Sedulitate sua, tympana dicta Cato? Parturient montes, nascetur ridiculus mus: N. B. L'impéritie des copistes a sans doute accru les fautes de rhythme, de sens et de langage que l'on trouve dans cette fable; nous n'avons cherché pas à rétablir les vers défectueux. Nous n'avons pas cru, malgré cela, sa publication inutile; elle peut servir à comparer les poëtes latins du XIVe siècle à ceux du XII et ceux du XIIIe siècle. A chacun plaist cest alection : 4 N'ot mès si grant discrecion. 7 Et qui tout droit au chat ira? Tout ne vaut riens se il n'est fet. trouve un pied de trop dans ce vers.—6 Alangoris, languissant, affoibli, de languor. -7 N'ot mès, n'eut ou n'y eut jamais.- 8 Sieult, à la coutume, de 9 Ponée, importance, poids, de pondus. solere, FABLE III.—(25.) Le Loup plaidant contre le Renard pardevant le Singe. Un loup disoit que l'on l'avoit volé. Non point par avocats, mais par chaque partie. De mémoire de singe, à fait plus embrouillé. Répliqué, crié, tempêté, Le juge, instruit de leur malice, Leur dit: Je vous connois de long-temps, mes amis, Et tous deux vous paierez l'amende : Car toi, loup, tu te plains, quoiqu'on ne t'ait rien pris Le juge prétendoit qu'à tort et à travers, Quelques personnes de bon sens ont cru que l'impossibilité et la contradiction qui est dans le jugement de ce singe étoit une chose à censurer; mais je ne m'en suis servi qu'après Phèdre. C'est en cela que consiste le bon mot, selon mon avis. (Note de La Fontaine.) GRECS. Æs.-Camer., 214; Diog.-Laert., Vie de Diogènes le Cynique. Diogènes entendit un jour deux avocats et les condamna tous deux, disant que l'un avoit dérobé ce dont il s'agissoit, et que l'autre ne l'avoit pas perdu. Plutarque. Apophthegmes des Grecs, Philippe. Sur le différend de deux |