4 Agoucier, peut-être agacer, 6 Escrin, $ Ces deux vers sont tellement en dommagés dans le manuscrit, qu'on ne les peut lire correctement, et qu'il est impossible d'en saisir le véritable sens. YSOPET I. FABLE XV. Comment 1 fol Serpent runge une Lime d'acier, Une lime d'acier Qu'est chez un serrurier Trouva un fol serpent: Les dents sont depeciées La lime s'est moquie Fol serpent malostru, Qui est dur comme enfer, Manuscr. de la biblioth. du Roi, suppl. no 766. (a) Et li a dit briefment. (b) Tu t'en iras sanglant. * Estriver, éviter.- Riote, dispute, querelle; peut-être de rixa.- Plai, plaidoyer, procès. FABLE XVII.—(99.) Le Lièvre et la Perdrix. Il ne se faut jamais moquer des misérables: Nous en donne un exemple ou deux. Et les siens, ce sont même chose. Le lièvre et la perdrix, concitoyens d'un champ, Vivoient dans un état, ce semble, assez tranquille; Quand une meute s'approchant Oblige le premier à chercher un asile : Il s'enfuit dans son fort, met les chiens en défaut, Sans même en excepter Brifaut. Enfin il se trahit lui-même Par les esprits sortant de son corps échauffé. Le pauvre malheureux vient mourir à son gîte. Tu te vantois d'être si vite! Qu'as-tu fait de tes pieds? Au moment qu'elle rit, Son tour vient, on la trouve. Elle croit que ses ailes La sauront garantir à toute extrémité : Sans l'autour aux serres cruelles. LATINS. Phædr., 9; Fab. ant. Nil., 57. YSOPET II. FABLE XIII. Comment un Moisson ramposnoit un Lièvre que un Aigle mangeoit et un Espervier prist le Moisson et le mangea. Un aigle pris avoit Un lièvre qu'il menjoit: Mais encore ert en vie: 2 Un moisson l'esgardoit Qui au lièvre disoit Ramposnes et folie. 3 Chestif, dist le moisson, Tu estois jà saillant, Or es cy attrapé Et y lairras la pel. |