Il répondit: Je n'y demande rien. 'Ne point mentir, être content du sien, GRECS. ES.-Cor., 44; II 44; Prov. grec: Οὐκ αἰει ποταμὸς ἀξίνας φέρει. LATINS. Faern., 95; Brus., 1. 2, p. 133; J. Posth., 44. 240; Bens., 91; Le Noble, 56. ITALIENS. Ces. Pav., 96; Verdizz., 91. ESPAGNOLS. Ysopo-Rem., 13. ALLEMANDS. H. Steinh.-Rem., 13. HOLLANDAIS. Esopus.-Rem., 13. FABLE II. — (84.) Le Pot de terre et le Pot de fer. Le pot de fer proposa Au pot de terre un voyage. peau Est plus dure que la mienne, Je ne vois rien qui vous tienne. Mes gens s'en vont à trois pieds Au moindre hoquet qu'ils treuvent. Le pot de terre en souffre: il n'eut pas fait cent pas, Ne nous associons qu'avecque nos égaux; GRECS. Æs.-Nev., 295. LATINS. Av., 11; Faern., 72; Alciat., embl. 165. FRANÇAIS. Jul. Mach.-Av., 9; Guill. Haud., 189; Eutrap., c. 2; Bruscamb., p. 140; Bens., 102; Le Noble, 39. ITALIENS. Ces. Pav., 4; Verdizz., 15. ESPAGNOLS. Ysopo-Av., 9. ALLEMANDS. Minn.-Zing, 77; H. Steinh.-Av., 9. FABLE III.—(85.) Le petit Poisson et le Pécheur. Petit poisson deviendra grand, Je tiens, pour moi, que c'est folie: Un carpeau, qui n'étoit encore que fretin, Mettons-le en notre gibecière. Le pauvre carpillon lui dit en sa manière : Je serai par vous repêchée, Peut-être encor cent de ma taille Pour faire un plat: quel plat! croyez-moi, rien qui vaille. Un Tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux Tu l'auras. l'autre ne l'est pas. L'un est sûr, GRECS. ES.-Cor., 124; II 124. LATINS. Av., 20; Nic. Perg., 46; J. Posth., 107; P. Cand., 37. FRANÇAIS. Ysop.-Av., 12; Jul. Mach.-Av., 16; Guill. Tard., 20; Guill. Haud., 20; G. Corr., 70; Bens., 111; Le Noble, 68. ITALIENS. Guicc., p. 73. ESPAGNOLS. Ysopo-Av., 16. ALLEMANDS. H. Steinh.-Av., 16. HOLLANDAIS. Esopus-Av., 16. YSOPET-AVIONNET. FAB. XII. Du Pechieur poisson prenant. Ci dit le compte que un vilain Qui bien savoit pechier a l'ain, ' Avoit un petit poisson pris Qui n'estoit mie de grant pris. Li poissons, pour Dieu, li prie Que celle fois ne le tue mie; Car s'il le tue ou l'occit, Il y aura pou de pourfit; Mais, pour Dieu, le laist encor vivre Par tel convient, s'il est delivre, I croitra et amendera, Et puis que amendé sera, A sa lingue arrier retournra, Si que reprendre alors pourra; 2 |