LE PATRE ET LE LION. Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire plaire; Il renferme toujours son conte en quatre vers; L'un amène un chasseur, l'autre un pâtre, en sa fable. Gabrias. (Note de La Fontaine.) LIVRE VI. Y cousant en chemin quelque trait seulement. Un pâtre, à ses brebis trouvant quelque mécompte, Il s'en va près d'un antre, et tend à l'environ Si tu fais, disoit-il, ô monarque des dieux, Que le drôle à ces lacs se prenne en ma présence, Et que je goûte ce plaisir, Parmi vingt veaux je veux choisir Le plus gras, et t'en faire offrande! A ces mots sort de l'antre un lion grand et fort: Que l'homme ne sait guère, hélas! ce qu'il demande! C'est ainsi que l'a dit le principal auteur: |