Oeuvres choisies de Descartes |
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... hommes : Socrate croyait avoir un démon qui inspirait ses paroles et ses actes ; Christophe Colomb croyait du fond de l'âme qu'une voix du ciel l'avait appelé à la découverte de l'Amérique ; Bacon lui - même , avec son esprit si ...
... hommes : Socrate croyait avoir un démon qui inspirait ses paroles et ses actes ; Christophe Colomb croyait du fond de l'âme qu'une voix du ciel l'avait appelé à la découverte de l'Amérique ; Bacon lui - même , avec son esprit si ...
Page viii
... homme vul- gaire ; il n'y en a point d'autre pour l'homme de génie que celle qu'il se donne à lui - même ; elle consiste presque toujours à dé- truire la première . Descartes , par celle qu'il reçut , jugea son siè- cle . Déjà il voit ...
... homme vul- gaire ; il n'y en a point d'autre pour l'homme de génie que celle qu'il se donne à lui - même ; elle consiste presque toujours à dé- truire la première . Descartes , par celle qu'il reçut , jugea son siè- cle . Déjà il voit ...
Page ix
... hommes modernes avec qui on peut le comparer , on en trouvera trois : Bacon , Leibniz et Newton . Bacon parcourut toute la surface des connaissances humaines ; il jugea les siècles passés et alla au - devant des siècles à venir ; mais ...
... hommes modernes avec qui on peut le comparer , on en trouvera trois : Bacon , Leibniz et Newton . Bacon parcourut toute la surface des connaissances humaines ; il jugea les siècles passés et alla au - devant des siècles à venir ; mais ...
Page x
... hommes qui n'ont pensé d'après per- sonne , et qui ont fait penser d'après eux le genre humain . Seuls et la tête levée , on les voit marcher sur les hauteurs ; tout le reste des philosophes suit comme un troupeau . N'est - ce pas la ...
... hommes qui n'ont pensé d'après per- sonne , et qui ont fait penser d'après eux le genre humain . Seuls et la tête levée , on les voit marcher sur les hauteurs ; tout le reste des philosophes suit comme un troupeau . N'est - ce pas la ...
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... qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la 1. Le Discours de la Méthode parut écrit en français par Descartes , pour la première fois à Leyde , 1637 , in - 4 ° . raison , est naturellement égale en tous les hommes ;
... qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la 1. Le Discours de la Méthode parut écrit en français par Descartes , pour la première fois à Leyde , 1637 , in - 4 ° . raison , est naturellement égale en tous les hommes ;
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Common terms and phrases
actions âme angles d'incidence artères assez avoit avons besoin c'est-à-dire cause cerveau chaleur chose qui pense clairement et distinctement cœur concevoir conçois connoissance connoître conséquent considérer contraire corporelle corps coutume d'autres démontrer dépend dépendent Descartes différence dire diverses doute effet esprit étoient étoit excite exemple existe façon faculté figure géométrie glande grandeur haine hommes humain idées illas imagination infinité j'ai j'avois j'étois jamais joie jointe jugement l'âme l'esprit l'étendue l'existence de Dieu l'idée l'imagination l'irrésolution libre arbitre lorsqu'il lorsqu'on mathématiques Méditations ment méthode moi-même mouvement moyen muscles n'y a rien nature néanmoins nécessaire nerfs nerfs optiques objets opinions paroît passions perfection persuader peuvent philosophie Poliandre poumon pourroit pouvoir pouvons première principe puisse qu'une quelquefois question raison règle remarquer sang sauroit savoir sciences semblables semble sens sentir seroit seulement simples sion soient sorte souvent substance sujet syllogisme tence tion toutefois triangle tristesse trouve veines vérité vois volonté vrai
Popular passages
Page 14 - Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations...
Page 14 - de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-àdire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, 20 et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 7 - Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant les affaires qui lui importent , et dont l'événement le doit punir bientôt après s'il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de lettres dans son cabinet touchant des spéculations qui ne produisent aucun effet...
Page 7 - C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres; et, me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même ou bien dans le grand livre du monde, j'employai le reste de ma jeunesse à voyager, à voir des cours et des armées, à fréquenter des gens de diverses humeurs et conditions, à recueillir diverses expériences...
Page 29 - ... d'où il suit que nos idées ou notions, étant des choses réelles et qui viennent de Dieu , en tout ce en quoi elles sont claires et distinctes , ne peuvent en cela être que vraies.
Page 101 - Par le nom de Dieu j'entends une substance infinie, éternelle, immuable, indépendante, toute connaissante, toute-puissante, et par laquelle moi-même et toutes les autres choses qui sont (s'il est vrai qu'il y en ait qui existent) ont été créées et produites.
Page 11 - La seule résolution de se défaire de toutes les opinions qu'on a reçues auparavant en sa créance n'est pas un exemple que chacun doive suivre : et le monde n'est quasi composé que de deux sortes d'esprits auxquels il ne convient aucunement.
Page 49 - ... je n'ai pas cru qu'il fût possible à l'esprit humain de distinguer les formes ou espèces de corps qui sont sur la terre d'une infinité d'autres qui pourraient y être, si c'eût été le vouloir de Dieu de les y mettre, ni, par conséquent, de les rapporter à notre usage, si ce n'est qu'on vienne au-devant des causes par les effets, et qu'on se serve de plusieurs expériences particulières.
Page 47 - ... pratique par laquelle, connaissant la force et les actions du feu , de l'eau , de l'air, des astres , des cieux , et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres , et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature.
Page 31 - ... j'ai remarqué certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui -se fait dans le monde.