SUR LE LANGAGE, Par M. A. CHARMA ANCIEN ÉLÈVE de l'école norMALE, PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE A LA FACULTÉ DES LETTRES DE CAEN. Y very early found it, or thought y found SECONDE ÉDITION. PARIS, LIBRAIRIE CLASSIQUE ET ÉLÉMENTAIRE DE L. HACHETTE, ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE, Rue Pierre- Sarrazin, 12. Octobre 1846. A MON PÈRE NOEL CHARMA ET A MARIE BLANCHON MA MÈRE. MES CHERS PARENTS, Dès mes premiers pas dans la carrière nouvelle, où je m'élance plein d'ardeur, comme, après avoir agi, le chrétien. rend grâce à ce Dieu auquel il doit et rapporte sa force, j'éprouve le besoin de faire une pause, et de remercier publiquement, avant de passer outre, ceux qui ont contribué à mon développement, et sans lesquels je ne serais pas, même le peu que je suis ; qu'ils reçoivent tous ici l'hommage de mon éternelle gratitude. Mais au milieu de ces innombrables bienfaits, dont tant de mains amies ont entouré mon jeune âge, il en est, que je dois placer et que je place avec joie au premier rang. Quel bonheur pour un fils, de trouver à la tête de ses bienfaiteurs un père et une mère ! Oui, d'une part, vos bons exemples, dont certainement vous ne vous avouez pas à vousmêmes la puissante influence, de l'autre, des sacrifices qui étaient peu en harmonie avec une fortune modique, laborieusement acquise, laborieusement conservée, ont fait pour mon éducation morale et intellectuelle mille fois plus que je n'étais en droit d'espérer. Cette éducation est en grande partie votre ouvrage, et si elle est féconde, il est juste que vous en recueilliez les premiers fruits. Ce travail vous appartenait, |