREMIÈRE secret seigneur sentiments serait seul Sévère sœur sort souffrir soupirs STRATONICE théâtre tragédie trépas vainqueur venger vertu veut veux victoire VIEIL HORACE vœux vois yeux
Popular passages
Page 427 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Page 151 - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore...
Page 180 - Rome entière noyée au sang de ses enfants : Les uns assassinés dans les places publiques , Les antres dans le sein de leurs dieux domestiques Le méchant par le prix au crime encouragé , Le mari par sa femme en son lit égorgé ; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père , Et, sa tête à la main, demandant son salaire', Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 230 - Prends un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 188 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même ; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 181 - Avec la liberté Rome s'en va renaître; Et nous mériterons le nom de vrais Romains, Si le joug qui l'accable est brisé par nos mains.
Page 230 - Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion. Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées.
Page 189 - L'un m'invite à le suivre, et l'autre me fait peur; Mais l'exemple souvent n'est qu'un miroir trompeur: Et l'ordre du destin qui gêne nos pensées N'est pas toujours écrit dans les choses passées : Quelquefois l'un se brise où l'autre s'est sauvé, Et par où l'un périt un autre est conservé.
Page 317 - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières; Son sang, dont tes bourreaux viennent de me couvrir, M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée : De ce bienheureux sang tu me vois baptisée ; Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?
Page 366 - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le cœur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...