FablesBernardin-Béchet, 1885 |
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Common terms and phrases
affaire animaux arrive assez aurait ayant beau belle bête bois bout C'était cent chat chemin chercher chien chose conte corps coup cour crier demande demeure devant Dieu dieux dire disait dit-il donner enfants enfin Ésope esprit fable faisait femme fera fille fils fond font force fort Fortune gens Grecs haut homme J'ai jeune jour juge Jupiter l'autre l'homme L'un laisse lieu lion LIVRE logis loin loup main maint maitre malheureux manger mère mettre mieux monde mort mots n'en n'était pareils parler passer pauvre peine Pendant pense père petits peuple pieds plaisir plein porte premier prend présent prince pris qu'à qu'en qu'un raison renard rend rien s'en s'il sage sais sent serait servir seul singe soin soleil somme songe sort souris souvent sujet terre tête tirer tomber tour traits trésor trouva venir veut veux vient VIII voilà voulait voyant vrai yeux
Popular passages
Page 142 - J'oppose quelquefois , par une double image , Le vice à la vertu , la sottise au bon sens , Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l'univers.
Page 218 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire.
Page 325 - Il ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres ? Qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers.
Page 36 - S'enfla si bien qu'elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages ; Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ; Tout petit prince a des ambassadeurs ; Tout marquis veut avoir des pages.
Page 88 - L'invention des Arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce. Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes. Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.
Page 256 - L'homme, sourd à ma voix, comme à celle du sage, Ne dira-t-il jamais : C'est assez, jouissons? Hâte-toi, mon ami : tu n'as pas tant à vivre. Je te rebats ce mot; car il vaut tout un livre : Jouis.
Page 34 - Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. 'Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 34 - Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 12 - L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps , l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme , la moralité.
Page 167 - L'autre animal, tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.