Les ornemens de la mémoire, ou: Traits brillans des poètes français les plus célèbresImprimerie librairie romantique, 1830 - 250 pages |
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... cruel , notre âme assujétie , Vers les terrestres biens languit appesantie . De mensonge et d'horreur un voile ténébreux Nous dérobe le jour qui doit nous rendre heureux . La nature , autrefois attentive à nous plaire , Contre nous ...
... cruel , notre âme assujétie , Vers les terrestres biens languit appesantie . De mensonge et d'horreur un voile ténébreux Nous dérobe le jour qui doit nous rendre heureux . La nature , autrefois attentive à nous plaire , Contre nous ...
Page 10
... cruel qui nous ravit le jour , Tes victimes ne font que changer de séjour ? Quoi ! même après l'instant où tes ailes funèbres M'auront enseveli dans de noires ténèbres , Je vivrais ! doux espoir ! que j'aime à m'y livrer ! ... Des ...
... cruel qui nous ravit le jour , Tes victimes ne font que changer de séjour ? Quoi ! même après l'instant où tes ailes funèbres M'auront enseveli dans de noires ténèbres , Je vivrais ! doux espoir ! que j'aime à m'y livrer ! ... Des ...
Page 60
... cruel avec impunité : Pour les cœurs généreux que l'honneur seul inspire , Ce rang n'est que le droit d'illustrer un empire , De donner à son roi des conseils vertueux , Et le suprême bien de faire des heureux . Toi qui , peu fait sans ...
... cruel avec impunité : Pour les cœurs généreux que l'honneur seul inspire , Ce rang n'est que le droit d'illustrer un empire , De donner à son roi des conseils vertueux , Et le suprême bien de faire des heureux . Toi qui , peu fait sans ...
Page 78
... cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi . » Je te plains de tomber dans ses mains redoutables , » Ma fille . » En achevant ces mots épouvantables Son ombre vers mon lit a paru se baisser , Et moi je lui tendais les bras pour l ...
... cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi . » Je te plains de tomber dans ses mains redoutables , » Ma fille . » En achevant ces mots épouvantables Son ombre vers mon lit a paru se baisser , Et moi je lui tendais les bras pour l ...
Page 81
... cruel a perdu ta famille : Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille . Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit , Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit ... Et comme sa confidente voulait la calmer sur ses re- mords ...
... cruel a perdu ta famille : Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille . Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit , Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit ... Et comme sa confidente voulait la calmer sur ses re- mords ...
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Common terms and phrases
aimait amour ANDROMAQUE ARDARIC ATHALIE Attila beau beauté Boileau bonheur brillant Calchas célèbre CÉPHISE César charmes cher CHIMÈNE chose ciel cieux Cinna CLYTEMNESTRE cœur Corneille courage courroux craint crime cruel Dieu dieux digne doit donne douleur Édouard III enfans ennemis époux esprit Eurydice fable fille fils Fontaine fortune funeste fureur gloire goût grandeur guerre haine Hélas Henriade Héraclius héros heureux hommes images j'ai j'en jamais JOAD JOAS jour JOZABET l'ame l'amour l'univers laisse long-temps madame main maître malheureux Mérouée mort mortels mourir noble Oreste parle pensées père Pertharite peuple Phocas plaisirs pleurs poésie poëte Polyeucte Pompée prince Pyrrhus qu'un Racine raison régner Rhadamiste rien RODRIGUE rois Romains Rome Rousseau sage saints sais sang scène Seigneur sentimens sentiment Sertorius seul soins Sophonisbe sort STRATONICE sublime suivans sujet Sylla Syphax terre tragédie traits trembler trépas triste trône vainqueur venger vérité vertu veut victoire vœux vois voix yeux Zaïre Zénobie
Popular passages
Page 169 - J'aime à voir comme vous l'instruisez. Enfin, Eliacin, vous avez su me plaire ; Vous n'êtes point, sans doute, un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis Reine, et n'ai point d'héritier ; Laissez là cet habit, quittez ce vil métier ; Je veux vous faire part de toutes mes richesses, Essayez dès ce jour l'effet de mes promesses.
Page 241 - Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage. Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté ; Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots.
Page 81 - Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Ils s'aimeront toujours!
Page 193 - Quand pourront les neuf Sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 138 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême, Le grand César, mon père, en a joui de même : D'un œil si différent tous deux l'ont regardé Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille., Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville ; L'autre, tout débonnaire, au milieu du Sénat, A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 205 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses : Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints.
Page 173 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 173 - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu sera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 57 - Lorsqu'un époux mortel fut reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d'ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d'une longue mémoire. Mais, puisqu'il faut enfin que j'arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d'un sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Kt, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mourir tout entier?
Page 158 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère.