Quand la chenevière fut verte, L'hirondelle leur dit: Arrachez brin à brin La chanvre étant tout-à-fait crûe, Mais, puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien, Dès que vous verrez que la terre Ne volez plus de place en place; De passer comme nous les déserts et les ondes, Ni d'aller chercher d'autres mondes: C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit sûr · C'est de vous renfermer aux trous de quelque mur. Les oisillons, las de l'entendre, Se mirent à jaser aussi confusément Que faisoient les Troyens quand la pauvre Cassandre Ouvroit la bouche seulement. Il en prit aux uns comme aux autres : Maint oisillon se vit esclave retenu, Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. GRECS. ES.-Cor., 285, 330, 331. LATINS. Phæd., App. Burm., 7; Rom., 20; Rom. Nil., 17; Fab. ant., Nil. 20; Galfr., 20; Dial. Creat., 119; Pant. Caud., 131. FRANÇAIS. Mar. de Fr., 18; Ysop. I, 25; Ysop. II, 17; Jul. Mach., 20; Guill. Haud., 127, 261; G. Corr., 16; Bens., 17; Le Noble, 59. ITALIENS. Acc. Zucch., 20; Ces. Pav., 130; Tupp., 20; Guicc., p. 83; Verdizz., 81. ESPAGNOLS. Ysopo, 20. ALLEMANDS. Minn.-Zing., 22; H. Steinh., 20. HOLLANDAIS. Esopus, 20. YSOPET I. FABLE XXV. De l'Arondelle et des autres Oisiaux. Un vilain en un pays yere A ce qu'autre lin en issit. L'arondelle, a qui point ne scit, ' Où je et vous pourrons chéoir: A faire dommage au preudhomme: Le vilain, pour dras en son dos Non pas pour nous faire grevance; Car vous vous doubtés sans raison. 4 Que on me plume ou qu'on me tonde, Et fit tel fruist comme elle dust. Et le vilain qui lin sema, |